Pochettino présenté comme « l’un des entraîneurs les plus exigeants d’Europe sur le plan physique »

La probable arrivée de Mauricio Pochettino sur le banc du PSG devrait s’accompagner d’une révolution dans la préparation physique des joueurs, dont son fils Sebastiano pourrait d'ailleurs s'occuper. Une nouvelle approche, inspirée des méthodes de l’entraîneur argentin Marcelo Bielsa, exigeante pour les organismes qui suscite curiosité, espoir et interrogation tant les blessures musculaires gangrènent l’effectif parisien depuis plusieurs mois. 

Une fragilité physique qui interroge au moment de la probable arrivée de Mauricio Pochettino sur le banc du club. L’Argentin est un adepte d’une philosophie de jeu portée sur le pressing, l’endurance et l’intensité. « C’est l’un des entraîneurs les plus exigeants d’Europe sur le plan physique », affirme au JDD l’agent d’un ancien de Tottenham. Accompagné de ses deux adjoints historiques, Jésus Perez et Miguel d’Agostino, il ne devrait pas renoncer à ces convictions expérimentées sur les bancs de l’Espanyol Barcelone (2009-2012), Southampton (2013-2014) et de Tottenham (2014-2019). 

Avec son staff, le technicien ne laisse donc rien au hasard. A Londres, il s’appuyait sur des outils technologiques très avancés pour mesurer le volume et l’intensité des courses à l’entraînement et en match. « Il récoltait toutes les données pour savoir jusqu’où pousser les joueurs », explique l’agent. Tests salivaires, questionnaires sur l’état de sommeil des joueurs, GPS intégrés… Tout est fait pour optimiser la performance des joueurs et prévenir les blessures. Un bouleversement dont le PSG a bien besoin pour rompre avec la spirale de blessures.

La première moitié de saison du club de la capitale illustre ce fléau qui handicape les champions de France. Engagé dans un calendrier très serré avec deux saisons qui se chevauchent, le PSG a cumulé les absences comme rarement dans le passé. Thomas Tuchel a dû en permanence adapter ses compositions en fonction des nombreuses blessures qui ont réduit la profondeur de son effectif. A l’occasion de la victoire face à Strasbourg (4-0) lors du dernier rendez-vous de l’année, l’entraîneur allemand était privé de pas moins de dix joueurs. Début novembre, l’infirmerie parisienne avait même compté jusqu’à douze joueurs blessés.