Cavani le dyonisien

"Edinson CAVANI", "Edinson CAVANI", "Edinsoooon CA-VA-NI". C'est un refrain que l'on commence à connaître lors des finales disputées par le Paris Saint Germain. En effet depuis son arrivée dans la capitale, El Matador a toujours marqué lors du dernier match de coupe, au moins lorsqu'il débute le match. 

Son transfert à Paris durant l'été 2013 avait été annoncé en grande pompe et faisait office de cadeau d'adieu de Leonardo (et de sa filière italienne) avant de quitter le club. Cavani débarque avec une réputation de tueur devant les buts et surtout avec l'étiquette de la transaction la plus chère de l'histoire du championnat de France. Grosse pression et grosse responsabilité, puisque son compère d'attaque Ibra sort d'une saison exceptionnelle avec 30 buts inscrits. Puisqu'il est difficile voire impossible d'exister aux côtés de Zlatan en championnat, El Matador décide de se distinguer en coupe (de la Ligue et de France) mais pas pendant n'importe quel match, non Cavani fait les choses correctement et désigne la finale de chaque épreuve comme sa rencontre. 

Dès sa première saison il signe donc un doublé en finale de Coupe de la Ligue face à l'Olympique Lyonnais (2-1), une belle réponse alors qu'il vivait une année durant laquelle il n'a pas été épargné par les critiques. La saison suivante, il permet au club de conserver son trophée grâce à un nouveau doublé. Cette fois la victime se nomme Bastia (4-0) et le Matador, entré en jeu en cours de rencontre, finit le travail. Quelques semaines plus tard, alors que Zlatan loupe sa finale, Edi marque d'une tête puissante l'unique but de la rencontre en finale de coupe de France face à Auxerre (1-0).

Cette saison, il a dérogé pour la première fois à la règle en finale de coupe de la Ligue et pour cause : il n'a pris part à la rencontre qu'à partir de la 90e minute. Certains diront qu'il s'est préservé pour la confrontation de ce soir face à l'OM durant laquelle il a repris ses bonnes habitudes. Lancé par Ibra, il marque encore une fois lors d'une finale de coupe (4-2) jouée au Stade de France. Loin des stats pharaoniques d'Ibrahimovic, Edi montre qu'il est malgré tout un grand attaquant en marquant à chaque finale qu'il joue.