Une planification au long cours pour gérer un mois surchargé

C'est le mois de tous les dangers pour le PSG qui s'apprête à disputer 8 matches en 28 jours à peine. Cette folle série qui comprendra un huitième de finale contre le Bayern, deux chocs à Marseille, un à Monaco et la réception de Lille commence dès ce dimanche soir contre Reims, l'un des matchs les plus accessibles alors que les Rémois n'ont pourtant pas perdu depuis septembre. C'est dire l'ampleur de la tâche qui attend les troupes de Galtier.

« On a travaillé avec notre cellule de performances et notre staff médical sur la façon d'aménager au mieux les déplacements, les horaires d'entraînement »

Forcément, les organismes vont être très sollicités et le staff technique le sait, Galtier n'ayant pas hésité à en dire plus en conférence de presse : « La première des choses est la gestion de l'effectif afin de voir comment on va pouvoir, non pas économiser, mais faire récupérer les joueurs. À la fois sur les temps de jeu mais aussi au lendemain des matches. On a tracaillé avec notre cellule de performances et notre staff médical sur la façon d'aménager au mieux les déplacements, les horaires d'entraînement et profiter du moindre moment pour récupérer. On a beaucoup de déplacements, nos matches sont souvent à 21h avec de longs déplacements, on a travaillé sur cette organisation. »

Comme l'explique L'Equipe, Galtier est loin d'être perdu face à l'avalanche des rencontres et a sa petite méthode. Dans son bureau au centre d'entraînement il a mis en place « un tableau où les futures rencontres de son équipe, leurs lieux et leurs horaires sont notéés et où, avec son staff, il anticipe tout : les mises au vert éventuelles, les heures de départ, les mises au repos de certains cadres, l'importance pour d'autres de bien enchaîner... »

Première conséquence de cette planification au long cours, la mise au repos de Nuno Mendes contre Reims après son match de reprise lundi soir contre Pays de Cassel. Une décision qui semblait prise hier mais l'était en réalité depuis quelques temps. Reste ensuite à gérer les impondérables du haut niveau, les blessures et autre suspensions. Pour l'heure, le PSG s'en sort pas trop mal avec deux joueurs seulement à l'infirmerie, Mukiele et Kimpembe, et aucun suspendu.