Le PSG gagne mais ne creuse pas l'écart pour autant en Ligue 1

Après la victoire de Lens contre Troyes (1-0) et dans l’attente du résultat de son match contre Brest (17h), le PSG a quitté provisoirement la tête de la Ligue 1. Les Sang et Or ont repris le trône aux Parisiens en cumulant 17 points après sept journées, contre 16 unités pour le club de la capitale, tout comme son rival marseillais.

Un scénario peut-être plus serré qu’attendu par beaucoup d’observateurs et qui oblige pour l’instant Christophe Galtier et ses hommes à conserver une concentration maximale en championnat. En dehors des deux points perdus contre Monaco (1-1) au Parc des Princes fin août, le PSG n’a pas perdu ni été mis en échec. Sa différence de buts déjà conséquente (+20 contre +9 pour Lens et +10 pour Marseille) est d’ailleurs un argument supplémentaire pesant en sa faveur au classement.

Pas de repos pour les braves

Confronté à une concurrence prête d’entrée, le PSG n’a d’autre choix que d’aligner d’une semaine à une autre des compositions regroupant la quasi totalité des titulaires. Les rotations ont démarré du côté de Galtier, qui les évoque volontiers en conférence de presse, mais sont pour le moment réalisées avec parcimonie. « En Ligue 1, je pense que l’équipe doit prendre match après match et tous les jouer comme si c’était le dernier », avait déclaré le technicien français en juillet lors de sa présentation à la presse. Un crédo appliqué avec réussite depuis le coup d’envoi du championnat début août, mais sans réussir à creuser un écart numérique pour autant.

Et le calendrier ne devrait pas contribuer à en créer un dans l’immédiat par le biais d’oppositions directes. En dehors d’un déplacement à Lyon, quatrième du championnat avec 13 points (comme Lorient), dimanche 18 septembre, les matchs face aux concurrents du début de saison ne sont pas légion. Le match aller du Classique contre l’Olympique de Marseille sera disputé à Paris à la mi-octobre, tandis que le voyage à Lens n’arrivera qu’en début d’année prochaine, après la longue coupure imposée par la Coupe du Monde au Qatar (du 20 novembre au 18 décembre). D’ici là, le classement aura sans doute connu quelques bouleversements, et Galtier aura bien été obligé de faire tourner son onze de départ.