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ASSE/PSG (1-3) en cinq remarques

Publié le jeudi 3 mars 2016 à 14:56 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 3-1 à Saint-Etienne en quarts de finale de la Coupe de France. Retour sur le match en cinq points.

Paris a écrit le match

C'est probablement la plus grande différence entre le match à Lyon dimanche et celui à Saint-Etienne ce mercredi soir : le PSG n'a pas subi les événements, il a même écrit l'intégralité du scénario du match, sans pour autant le dominer et le gérer comme il a pu le faire durant cette saison. Si l'OL avait su faire exploser le PSG sur ses temps forts, l'ASSE n'a jamais réussi à faire de même et l'intégralité de ses occasions vient d'erreurs parisiennes plus que de réussites stéphanoises. Le lob ou le penalty d'Eysseric découlent directement d'erreurs individuelles de joueurs du PSG durant la première période tandis que les Verts n'ont eu tout bonnement aucune occasion réellement franche en seconde période, plutôt des opportunités mal exploitées, et la défense parisienne a retrouvé une solidité qu'elle avait complètement perdue à Lyon. Offensivement, la musique est en revanche un peu différente mais il ne faut pas nier que le PSG a su marquer quand il le fallait, d'abord d'entrée puis avant la pause. Seuls le penalty bêtement concédés et le poteau de Pastore ont même empêché les Parisiens de vivre un match beaucoup plus tranquille.

3 buts à l'extérieur, une première en 2016

L'attaque parisienne est très rarement muette mais elle peinait toutefois à beaucoup marquer en 2016, notamment à l'extérieur où les Parisiens n'avaient plus inscrit trois buts dans un même match depuis 2 mois et demi, soit le samedi 19 décembre dernier à Caen. Si les prestations à Caen (0-3) et à Saint-Etienne (1-3) n'ont strictement rien de comparable en terme de jeu, c'est malgré tout une bonne nouvelle de voir l'équipe parisienne scorer trois buts à l'extérieur, sur trois types d'actions bien différentes : une action collective, un coup de pied arrêté en deux temps et un exploit individuel. On peut d'ailleurs noter dans cette première prestation à trois buts le retour d'un certain réalisme puisque les Parisiens n'ont eu que 5 occasions franches au total. 

Pastore, un match complet attendu depuis 4 mois et demi

Bien évidemment, la sortie imprévue de Matuidi fausse un peu la logique des remplacements parisiens mais, quand Blanc a ensuite préféré sortir Cavani plutôt que Pastore, l'entraîneur parisien a aussi témoigné de sa confiance envers la forme de l'Argentin. Ce dernier s'est déclaré content de retrouver le chemin de la forme et sa bonne fin de match témoigne en ce sens. Complètement cramé en 45 minutes à Lyon, il a tenu le match complet cette fois-ci et réussi ainsi cet exploit pourtant modeste pour un footballeur : pour la première fois depuis le Bastia/PSG du 17 octobre dernier, Javier Pastore a joué l'intégralité d'un match. On lui souhaite désormais de continuer et, après avoir beaucoup galéré physiquement, il devrait profiter des nombreuses blessures qui touchent les autres joueurs pour enchaîner les matches. La roue tourne, et pas que pour Franck Ribéry.

Ibra pour Cavani, un combinaison qui marche

L'année 2016 d'Edinson Cavani peut se résumer à des montagnes russes tant l'attaquant uruguayen passe par tous les états depuis le début de l'année civile, tour à tour mis au ban du groupe, puis remplaçant avant de devenir sauveur contre Chelsea et buteur depuis. Dans ce parcours des plus instables, il peut en revanche compter sur un homme auquel on l'a souvent opposé, Zlatan Ibrahimovic. Sur les 4 buts marqués par l'Uruguayen en 2016, le Suédois s'est retrouvé à trois reprises comme passeur décisif, Di Maria étant le 4ème. A chaque fois, le but est très semblable avec une course en profondeur de Cavani qu'Ibra sait lire et utiliser pour lui donner un bon ballon. Et si Cavani n'a pas encore marqué de la tête, son autre point fort, il a en tout cas retrouvé sa capacité à aller marquer suite à ses appels en profondeur. Reste désormais à trouver d'autres joueurs qu'Ibra pour le servir.

Un parcours de Coupe de France des plus compliqués

Durant ses années de galère, aussi appelé «l'ère Colony Capital», le PSG s'est souvent retrouvé en finale de Coupe de France par la grâce de parcours jalonnés de matches face à des équipes amateurs, le match le plus dur de la compétition étant alors d'assez loin la finale. Cette chance au tirage s'est visiblement bien envolée puisque Paris aura joué 4 clubs de Ligue 1 en 5 matches s'il va en finale au Stade de France, un stade où il a de fortes chances de rencontrer Sochaux (L2) et surtout Marseille (L1). L'an passé, le parcours avait déjà été similaire avec 6 clubs professionnels rencontrés (5 de L1, 1 de L2) mais l'ensemble du parcours avait été réalisé à domicile. Cette fois-ci, la difficulté se corse avec deux déplacements consécutifs pour les quarts et les demi-finales. Pour accrocher sa 10ème Coupe de France et ainsi égaler le record de victoires, le PSG va donc devoir se faire mal.


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