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Blanc s'explique (presque) sur sa gestion de Cavani et Aurier contre Nice

Publié le dimanche 3 avril 2016 à 18:40 par Philippe Goguet
Tous deux rentrés tardivement de sélections, Edinson Cavani et Serge Aurier n'ont toutefois pas connu le même sort puisque l'un était en tribunes quand l'autre a joué une demi-heure. Blanc s'est expliqué, ou presque.

Premier match après la trêve internationale, PSG/Nice a vu Paris renouer avec la victoire au Parc des Princes, une première depuis février et PSG/Reims (4-1) mais quelques épisodes plus ou moins positifs et liés à la rencontre ont été à noter. Attendu dans le groupe, Serge Aurier n'était finalement pas présent tandis que Cavani, lui aussi rentré tardivement, a joué un peu. En conférence de presse, après le match, Laurent Blanc s'est donc expliqué sur les cas des deux joueurs.

Concernant le latéral droit ivoirien, il ne s'agissait pas d'une sanction selon Blanc, contrairement à ce qui avait été imaginé au départ : «On a fait ce choix parce qu'il a fait deux matches avec sa sélection (ivoirienne, ndlr). C'est ce qu'on avait prévu pour certains joueurs qui ont beaucoup voyagé, ceux qui étaient en décalage horaire, ceux qui ont joué les deux matches.» Effectivement, Aurier a joué deux matches avec la Côte d'Ivoire et était encore mardi soir au Soudan pour un match compliqué (match nul 1-1). 

Comme d'autres, il n'est rentré que jeudi matin après quelques péripéties et il s'est entraîné à part avec Cavani, lui aussi utilisé par sa sélection, mais bien présent dans le groupe contre Nice. Mieux, l'Uruguayen a même joué la dernière demi-heure. Quand il s'est agi de justifier la présence de l'attaquant et pas celle du défenseur, Blanc a préféré botter en touche : «On ne va pas expliquer pourquoi lui joue, pourquoi lui ne joue pas... Il a joué deux matches avec l'Uruguay, il est arrivé à 11 heures jeudi matin. A chaque fois, c'est sur des joueurs bien précis que vous m'interrogez, pourquoi vous ne me parlez pas du petit Ongenda, qui a débuté, ou de Christopher Nkunku ?»

Légèrement coincé dans sa logique concernant les internationaux, l'entraîneur parisien va toutefois confesser avoir fait une exception pour un joueur en particulier : «Marquinhos. Mais on s'est permis de l'aligner parce qu'il n'a pas joué les deux matches. Normalement il aurait dû être au repos, on a pris un petit risque mais il est jeune et récupère vite.» Pas utilisé depuis son départ à la mi-temps contre Troyes, Gregory Van der Wiel a dû apprécier. Et pour lui, la fin de saison s'annonce particulièrement pénible alors qu'il semble acquis qu'il va partir en juin.


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