Galtier : « Je n’aurais jamais imaginé une 2e partie de championnat aussi difficile »

Cette victoire à Troyes (3-1) fait sans doute le plus grand bien, non ?
« Oui ! Évidemment que ça fait du bien. Ces derniers temps, c’est difficile à domicile et un peu mieux à l’extérieur. Nous arrivons à des matches non pas décisifs mais déterminants pour l’obtention du titre. Nous ne devons pas lâcher. Nous suivons les résultats. Lens s’est rapproché grâce à sa victoire contre Marseille (2-1) samedi soir. Il fallait gagner. Je trouve que nous avons été sérieux, disciplinés. Notre victoire est logique même si l’on peut regretter le but encaissé. Dans cette période suivant notre grosse contre-performance contre Lorient (défaite 3-1), il fallait l’emporter. Nous l’avons fait de bonne manière selon moi. »

(Thierry Henry) On a vu Vitinha prendre plus la profondeur en seconde période. C’était ce que vous lui demandiez en l’appelant à plusieurs reprises sur le bord du terrain ?
« Oui, je l’appelais pour qu’il prenne la position entre le piston et le central. Avec une animation différente en l’absence de Leo (Messi), il fallait que nos milieux puissent se projeter plus. Nous avions identifié une zone dans laquelle Baldé se relâchait régulièrement. Il y avait une supériorité numérique à créer grâce à Warren (Zaïre-Emery) et Vitinha. C’était voulu et nous l’avions travaillé. Ça va un peu contre-nature parce que Viti’ est un joueur qui aime toucher le ballon et reste plutôt en soutien. Il a fallu le pousser à prendre la profondeur mais ça lui a et nous a réussi. »

Imaginiez-vous ne serait-ce qu’un dixième de tout ce qu’il s’est passé depuis votre signature à Paris l’été dernier ?
« Je veux commencer par dire que je suis très heureux d’être l’entraîneur du PSG. Croyez-moi. Je sais que c’est difficile. Je n’aurais jamais imaginé que nous aurions une deuxième partie de championnat aussi difficile, avec autant d’absences et des blessures importantes qui ont stoppé la saison de certains. Nous ferons un bilan à un moment donné mais l’objectif reste avant tout d’aller chercher le titre. Je le répète mais je suis ravi d’être l’entraîneur du PSG. »

On vous a vu énormément discuter avec Luis Campos avant et après la rencontre. Une habitude, mais de quoi parlez-vous ?
« Nous parlions des cinq derniers matches avant la rencontre, et donc des quatre restants après le coup de sifflet final. Pas plus, pas moins (sourire). »