Neymar, vingt jours pour préparer PSG/Real Madrid

À un peu plus de deux semaines du choc aller des huitièmes de finale de Ligue des champions face au Real Madrid, la question sur la disponibilité de Neymar s'épaissit. Victime d'une entorse de la cheville gauche avec lésions ligamentaires, le brésilien est écarté des terrains depuis le 28 novembre, date du match contre Saint-Étienne et de sa blessure donc, il y a deux mois pile. Il reste désormais dix-huit jours à l'international auriverde pour se remettre sur jambes et être prêt physiquement pour affronter la bande de Carlo Ancelotti, en grande forme elle.

Si Neymar a repris la course au Camp des Loges mercredi après-midi selon le communiqué du PSG, il va falloir encore un peu de temps pour que sa cheville soit totalement remise. « Courir dans l'axe sans aucune contrainte, ça va », confie Vincent Estignard, kiné-ostéopathe, au Parisien. « Mais ensuite il va falloir qu'il enchaîne les accélérations et les appuis droite-gauche sans douleurs avant de retrouver l'entraînement collectif » ajoute-t-il. Inactive depuis la fin novembre, la cheville gauche du brésilien a logiquement perdu en qualité musculaire et possède désormais des « potentielles fragilités » selon Olivier Rodriguez, préparateur physique du Havre, d'autant plus qu'elle avait déjà vacillé en 2020 contre l'OL, écartant le n°10 des terrains pendant 27 jours.

Alors que le compte à rebours est lancé, il reste trois matches au PSG avant la réception des Merengues : Nice (coupe de France), Lille et Rennes (Ligue 1). « S'il parvient à revenir à la compétition quelques jours avant Madrid, il faudra ensuite mesurer s'il est capable de répondre à l'intensité et à l'endurance d'un match de Ligue des Champions » doute Olivier Rodriguez. « J'ai du mal à penser qu'il puisse être opérationnel avant au moins 15 jours » ajoute-t-il.

Si l'on suit ces prédictions, Neymar ne reviendrait donc que face au Stade Rennais, trois ou quatre jours (la date du match reste à définir) avant la réception du Real Madrid. Le meneur de jeu brésilien sait ce qui lui reste à faire ; les supporters parisiens, eux, vont commencer à croiser les doigts.