Pour Al-Khelaïfi, « la Superligue n'avait pas à cœur de défendre les intérêts du football »

Nasser Al-Khelaïfi ne manque jamais une occasion de critiquer l’éphémère Superligue. Fervent opposant au projet de nouvelle compétition pensé en secret par douze des plus grands clubs européens et révélé en avril, le président du PSG a réitéré à l’AFP ses doutes concernant cette idée : « Le football existe depuis des années et des années. La Superligue n'avait pas à cœur de défendre les intérêts du football. »

Pour lui, ce projet possédait un défaut important ayant joué en sa défaveur et provoqué une très large levée de boucliers des fans et médias notamment : son côté élitiste et fermé. « Vous pouvez envisager des changements mais pas briser la tradition qui fait que chaque club peut espérer atteindre ses rêves », explique le nouveau patron de l’ECA, l’Association européenne des clubs.

Ce qui l’a d’ailleurs amené à rester l’un des seuls dirigeants des géants européens engagés en Ligue des Champions à rester fidèle à l’UEFA et son président Alexsander Ceferin durant cette période floue. « Toutes les équipes doivent avoir la possibilité de participer un jour aux plus grandes compétitions, et tout en restant sous l'aile de l'UEFA. La Ligue des Champions est une marque très solide qui doit être préservée, mais nous devons toujours pouvoir nous adapter au marché, et c'est vrai pour toutes les compétitions, domestiques ou internationales. »