Al-Khelaïfi critique les « faiseurs de fables » et les « trois clubs rebelles »

Nasser Al-Khelaïfi n’a pas manqué l’occasion de critiquer quelques-uns des plus grands clubs européens, devenus récalcitrants ces derniers mois. À l’occasion de la 26e Assemblée générale de la puissante Association européenne des clubs (ECA), qu’il dirige désormais, le président du PSG a tenu un long discours d’introduction. Le Qatari s’est notamment dit « très honoré » d’être à la tête de l’ECA et ravi de voir 247 clubs européens réunis, même si certains poids lourds ne sont pas de la partie.

Un Al-Khelaïfi offensif vis-à-vis de la Superligue et des trois géants récalcitrants

Dans la foulée, Al-Khelaïfi est rapidement revenu sur le projet avorté de Superligue, auquel il était clairement opposé : « Je ne m'attarderai pas à parler du 18 avril et de la "pas-si-superligue", car je n'aime pas me concentrer sur les fabulistes et les échecs.  Ensemble, nous avons défendu les intérêts du football européen pour tous - pour les joueurs, les clubs, les ligues, les associations nationales et, surtout, les supporters. »

Al-Khelaïfi a alors asséné un tacle aux trois clubs n’ayant pas pas réintégré l’ECA, en l’occurrence le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin. « Et tandis que les trois clubs rebelles gaspillent leurs énergies, déforment les récits et continuent à crier au ciel, le reste d'entre nous va de l'avant et concentre toute son énergie à construire un meilleur avenir pour le football européen - ensemble, comme un seul homme.  Comme vous le savez, pour les 9 Clubs qui ont demandé à revenir dans notre famille, le Conseil d'Administration de l'ECA les a réintégrés dans nos structures avec des engagements renouvelés pour renforcer notre Association.  Je leur souhaite la bienvenue dans la famille de l'ECA. »

L'urgence d'une réflexion concernant les calendriers

Pour finir, on peut également relever le passage du dirigeant concernant la pressante refonte du calendrier des compétitions : « Nous avons d'importants défis à relever... le plus urgent d'entre eux est le calendrier international des matches - il nécessite un engagement honnête, pas des décisions unilatérales et intéressées. Les matches surprogrammés et perturbés mettent en danger la santé et le bien-être des joueurs - et les clubs en supportent tous les risques.  Les accords et les protocoles d'accord ne doivent pas être rompus - l'intégrité et la confiance sont des valeurs importantes. Nos ligues de clubs ont des parties prenantes qui comptent sur les revenus vitaux des matches de la ligue au niveau local ; et la compétition internationale ne peut pas étouffer les liens des fans et des joueurs avec les clubs, sans lesquels la compétition internationale n'existerait pas.  Cette question est essentielle pour les clubs, les joueurs et les supporters. »