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Un an après son arrivée, Paredes prend des allures de patron

Publié le vendredi 31 janvier 2020 à 20:42 par Nathan Menez
Concrètement intégré à la rotation au milieu de terrain depuis l’instauration du 4-4-2, Leandro Paredes a été pour la première fois capitaine et buteur avec le PSG à Pau. L'occasion de s'affirmer de façon claire, un an pile après son arrivée à Paris.

Arrivé le 29 janvier 2019 contre près de 40M€, hors bonus, ce n'est pas vraiment à l'occasion d'un huitième de finale de Coupe de France et dans les conditions de jeu cataclysmiques offertes par le stade du Hameau  de Pau que Leandro Paredes était attendu. Un an pile après son arrivée et après être passé par des hauts et des bas, c'est pourtant bien dans ce contexte et chez un pensionnaire de troisième division que le milieu a offert sa meilleure prestation avec Paris en étant même clairement l’homme du match. Paredes a surtout été ce qui était attendu de lui, à savoir un joueur omniprésent dans le jeu de son équipe.

Il se donne un rôle vertical, apportant autant défensivement qu’offensivement, et assure la relation entre la défense et l’attaque à lui seul. Longtemps à la peine dans ce domaine, l'ancien du Zenit récupère désormais beaucoup de ballons et est très propre dans ce domaine. Il écope bien d’un carton jaune juste avant la mi-temps à cause d’une faute remplie de vice comme on l’a déjà vu effectuer à plusieurs reprises mais c'est une caractéristique qui manquait au PSG depuis le départ de Thiago Motta. De quoi considérer Paredes comme le successeur de l’Italien ?

C'est probablement aller trop vite en besogne mais l'Argentin a su faire basculer la rencontre dès la 25e minute et l'action du but est d’ailleurs symptomatique de sa détermination lors de ce match. Il ne se pose pas de question au moment de récupérer le ballon dans la surface de Pau et d’enchaîner avec une frappe lourde. Une caractéristique rare alors que Paredes est sûrement le plus instinctif des milieux parisiens. Il le démontre par son aptitude à frapper de loin. En fin de partie, c'est même Kurzawa qui va le priver d'un doublé alors que sa tentative lointaine prenait le chemin de la lucarne.

Finalement, Paredes aura été le garant de l’animation parisienne à Pau. Si le PSG était aligné en 4-4-2 au coup d’envoi, il va parfois avoir des allures de 4-1-3-2 avec lui formant à lui seule une ligne devant la défense et permettant à Herrera d’évoluer plus haut, légèrement sur le côté droit. Il a également rendu Draxler meilleur qu’à Reims par exemple, en ayant une relation particulière avec lui et faisant parfois évoluer le onze parisien en 4-3-3, l’Allemand occupant alors un poste de relayeur gauche.

Dans ce onze alternatif, le capitaine du jour sera en tout cas clairement celui qui a pris les choses en main et a su guider son équipe. Entré en jeu à la 76e minute, l'habituel roi de l'entrejeu parisien qu'est Marco Verratti refusera d'ailleurs le brassard que lui tend Paredes, signe que le milieu argentin a bien été de bout en bout le patron du PSG ce soir-là. L'occasion aussi de prouver qu'il est plus que jamais candidat à un poste de titulaire dans ce 4-4-2 parisien.


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