Ancien milieu de terrain du club devenu coordinateur sportif du centre de formation du PSG depuis l'été dernier, Yohan Cabaye a expliqué à France Bleu Paris son nouveau rôle.
L'arrivée de Zoumana Camara à la tête des U19 Nationaux n'a pas été le seul mouvement inattendu au sein du centre de formation du PSG l'été dernier. À la retraite depuis quelques mois à peine et sans réelle expérience, Yohan Cabaye a été nommé coordinateur sportif du centre de formation, un poste créé pour lui et dont les contours paraissent assez flous. Invité de France Bleu Paris ce mercredi, Cabaye a donc décrit son rôle, rappelant tout d'abord qu'il s'occupe « en priorité de la partie sportive ».
Au sein de celle-ci, ses tâches sont pour le moins nombreuses, comme la liste qu'il a donnée par la suite le prouve : « La relation avec les coachs et les joueurs pour les effectifs le week-end, faire le lien entre la direction sportive chez les professionnels et chez nous, au centre de formation, définir et mettre en place un recrutement avec le responsable du recrutement et avec la direction sportive sur les jeunes joueurs qu’on souhaite toucher… »
Mais l'ancien milieu de terrain international ne s'arrête pas à la partie très sportive de la chose et doit « aussi garantir un gros lien avec les familles. Parce que pour moi, elles sont parties prenantes du projet du joueur. C'est important d'avoir un socle familial solide. Je m'attache donc à essayer de garder un lien très, très proche avec les parents qui souhaitent échanger. » Un rôle qu'occupait par le passé Luis Fernandez lorsqu'il portait la casquette de directeur sportif du centre de formation.
« A partir du moment où ça peut être compromettant pour le joueur au niveau du club, oui, intervenir et dire que ce n'est pas forcément la bonne solution, je peux le faire. Et je le ferai »
Quant aux parasites tournant parfois autour des jeunes pousses parisiennes, le nouveau coordinateur sportif n'a pas hésité à dire qu'il est prêt à s'en occuper : « Oui. Je n’aurai pas peur de le faire à partir du moment où ça met en péril le projet du joueur au sein du club, et où ça le met en difficulté dans sa progression. Bien sûr qu'à un moment, il faut intervenir. Parce que le plus important, c'est le joueur. Et à partir du moment où on met des bâtons dans les roues du joueur, rendant sa progression plus lente pour x raisons, qui pour moi relèvent simplement d'un point de vue financier, ça ne sera pas intéressant pour le joueur et forcément, il ne se développera pas. Et il n'arrivera pas là où il mériterait d’être. C'est important de toujours respecter, mais d'être honnête avec tout le monde et de ne jamais rien promettre. Donc, à partir du moment où ça peut être compromettant pour le joueur au niveau du club, oui. Intervenir et dire que ce n'est pas forcément la bonne solution, je peux le faire. Et je le ferai. »
Par ailleurs, l'ancien joueur du PSG a aussi raconté comment Leonardo, pourtant pas à l'origine de sa venue en tant que joueur en 2014, l'avait recruté : « J'ai annoncé la fin de ma carrière en février dernier. Et quelques jours ou quelques semaines après, j'ai reçu un appel de Leonardo qui demandait à me rencontrer pour me proposer le projet. J'ai été très content de la proposition, on s'est vus et on s'est mis d'accord très rapidement parce que mon but était de rester impliqué dans le monde du foot. » Quatre mois plus tard, l'ancien milieu revenait dans un rôle pour le moins important au sein de la formation du PSG, s'offrant ainsi une sacrée reconversion.
