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ASSE/PSG (0-2), les performances individuelles

Publié le lundi 1 février 2016 à 0:35 par Philippe Goguet
Le PSG a dominé l'AS Saint-Etienne 2-0 à Geoffroy-Guichard dans un match en deux temps. Retour sur les prestations des Parisiens au cas par cas.

Trapp : Sollicité d'entrée avec une sortie compliquée dans les jambes de Monnet-Paquet, il s'envole ensuite dans les airs sur l'improbable centre-tir de Malcuit qu'il éloigne sur sa ligne de façon impressionnante. Tout aussi impeccable durant le reste de la première période alors qu'il est régulièrement sollicité aussi bien dans les airs qu'au sol, il ne fait strictement aucune faute et est même d'une propreté remarquable, bien aidé par un placement parfait en toutes circonstances. Moins sollicité après la pause, il est encore une fois présent sur les frappes dangereuses de Pogba et Clément. Dans cet excellent match, seul son jeu au pied a été un cran en-dessous.

Aurier : Après un début de match où on l'a peu vu, le jeu se passant majoritairement de l'autre côté du terrain, il est peu à peu monté en régime et avait fort à faire avec Tabanou et Bahebeck face à lui. Il s'en est sorti de mieux en mieux au fur et à mesure que le match avançait et s'est même mis à proposer offensivement. Si les combinaisons étaient rares en première période, elles se sont multipliées ensuite et Aurier a alors fait de gros dégâts sur son aile puisqu'il est notamment impliqué sur les deux buts avec un centre parfait pour Ibra et un décalage intelligent pour Cavani.

Marquinhos : Très sollicité en début de match, il a été absolument impeccable alors qu'il revenait tout juste de blessure. Une fois dans le rythme, il a été tout aussi bon et a fait parler aussi bien son excellent placement que la justesse de ses interventions. Dans la relance, il ne s'est pas compliqué la vie mais n'a jamais mis en danger ses coéquipiers, même quand les Verts pressaient beaucoup.

Kimpembe : Après une bonne intervention initiale, il prend un carton jaune largement évitable alors que la partie commençait à peine. On a alors craint le pire pour le joueur qui devait également beaucoup dézoner pour aider Maxwell côté gauche. Il s'en est finalement plutôt bien sorti malgré quelques alertes sur des interceptions ratées et il a sorti une deuxième période de très bonne qualité, tant défensivement que dans la relance. Il faut également noter une bonne présence aérienne alors qu'il avait un bon joueur de tête face à lui. Il rend finalement une copie plutôt propre dans un contexte compliqué, certes en partie créé par cet avertissement précoce.

Mawxell : Face à un Malcuit plein de vie et qui multipliait les montées, Maxwell a énormément souffert durant toute la première période. Régulièrement en retard ou tout simplement débordé par la vitesse des adversaires, couvert par Kimpembe pratiquement de façon permanente, il n'apportait en plus que très peu de solutions dans la relance. Sa deuxième période est bien meilleure et il a largement profité de la baisse de régime adverse. Offensivement, il s'est même un peu montré après la pause mais a rarement été impactant dans la zone de vérité adverse.

Motta : D'entrée, il réalise une bien mauvaise passe en retrait qui oblige Trapp à intervenir et il n'entre finalement dans son match que quand celui-ci monte en température au quart d'heure de jeu, frôlant d'ailleurs le carton rouge pour une colère sur l'arbitre compréhensible mais bien trop véhémente. Il a ensuite tenté de distribuer le jeu parisien, avec plus ou moins de réussite, mais souffrait alors du manque de solutions devant lui. Après un quart d'heure fantomatique et très bas sur le terrain en début de seconde mi-temps, il revit suite à l'entrée de Verratti et retrouve soudainement un très bon niveau.

Stambouli : Le grand absent du soir, ou presque. Littéralement invisible dans la construction durant la première demi-heure, on l'a à peine plus vu dans la récupération et ses nombreuses erreurs techniques ont pénalisé son équipe. Il finit légèrement mieux la mi-temps et joue jusqu'à l'heure de jeu en tentant de se montrer, sans pour autant convaincre dans un rôle qui semble nécessiter trop de qualités offensives pour lui. Remplacé par Verratti, on a tout de suite vu la différence. Le petit Italien a illuminé la rencontre avec sa technique, son sens de la passe, ses dribbles et son talent. A lui seul, il a fait passer le PSG dans une autre dimension et l'ASSE n'avait dès lors plus la moindre chance.

Matuidi : Plutôt intéressant en tout début de rencontre avec des projections vers l'avant qui faisaient mal aux Verts sur les contres, il a petit à petit baissé de régime et affiché des carences assez importantes dans la construction du jeu avec sa technique aléatoire, engendrant énormément de pertes de balle. La deuxième période a confirmé cet état des lieux et le milieu relayeur parisien n'a que rarement aidé son équipe dans les phases offensives. Défensivement, il a en revanche fait preuve d'une belle activité et su aller au combat face à une équipe très volontaire. Son sauvetage dans les pieds de Tabanou au second poteau a probablement sauvé son équipe à la demi-heure de jeu. 

Lucas : Très explosif sur la plupart de ses prises de balle, il a souvent tenté de faire la différence seul et régulièrement réussi, même quand les Verts gagnaient la plupart des duels en début de rencontre. On l'a en revanche un peu moins vu dans l'animation collective en général mais c'est malgré tout lui qui lance parfaitement Aurier sur l'ouverture du score, exploitant avec une belle justesse l'appel du latéral et le petit espace au milieu de la défense adverse. Il signe tout de même une partie des plus solides dans son registre d'accélérateur de jeu. Remplacé par Cavani, auteur de plusieurs bons appels mais rarement servi. L'Uruguayen est toutefois bien utile sur le second but avec un centre en retrait bien vu.

Ibrahimovic : Il a semblé un peu lent à se mettre en route en début de match mais est longtemps malgré tout apparu comme le leader offensif du PSG, tant sur les attaques placées que sur les contres. On ne peut d'ailleurs pas nier qu'il a eu un réel déchet dans ses transmissions, à l'image de son équipe. En seconde mi-temps, l'entrée de Verratti va le libérer et il se reconcentrera alors sur ce qu'il sait faire de mieux, marquer. Au final, il marque un doublé, frôle un but historique d'une talonnade improbable et a donné un nombre non négligeable de bons ballons à ses partenaires. 

Di Maria : L'Argentin a joué tout en accélérations ce dimanche soir et n'a pas tout réussi, loin de là. S'il a régulièrement fait mal balle au pied, il a aussi perdu un nombre important de ballons et parfois agacé sur certains choix loin d'être évidents. On peut également regretter sa tendance à ne pas vouloir frapper alors qu'il s'est souvent retrouvé en très bonne position pour le faire. Il finit en revanche très bien le match et son impact dans le jeu a grandi au fur et à mesure de la partie. Logiquement, il conclut donc son match par une passe décisive pour Ibra, un joueur qu'il a énormément recherché.


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