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Pérez (Real) continue sa campagne et multiplie les allusions au PSG

Publié le dimanche 25 avril 2021 à 15:21 par Arthur Verdelet
Venu défendre dans les colonnes du quotidien sportif espagnol AS son projet de Superligue, censé sauver le football européen selon lui, Florentino Pérez ne s’est pas gêné pour asséner quelques tacles aux grands d’Europe n’ayant pas souhaité y participer, le PSG en tête.

Interrogé par AS sur l’absence du Bayern Munich et du PSG de la liste des clubs fondateurs de cette Superligue, Florentino Pérez n’a pas réellement répondu : « Pour des raisons différentes. Dans le cas du Bayern, il est en cours de restructuration de sa direction et concernant le PSG, pour des raisons dont nous parlerons plus tard. Le groupe des 12 travaillait et fonctionnait déjà depuis de nombreuses années. Mais tous les deux devaient être invités. »

Le président du Real Madrid a également pu s’en donner à cœur joie au moment d’évoquer l’avenir d’un football de plus en plus tourné vers les revenus et désavantageant donc son club selon lui. « Tout d’abord, on ne peut rien faire sans revenus. Ensuite, vous devez faire une compétition stable, avec un Fair-Play Financier strict, qui fonctionne, et qui vous permet de rivaliser d'égal à égal, pas comme maintenant où vous affrontez des clubs d'État. Le Real Madrid, par exemple, n'a que trois sources de revenus : la billetterie, la télévision et les sponsors. Et aujourd’hui, je suis encore plus inquiet car le président de l'UEFA a annoncé lors de son Congrès cette semaine : « Nous devons encourager et faciliter les investissements, protéger les personnes qui soutiennent financièrement leurs clubs en raison de leur passion pour le football et de l'amour pour leur communauté locale ». Il faut qu’ils me disent comment Madrid, qui est un club détenu par ses socios, peut rivaliser avec un club-État. »

Au sujet des enquêtes menées par l’UEFA pour non-respect du fair-play financier envers les trois autres demi-finalistes de la Ligue des champions (le PSG, Manchester City et Chelsea), le dirigeant a ressorti l’argument des clubs-États aux ressources financières infinies : « Je ne veux juger personne. Mais je vous dis que nous sommes inquiets. Mais pas à cause de ce qui s'est passé, mais bien plus à cause de ce qui pourrait arriver. Parce que nous avons entendu ce que le Président de l'UEFA a dit. Si maintenant des clubs-États ou de riches propriétaires peuvent venir injecter de l'argent illimité, il sera difficile de rivaliser dans ces conditions. C’est pour cela qu’il est impératif d’être transparent et de connaître l’origine des revenus des clubs. »

Pour finir, Pérez a fait allusion au PSG de manière guère dissimulée en évoquant un possible fossé de dépenses se creusant au cours des prochains mois entre les clubs-États et les autres : « Il est important que tout soit transparent et que l'origine des fonds soit connue. Par exemple, que les partenariats soient ce qu’ils sont, et non ce qu’ils semblent être. Et si la situation s'améliore, ce sera bénéfique pour tout le monde. Dans le groupe des 12, il y a aussi des clubs avec des propriétaires millionnaires qui l'ont compris. »

Le très puissant dirigeant conclura avec l’évocation de difficultés financières qui pourraient se poser pour les équipes telles que le Real Madrid, non soutenues par un État ou un très riche propriétaire : « Le problème ne sera plus de pouvoir élargir mais de maintenir les effectifs. Nous verrons bien qui ne sera pas obligé de vendre. Les footballeurs pourraient se retrouver dans ces équipes aux ressources illimitées, qui vont au-delà des trois sources de revenus dont j'ai déjà parlé. »

NB : Traductions par Fouzia.


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