Présent devant la presse avant la finale de la Coupe de la Ligue, Laurent Blanc est revenu sur le contexte qui entoure cette finale face au LOSC. Et il a aussi inclus celle face à Marseille du 21 mai prochain.
Une finale pour remobiliser les troupes ?
«De mobiliser, oui. Je n’aime pas le mot remobiliser. On ne s’est pas laissés aller. Le championnat est gagné. Ils seront mobilisés pour la finale de samedi soir et pour la finale (de Coupe de France) du 21 mai. Il faut les jouer pour les gagner. Mais toujours avec un profond respect pour l’adversaire. Mais, eux comme nous voudront gagner ce match-là. C’est bien d’avoir des finales, c’est ce qu’on veut voir. J’espère que l’enjeu ne va pas tuer le jeu. On a eu trois jours pour se préparer. C’est peu. »
Lille, l’adversaire français le plus dur à affronter du moment ?
«Je serais tenté de te dire oui car si on se réfère aux stats, Lille est sur une très bonne série. Je les ai vus jouer 2 ou 3 fois, ils ont un équilibre et une force physique qui mettent à mal tous les adversaires qu'ils rencontrent. C'est l'équipe en forme du moment.Une finale reste un contexte particulier. Lille sera un adversaire coriace. Ce sera un peu la teneur de mon discours : il faudra avoir des valeurs importantes pour gagner ce match. Le LOSC va obliger le PSG à être fort physiquement car Lille est frais physiquement, plus que nous car on a joué plus de rencontres. Cette équipe tourne à plein. J’espère qu’on aura les moyens physiques et mentaux afin de pouvoir jouer notre jeu lors de ces deux finales.»
Boufal, le plus grand danger pour le PSG ?
«Il y aura des joueurs de talent. Le plus important reste l’équipe. Ils ont trouvé un équilibre, certains élément font la différence mais d'autres font qu'ils sont costauds défensivement. Fred Antonetti a trouvé un style de jeu qui convient parfaitement. L’équipe tourne à plein régime. Elle est encore fraîche physiquement. Ce qui n’est pas notre cas.»
Le PSG spécialiste des coupes nationales, une explication ?
«Je ne sais s’il y a une explication rationnelle. Il y a quelques équipes qui doivent être spécialistes, comme Saint-Etienne et Marseille. Ce sont les fortes équipes qui sont spécialistes des Coupes. On en a gagné quelques-unes et on ne veut pas s’arrêter là. On veut gagner demain et le 21 mai. Si on y arrive, on sera peut-être le spécialiste des spécialistes des coupes (sourire).
Un PSG plus vulnérable qu'après l'élimination contre le Barça ?
«Cette finale n’arrive pas dans le même contexte que l’an dernier. La déception est la même car on était éliminé de la Ligue des Champions mais l’an dernier, nous n’avions pas bouclé le championnat. On avait pris des points de retard et on avait des adversaires au rythme rapide. Les deux matches à enjeux que nous avons sont deux finales. J’espère que nous aurons les moyens physiques et mentaux pour jouer cette finale. Si c’est le cas, je pense que nous pourrons bien figurer dans ces deux rencontres. »
Un échec si le PSG ne gagne pas les deux coupes ?
«On va attendre les résultats des deux coupes pour parler d’échec ou de demi-échec. Pour le moment, je ne peux pas répondre. Si on se réfère à ce que nous avions dit en début de saison, mais je ne me protège de rien du tout, l’objectif était de gagner une des deux coupes et nous sommes en finale des deux coupes. Si on n’en gagne pas une alors oui, c’est sûr ce sera un échec, mais il faut d’abord les jouer.»
La pelouse du Stade de France en bon état :
«Je n'ai jamais vu la pelouse aussi belle au Stade de France. Vous l'avez vue ? C'est une très bonne nouvelle. Même le jour de l'inauguration, elle n'était pas belle comme ça. Si l'Euro se jouait tous les deux ans en France, on aurait une belle pelouse. Mais c'est une très bonne chose.»
