Ollé-Nicolle conteste ses accusations d’agression sexuelle

Sur tous les plans - ou presque -, la saison 2021/2022 de la section féminine du PSG est à oublier. L’affaire Hamraoui a consumé le vestiaire à petit feu jusqu’à ce que l’atmosphère n'y soit plus respirable, et de cette enquête consécutivement lancée en interne, sont apparus les éléments à charge contre l’entraîneur Didier Ollé-Nicolle. Celui-ci a été mis en disponibilité le 24 mai par le club pour harcèlement et agression sexuelle à l’encontre de l’une de ses joueuses. L’homme de 60 ans a été entendu hier par la police, et a contesté les accusations à son encontre. 

Lors du stage de pré-saison, Didier Ollé-Nicolle aurait eu des « paroles déplacées » et aurait mis une « main aux fesses » lors de l’entrée en jeu d’une de ses joueuses, mineure à l’époque des faits. Il a nié en bloc avoir eu un tel comportement, verbal ou physique, rapporte le quotidien national. Dans cette affaire, le PSG a été qualifié de « pas très courageux dans la gestion du dossier » par une source judiciaire, qui a ajouté que « le tribunal des réseaux sociaux a joué à plein ». Neuf jours s’étaient effectivement passés entre l’ouverture d’une information judiciaire contre X le 15 mai et la mise en disponibilité d’Ollé-Nicolle le 24, alors que le club était a priori au courant. 

De son côté, l’entraîneur du PSG qui est naturellement sur la sellette, aurait indiqué que la saison de son équipe avait été « difficile », et que « des joueuses refusaient de se faire des passes entre elles. » Le sexagénaire est allé jusqu’à évoquer la possibilité d’une « vengeance en interne » à propos de cette affaire. La prochaine étape dans le dossier est dans les mains de la juge d’instruction Joëlle Nahon, également chargée de l’affaire Hamraoui, qui doit estimer si suffisamment d’éléments sont réunis contre Didier Ollé-Nicolle afin de le poursuivre en justice.