Le PSG a réaménagé le programme de Bernat, fatigué musculairement (L’É)

Les mois filent et toujours pas de Juan Bernat. Alors que le nom de l'Espagnol est devenu presque tradition dans les points médicaux du club, le latéral gauche du PSG n'a toujours pas fait son retour à la compétition, après maintenant presque un an depuis sa rupture des ligaments croisés. Il faut dire que l'ancien pensionnaire du Bayern, qui n'a plus joué depuis le PSG/Metz du 15 septembre dernier, a subi de nombreuses complications au cours de sa convalescence (infection après l'opération et fibrose).

Alors que l'optimisme le regagnait peu à peu en fin de saison dernière où une reprise était envisagée, Juan Bernat a vu ses problèmes de cicatrisation retarder son retour sur les terrains. De retour au Camp des Loges le 5 juillet dernier pour la reprise, l'Espagnol a pu travailler en compagnie de ses coéquipiers, sans toutefois pouvoir disputer quelques minutes lors des matches amicaux étalés durant le mois de juillet. Le travail physique imposé par le PSG a d'ailleurs eu du mal à être encaissé.

Un programme obligé d'être redéfini suite à une lassitude musculaire

Sa récupération s'apparente à un ascenseur émotionnel. Au cours de ces derniers mois, Juan Bernat alterne entre le bon et le moins bon. Parfois optimiste, parfois moins, l'Espagnol a aussi éprouvé des difficultés à encaisser les charges de travail prévues dans son programme de reprise, comme le confie l'entourage du joueur à L'Équipe. Fatigué musculairement, le latéral gauche a contraint le PSG à redéfinir son programme. Le joueur de 28 ans alterne entre les entraînements collectifs et les séances individuelles, et cela devrait se poursuivre, au moins, jusqu'à la fin de la trêve internationale. 

De quoi susciter quelques interrogations légitimes, notamment vis-à-vis de la liste de 25 joueurs que le PSG doit soumettre à l'UEFA en vue de la Ligue des Champions et qui s'apparente déjà à un casse-tête. Les places seront chères et plusieurs joueurs devront notamment être sacrifiés pour y faire figurer les nouvelles recrues estivales du PSG alors qu'aucune d'elles n'est formée au club ni même en France.