Si la presse française a évalué les joueurs du PSG, la presse anglaise a également fait de même et les différentes dans les notes attribuées sont parfois très surprenantes.
La presse française pas tendre
Le PSG a globalement loupé sa rencontre contre Manchester City et la presse française du jour est plutôt dure avec les joueurs parisiens dans ses fameuses notes. La moyenne des joueurs du PSG dans l'Equipe est de 4,9 tandis qu'elle monte à peine à 4,5 dans Le Parisien et, globalement, les joueurs les plus mal notés sont Aurier, David Luiz, Matuidi ou encore Di Maria. City n'a toutefois pas beaucoup plus brillé et la moyenne des notes des Sky Blues dans le journal sportif est à peine meilleure avec 5,1 de moyenne.
Les journaux anglais, eux aussi présents pour le match vu la nationalité de l'adversaire, ont quant à eux eu une appréciation très différente de la rencontre.
The Independent (généraliste) : même écart moyen mais des notes bien différentes
The Independent, quotidien généraliste considéré comme sérieux, donne par exemple la même note à Aurier, Matuidi ou encore Thiago Silva, soit 5/10, quand David Luiz et Di Maria arrivent à récupérer 6/10. Dans lesc commentaires, il est indiqué que le chevelu brésilien s'en est bien sorti après son carton jaune précoce tandis que l'Argentin est félicité pour ses « key passes » qui montrent des aperçus de son talent. Mieux, Thiago Motta, Adrien Rabiot ou encore Edinson Cavani obtiennent même un 7/10 et aucun joueur n'a en-dessous de 5/10. Thiago Silva est donc le pire Parisien, certes à égalité avec d'autres mais le plus mauvais sur le terrain est côté anglais puisque Fernando récolte un 3/10. En moyenne, l'équipe de Manchester City obtient un 6/10 et c'est le seul point commun entre L'Equipe et The Independent : l'écart des notes entre les deux équipes est le même avec 0,2 point en faveur des Sky Blues.
Di Maria meilleur joueur pour le Daily Mirror et le PSG meilleur que City
Du côté des tabloïds, c'est assez variable selon les cas et deux d'entre eux ont une vision assez différente du match. Le Daily Mail est celui qui se rapproche le plus de la presse française : Thiago Silva a 7/10, Motta également, tandis que Matuidi a la plus mauvaise note avec Aurier (5/10). En attaque, comme dans tous les quotidiens anglais, Cavani est plutôt bien noté avec 6,5 et est le meilleur attaquant. Pour le Daily Mail, le meilleur joueur est Fernandinho (7,5) et l'écart moyen général reste aussi de 0,2 en faveur de City (6,2 contre 6,0).
Dans le Daily Mirror, on trouve en revanche les notes les plus folkloriques de la soirée puisque le meilleur joueur est tout bonnement Angel Di Maria pour le tabloïd ! Il obtient 8/10, comme Joe Hart, soit le double ou plus de ses notes françaises (4 et 3). A part cette aberration, on retrouve Thiago Silva, Maxwell, Rabiot et Cavani avec les meilleures notes, soit 7/10, comme Fernandinho, Agüero ou De Bruyne dans le camp d'en face. Mais la différence vient surtout de la moyenne totale : le PSG arrive à 6,2 quand City n'a que 5,9, soit le contraire de tous les autres journaux !
L'Angleterre plus généreuse que la France
Quand les notes sont prises de façon globale, une évidence saute aux yeux : les Anglais surnotent d'environ un point par rapport aux Français. Sur les joueurs parisiens, la note moyenne est surélevée de 1,3 point quand elle l'est de 0,9 sur les joueurs anglais. Cela confirme aussi une vieille tendance : la presse nationale de chaque pays serait donc plus dure avec ses propres joueurs.
Pour certains joueurs, l'écart est même énorme : Di Maria a 3 points de plus dans la presse anglaise quand Cavani est également surnoté de 2,3 points. Au contraire, Thiago Silva est mieux noté de 0,2 point par la presse française que la presse anglaise, et ce malgré la surnotation générale de 1,3 point constatée chez les journalistes anglais ! A côté de lui, David Luiz profite à fond de la différence de notation avec 1,7 point de plus de l'autre côté de la Manche. Finalement, seuls les gardiens obtiennent une note similaire entre les deux pays : Trapp a eu 5 à peu près partout quand Hart a enchaîné les 7.
