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ASSE/PSG (1-3), les performances individuelles

Publié le jeudi 3 mars 2016 à 0:55 par Matthieu Martinelli
Le PSG s'est imposé 3-1 à Saint-Etienne en quart de finale de la Coupe de France, retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Sirigu : Présent dans les airs, solide sur sa ligne et très correct dans sa distribution au pied, le portier italien a livré une prestation satisfaisante pour son retour comme titulaire. Seul un penalty d’Eysseric en fin de 1ère période l’aura empêché de conserver sa cage inviolée.

Marquinhos : Aligné côté droit, le défenseur central brésilien a livré un match bien compliqué à juger. Peu présent offensivement durant le match après des débuts pourtant prometteurs dans ce rôle, il parvient malgré tout à inscrire un but. A son crédit, il faut tout de même préciser que Galtier avait fait du bouclage des couloirs une priorité, gênant ainsi les éventuelles vélléités offensives du Brésilien. Défensivement, il a fait le travail sans trembler et, globalement, il n'est pas apparu spécialement à l'aise dans ce rôle de joueur de couloir.

Thiago Silva : Trois jours après sa plus mauvaise performance depuis des mois, le capitaine parisien aura apporté quelques réponses, sans toutefois atteindre le niveau stratosphérique qui était le sien jusqu’à peu. Quelques dégagements ratés en 1ère mi-temps, symboles d’une sérénité pas totalement retrouvée, viennent ainsi ternir un match globalement maîtrisé, marqué par plusieurs interventions importantes en fin de match lorsque les Verts cherchaient à revenir au score.

David Luiz : Après un match catastrophique à Lyon, il s'est globalement repris mais n'a pas retrouvé la sérénité et le niveau de performance qu'il a pu afficher en début de saison. Il s'est surtout contenté d'éteindre Soderlund dans un duel acharné comparable à celui qu'il devrait mener la semaine prochaine contre Diego Costa. Avec un Kurzawa très offensif et lui offrant un espace non négligeable à surveiller, il a assuré comme il a pu mais a aussi connu quelques absences. A la relance, il n'a pas refait les erreurs de débutants de dimanche mais n'a pas retrouvé son jeu long pour autant, et ce même si c'est lui qui trouve parfaitement Ibra d'une belle passe verticale sur l'ouverture du score. 

Kurzawa : Alors qu’il semblait sur une trajectoire ascendante depuis l’automne, l’ancien Monégasque est retombé dans certains de ses travers ce soir : beaucoup de ballons trop facilement rendus, une maîtrise très aléatoire des appels dans son dos, et un penalty idiot concédé en fin de 1ère mi-temps qui relança des Stéphanois pourtant guère menaçants. Forcément décevant alors que ses prestations récentes laissaient entrevoir un changement de hiérarchie sans heurts à ce poste.

Thiago Motta : Passé au travers comme ses deux compères du milieu au Parc OL dimanche, l’italo-brésilien n’a guère rassuré ce soir. Quelques passes inhabituellement mal assurées et surtout, de façon plus surprenante, une incapacité à donner du rythme au jeu parisien comme si, conscient de ses limites physiques, il ne voulait pas engager l’équipe dans un tempo trop soutenu qui irait contre son souci de s’économiser. Quoi qu’il en soit, on l’attend à son meilleur niveau à Londres dans une semaine, et seule sa performance à Stamford Bridge nous dira si la gestion de sa condition physique a été optimale ces dernières semaines.

Rabiot : Une nouvelle fois, et cela devient récurrent ces derniers temps, le jeune milieu parisien a déçu. Des difficultés dans les duels relativement étonnantes tant on pensait que l’ex-Toulousain s’était étoffé physiquement à l’automne mais très pénalisantes pour l’équipe car offrant des situations de contre aux Stéphanois. Beaucoup de mal également à dicter le jeu, avec bien souvent le choix de la passe « facile » (non sans avoir touché le ballon plusieurs fois au préalable), à l’origine d’une possession parisienne redondante et confinée autour de le médiane pendant de larges moments du match.

Matuidi : C’était le Matuidi des (très) mauvais jours ce soir : sans impact sur le plan défensif et facultatif puis nuisible avec ballon, son déchet technique atroce du début de la 2ème mi-temps jusqu’à sa sortie sur blessure tuant dans l’œuf chaque développement d’action parisienne. Remplacé par Stambouli, comme toujours volontaire mais limité. Il a au moins joué simple, contrairement à Matuidi, et a même réussi une belle passe en profondeur pour Ibra. 

Pastore : Pour son grand retour comme titulaire, le meneur argentin a livré une performance plutôt encourageante. Quelques pertes de balle évitables à la suite de passes « forcées » en 1ère mi-temps mais une réelle montée en puissance tout le long du match, ce qui constitue en soi une très bonne nouvelle tant l’Argentin avait paru essoufflé en fin de match contre l’OL. A ce titre, sa disponibilité et sa volonté de jouer vite auront aéré le jeu parisien après la pause, et quelques sucreries techniques dont il a le secret (un sombrero et un petit-pont) sont venues donner un peu de vie à un match parfois bien terne.

Cavani : Un but sur sa seule occasion du match, des remises globalement justes techniquement et une activité défensive constante pour bloquer le très offensif latéral droit stéphanois Kevin Malcuit. En somme, difficile d’attendre de l’attaquant uruguayen à ce poste plus que ce qu’il a montré ce soir. On peut éventuellement lui reprocher quelques mésententes avec Zlatan mais les responsabilités sont partagées. Remplacé par Lucas en fin de match qui a eu le temps de marquer un but superbe et ainsi mis fin au suspense.

Ibrahimovic : Le géant suédois a vécu un match en plusieurs temps et a parfois donné l'impression de jouer à l'économie. Il a ainsi montré peu d'efforts dans le repli, a régulièrement été pris au piège du hors-jeu (même si c'était parfois injustifié) et ne s'est pas vraiment montré dans la surface adverse. Il se retrouve malgré tout largement impliqué sur les deux buts et a notamment su lire le bon appel de Cavani devant lui pour le servir magnifiquement sur l'ouverture du score. Dans le jeu, il a tenté d'organiser les offensives parisiennes, avec plus ou moins de réussite, mais ne s'est pas caché dans ce domaine. 


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