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Tuchel revient sur PSG/Napoli : structure déficiente et demi-satisfaction

Publié le samedi 27 octobre 2018 à 14:24 par Philippe Goguet
Quelques jours après la rencontre, Thomas Tuchel est revenu sur le match nul décevant du PSG face au Napoli (2-2). S'il a voulu retenir du bon malgré tout, notamment la seconde mi-temps, il a aussi pointé du doigt les lacunes de son équipe en première période, notamment collectives.

Alors que la rencontre a encore un peu de mal à passer du côté des supporters parisiens, c'est un Thomas Tuchel calme et froid dans son analyse qui est revenu ce samedi matin sur le match de Ligue des Champions face à Naples (2-2), listant les bons et les mauvais points du match à tous les niveaux. Pas mécontents de la seconde période de ses troupes, et ce à tous les niveaux, il a en revanche été assez dur concernant la première.

«Nous avons le sentiment que nous n'avons pas joué à notre meilleur niveau»

Après cette déception européenne, il a notamment commenté l'état d'esprit dans lequel se trouvent ses troupes et c'est selon lui «comme ci comme ça. D'un côté, nous sommes heureux d'avoir fait une bonne deuxième mi-temps contre Naples, de l'avoir gagnée, d'avoir joué mieux et du fait qu'il était possible de marquer deux buts après l'ouverture du score de Naples ce qui est très difficile. De l'autre côté, nous sommes un peu tristes parce que nous avons le sentiment que nous n'avons pas joué à notre meilleur niveau. C'est ça notre état d'esprit, mais c'est aussi nécessaire que tu réfléchisses au match durant un jour. Aujourd'hui, c'est passé et maintenant, il faut regarder vers l'avant et c'est un grand défi.»

«On doit d'abord fermer les espaces et ce sera ensuite plus facile. »

Avant de se tourner vers Marseille, il va tout de même être relancé sur sa lecture du match de mercredi. Interrogé par un journaliste sur l'intensité mise, il va défendre ses joueurs : «Je n'ai pas dit que vous n'avions pas joué avec intensité, j'ai dit l'inverse. Peut-être que tout le monde pense qu'on a manqué d'intensité, mais c'était à cause des espaces. Ils étaient trop grands et c'est très difficile de jouer avec intensité. Les espaces entre nos lignes étaient trop grands. Vous pouvez penser que l'on joue sans intensité ou que l'on en manque, mais ce n'est pas ça, je n'y crois pas. Au contraire, on peut voir que nous avons montré beaucoup d'intensité, mais c'est difficile. On doit d'abord fermer les espaces et ce sera ensuite plus facile. »

Ce manque de structure, il ne va d'ailleurs pas le cacher par la suite : «Collectivement, j'ai dit que cela avait été difficile pour nous de jouer avec structure et en suivant notre plan durant les 45 premières minutes. On s'est un peu ajustés après et on a joué les 45 minutes suivantes selon notre plan. C'est un peu difficile pour nous et on peut voir dans l'analyse du jeu à la vidéo que l'on manque de structure et que c'est difficile pour nous de faire des choses facilement alors qu'elles sont nécessaires pour fermer les espaces et jouer avec une structure.»

«Nous sommes très critiques avec nos joueurs en interne »

Dans le camp d'en face, le Napoli n'a pas eu tous ces soucis défensifs et Tuchel compare : «Mais c'est aussi une question de culture et on doit respecter ça. C'est plus facile pour une équipe italienne de défendre tout le match de façon très serrée, c'est normal en Italie, c'est leur culture du foot. Ils peuvent défendre pendant 300 minutes, ce n'est pas un problème parce qu’ils ont appris ça. C'est leur culture et c'est un peu différent ici. On doit s'améliorer, mais c'est un processus, on doit être confiant, mais aussi patient. Nous sommes très critiques avec nos joueurs en interne et on pourra le voir demain à Marseille car ce sera super compliqué pour une équipe de Paris. C'est bien pour nous, pour nous améliorer.»

«Dans les grands matches, on doit s'adapter à l'adversaire »

D'un point de vue tactique, le coach semble s'être trompé avec ce 4-2-3-1 qui a coupé l'équipe en deux et il est revenu sur ses récents choix européens : «A Liverpool, nous avons joué en 4-3-3 puis en 4-2-3-1 contre l'Étoile Rouge et contre le Napoli avant de changer à la mi-temps pour le 3-4-3. C'est toujours la même question : cela dépend. Tu peux jouer avec les joueurs qui sont disponibles, ceux qui sont en forme, et tu choisis ton système après ça. Ce n'est pas vrai que je suis arrivé avec un système en 4-2-3-1, ce n'est pas comme ça. Dans les grands matches, on doit s'adapter à l'adversaire pour explorer ses faiblesses et ses points forts. Et c'est nécessaire pour ça que l'on reste flexible.»

Il va alors livrer de nombreux axes de progression de son équipe : «Mais en même temps, on doit avoir des automatismes, être compacts et jouer avec structure car c'est très nécessaire à ce niveau dans tous les matches. C'est le moment pour progresser car les moments de possession avec le ballon ne suffisent pas. Nous ne sommes pas suffisamment structurés pour attaquer et faire du contre-pressing.» Un peu fataliste, il rappelle aussi que le passage en sélection de ses joueurs n'a pas aidé : «Après la trêve, c'est un peu difficile pour nous de nous réadapter.»


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