Avant la réception du PSG, les bons mots du SCO d'Angers

Alors qu'aucun parisien ne s'est exprimé avant la rencontre (la conférence de presse de Laurent Blanc a été annulée en raison de la COP21 à Paris), les Angevins ont été très présents devant les micros de la presse et ils ont alterné entre humour et ambition.

Premier à se présenter devant la presse, l'entraîneur Stéphane Moulin a donné le ton quand il a fallu évoquer la rencontre : « On peut tous avoir, à un moment donné, une faille. L’année dernière, à la même époque, Paris était tombé à Guingamp (0-1) dans un contexte un peu similaire au nôtre. Ça doit nous donner des idées et nous pousser à réaliser l'irréalisable. Jouer simplement le match ne m'intéresse pas, bien que ça soit plaisant, mais on doit avoir d'autres envies que celle de jouer. » Avant d'ajouter : « Après, si on ne peut pas faire autrement, on fera comme tout le monde... » Mais c'est quelques secondes que l'entraîneur du SCO a lâché la meilleure phrase de sa conférence : « Pour battre le PSG, il va falloir grimper l’Himalaya mais si on veut le gravir en tongs, ça va être compliqué. Il va donc falloir bien se chausser. »

Après le coach, c'est le milieu défensif Romain Saïss qui s'est présenté devant la presse et l'ambition était là aussi présente, avec une petite pointe de sarcasme en plus : « J'ai vu dans une conférence de presse que Laurent Blanc avait dit qu'il avait fait sortir Cavani contre Troyes parce qu'il y avait le match de mardi contre Angers (rires). Je ne sais pas si beaucoup de leurs joueurs savent où c’est Angers mais bon… si ils ne le savent pas, on va leur faire découvrir de la meilleure des manières j’espère. »

Dernier à se présenter, le défenseur central Romain Thomas ressort la carte de l'humour pour évoquer la rencontre : « On a plus de cartes entre nos mains que dans un tirage du loto. On est acteur du match et dans un tirage de loto on ne maitrise rien tandis que sur un match de football, on peut éviter de faire certaines erreurs. » Mais là aussi, l'ambition revient vite quand il faut évoquer son possible duel face à Ibrahimovic : « Je ne vais pas le regarder jouer. Je vais être concentré comme d’habitude. Je vais essayer de l’embêter, qu’il se dise : "C’est qui celui-là ? Ce Breton derrière moi, je ne le connais pas et il est en train de m’emmerder !" »

Il reste désormais aux Angevins de joindre la parole aux actes, ce qui ne sera pas la partie la plus simple.