Au terme d’une rencontre globalement maîtrisée, le PSG s’est défait d’Angers au Parc des Princes (2-0). Retour sur la victoire parisienne en cinq enseignements.
Galtier n’a pas oublié sa défense à trois
Christophe Galtier l’a dit à plusieurs reprises, son PSG garde plusieurs visages. C’est dans une configuration familière qu’il s’est présenté face à Angers ce mercredi. Pour son retour sur la pelouse du Parc des Princes, Danilo a pris place en défense avec Sergio Ramos et Marquinhos. Les trois hommes se sont souvent relayés de droite à gauche au cours de la rencontre et ont ainsi permis à Mukiele et Bernat d’évoluer un cran plus haut, ce qui a notamment pu porter ses fruits pour le premier cité, passeur décisif sur les deux buts parisiens.
Si l’entraîneur du club de la capitale n’a pas encore dévoilé un troisième système pourtant réfléchi, il a aussi montré qu’il ne s’est pas encore arrêté sur l’un de ses schémas, continuant d’alterner au fil des rencontres.
Ekitike enchaîne devant les buts
Aligné d’entrée aux côtés de Neymar et de Messi en attaque, l’attaquant de 20 ans a de nouveau bien su profiter du temps de jeu accordé. Buteur dès les premières minutes de jeu, l’avant-centre prêté par Reims a inscrit son 4e but sur ses 5 derniers matchs disputés avec le PSG. Au fil des matchs, il confirme sa bonne dynamique enclenchée depuis la reprise.
Si le PSG n’a pas particulièrement brillé, c’est un Ekitike souriant qui s’est présenté au micro de Canal+ dans la foulée du coup de sifflet final : « Je joue, j’enchaine, j’ai de la confiance et je marque, c’est vrai. Rien à dire de plus. Je dois continuer comme ça. Je suis content, surtout qu’il y a la victoire au bout. Nous effaçons un peu le match de Lens avec cette victoire. »
Paris ne rassure pas vraiment
Le PSG n'a pas encaissé de but pour la première fois depuis la reprise des compétitions de club mais c'est plus lié à la maladresse des Angevins qu'à une montée en puissance du club de la capitale. Si la première période a été des plus correctes malgré un rythme un peu lent avec un but, plusieurs occasions franches et aucune concédée, la seconde a montré un PSG toujours aussi emprunté.
Incapable d'enchaîner trois passes vers l'avant pendant près de 25 minutes, soit jusqu'au but du break de Messi, les troupes de Galtier ne parvenaient pas non plus à garder le ballon pour s'éviter d'être mis en danger. Le SCO leur a imposé le profil du match, comme Strasbourg il y a deux semaines, et le signal n'est pas bon alors que les deux équipes sont... les deux dernières du classement de L1. Dans le jeu, Paris ne s'est pas relancé ce mercredi.
Mukiele, passeur inspiré
Si Hakimi est au repos, ce n’est pas le cas de Mukiele. Reconduit sur le flanc droit, le défenseur de 25 ans a sans doute livré sa meilleure copie depuis son arrivée dans la capitale. D’abord à la dernière passe pour Ekitike tôt dans la partie, le numéro 26 parisien a vu sa très grosse activité offensive être récompensée une deuxième fois en fin de match en remisant un bon ballon à Messi.
Dans la lignée de ses derniers matchs, l’ancien pensionnaire du RB Leipzig confirme sa montée en puissance et s’impose comme une sérieuse alternative pour Galtier à un peu plus d’un mois de la réception du Bayern Munich en huitième de finale de Ligue des Champions.
Paris se donne de l'air au classement
Tombé pour la première fois de la saison à Lens le 1er janvier dernier, le PSG reprend vite son avance au classement. Malgré une prestation à moitié convaincante, le champion de France en titre s'est vite redonné de l'air en voyant Lens être accroché par Strasbourg dans le même temps (2-2).
Résultat des courses, le club de la capitale reprend six points d'avance sur son dauphin et creuse de nouveau l'écart, même dans un soir sans paillettes.
