Coman livre son plan pour faire déjouer l'attaque du PSG

Formé au PSG, Kingsley Coman va affronter son club formateur sous les couleurs du Bayern Munich en finale de la Champions League ce dimanche soir au stade de la Luz de Lisbonne, au Portugal. S'il a concédé en conférence de presse que « c'est une très belle chose, un rêve de gosse », le joueur de 24 ans, qui a rappelé sa détermination à remporter la C1, ne souhaite toutefois pas pas se laisser distraire par ses années de jeune joueur au Camp des Loges : « Actuellement je ne pense vraiment pas à mon passé et au PSG. Je ne pense qu’à la finale, je veux vraiment la gagner. Mon cœur est 100% Bayern ».

Le PSG s'est malgré tout forcément retrouvé au coeur des questions posées puisque c'est le futur adversaire du Bayern Munich et Coman a notamment estimé que « c’est un peu trop tôt pour dire » que le club parisien appartient déjà aux très grands clubs. Selon lui, cela se juge sur le plus long terme : « Cette année, ils ont fait un très beau parcours, ils sont en finale, c’est mérité mais pour savoir si une équipe est aussi un grand club, je pense que ça se mesure sur cinq, dix ans ». 

« Laisser le moins d’espaces possibles »

Kingsley Coman s'est ensuite projeté de manière plus concrète sur le PSG/Bayern à venir et a expliqué comment faire déjouer la ligne d'attaque parisienne qui devrait être constituée de Neymar, Kylian Mbappé et Angel Di Maria : « On va devoir défendre tous ensemble, laisser le moins d’espaces possibles, se battre sur tous les ballons et qu’on n’offre aucune situation facile. C’est un trio offensif de qualité mais on a aussi nos armes. Je pense que ça sera un match ouvert mais on espère marquer plus qu’eux ». 

Avant de se focaliser de manière plus précise sur Mbappé, son coéquipier en équipe de France et qu'il connaît donc bien : « J’ai joué plusieurs fois avec lui donc je vais essayer de donner des conseils mais le coach et la vidéo vont aussi nous aider à l’arrêter lui et l’équipe. C’est comme contre Messi, on espère qu’il fera le moins bon match possible, qu’on lui mette le plus de pression possible pour qu’il touche moins le ballon mais il fait partie de ces joueurs qui peuvent faire la décision sur une action ».