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La reprise, Messi, Mbappé, Bernat, la Coupe, etc, la conf' de Pochettino avant Vannes/PSG

Publié le lundi 3 janvier 2022 à 8:07 par Arthur Verdelet et Fouzia
Mauricio Pochettino était présent en conférence de presse ce dimanche à la veille de Vannes/PSG. Il a notamment été question de la compétition, du match en question, de l'absence de Messi et Bernat ou encore de la coupure hivernale.

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Que peut-on vous souhaiter pour l'année 2022 ?

« D’accomplir tout ce que nous voulons, tout ce que nous souhaitons. De l’espoir et surtout le principal : la santé. Et aussi de gagner chaque match, si c’est possible. »

C’est la première vraie coupure depuis votre arrivée, sans matchs internationaux. On imagine que ça vous a fait du bien à tous ?

« C’était très important pour les joueurs et pour le staff aussi. C’était essentiel de couper, de se reposer, de passer du temps en famille, dans ces temps difficiles. Et maintenant, avec toute cette énergie, il faut se préparer aux échéances à venir qui sont très excitantes : la Coupe de France, le championnat et bien sûr la Ligue des Champions. Nous avons hâte de retrouver la compétition. »

En parlant de Coupe de France, lors du dernier tour, vous aviez fait jouer quelques jeunes Parisiens. Est-ce une volonté du staff de donner comme rôle aux joueurs plus expérimentés d’encadrer les plus jeunes ?

« C’est toujours une question d’équilibre, et de façon de partager et d'échanger entre eux, d’abord en dehors du terrain et ensuite sur le terrain. Ça fait évidemment partie des responsabilités des joueurs plus expérimentés de transmettre et d’aider. Quant au jeunes, ils doivent bien sûr montrer qu’ils méritent de jouer et de faire partie de l’équipe première. Demain sera une bonne opportunité pour impliquer les jeunes et leur offrir peut-être la chance de jouer. »

EN CONFÉRENCE DE PRESSE

Cela fait un an, jour pour jour, que vous êtes au PSG, qu’avez-vous appris en tant qu’entraîneur de Paris ?

« Nous avons vécu beaucoup de choses, connu de nombreuses expériences nouvelles. Je pense que la vie est un apprentissage continu, surtout dans le football, où tout va encore plus vite. Je crois qu’il y a eu beaucoup de choses positives, d’autres moins, mais de manière générale, nous retenons que c’est plutôt positif parce que toutes les expériences peuvent servir à s’améliorer dans le futur. »

Deux entraînements au maximum pour certains joueurs, mais aussi des cas de Covid-19 au sein du groupe et l’absence des sud-américains : ce n'est clairement pas une préparation idéale pour affronter Vannes, ce lundi en Coupe de France (21h10), non ?

« Comme je l’ai expliqué lors de ma dernière conférence de presse avant Lorient, il y avait différentes priorités concernant la préparation de ce match. La priorité pour les joueurs mais aussi le staff, était d’être en famille, de bien couper après une année difficile, entre le Covid et avec un calendrier excessivement chargé. C’était fondamental. La plupart des joueurs sont arrivés hier en très bonne forme, en ayant respecté le plan de travail qu'on leur avait donné durant la trêve. Les sud-américains sont arrivés aujourd’hui également. Donc, pour demain (lundi), il n'y aura aucune excuse, l’équipe sera prête et sera la plus compétitive possible. »

Faut-il déjà avoir en tête le huitième de finale de Ligue des Champions face au Real Madrid ?

« La Ligue des Champions est une compétition qui se jouera en février. On aura le temps d’en reparler. La priorité, c’est le match de Coupe de France de demain, puis la reprise de la Ligue 1 à Lyon (dimanche). »

Avez-vous parlé avec Leo Messi, positif au Covid-19 ? Comment va-t-il et pourra-t-il jouer à Lyon ? Plus globalement, quelles consignes donnez-vous aux joueurs pour éviter la propagation du virus dans l’équipe ?

« Ça fait presque deux ans qu'on vit avec ce virus, et je pense que tout le monde sait ce qu'il faut faire pour éviter une contagion. Même si cela fait deux ans, une grande partie de la manière dont fonctionne ce virus est encore inconnue. Par rapport à Leo, il est en contact constant avec nos services médicaux. Quand il sera testé négatif, il pourra rentrer en France. Pour l’instant, nous n’en savons pas plus. Je ne sais pas s'il pourra jouer à Lyon. Tant qu'il ne sera pas négatif en Argentine, il ne pourra pas voyager et rentrer en France. Quand il sera de nouveau autorisé à voyager, nous verrons s’il est en condition de jouer ou non. »

Vous avez toujours dit que vous respectiez tous vos adversaires. Que pouvez-vous dire aux joueurs de Vannes (N2) quand ils voient que le PSG n'a repris l'entraînement que deux jours avant de les affronter ? Auriez-vous accordé le même délai à vos joueurs si vous aviez affronté Lyon ou Monaco en 16e de finale ?

« Votre question ne tient pas compte de la réalité. Les priorités sont ce qu’elles sont, quoi qu’il arrive. Au-delà de notre adversaire, nous prenons toujours les meilleures décisions pour l’équipe, aussi bien à court terme que pour le futur. Je l’ai expliqué de nombreuses fois, le plus important reste la confiance. Confiance que les joueurs ont respecté notre programme de préparation, et confiance absolue en eux pour être le plus compétitif possible demain. Le respect passera par l'attitude que nous montrerons demain sur le terrain, que ce soit Vannes, Lyon ou Monaco. »

Positif au Covid-19, Juan Bernat était présent au Camp des Loges hier, et s'est entraîné à part. Ne craignez-vous pas qu'il ait contaminé le groupe ?

« C'est le risque encouru à l’échelle mondiale dans le milieu du football, où le contact est inévitable, où la cohabitation se fait dans un vestiaire, où le football se joue au contact. C'est clair que le risque de se contaminer est là et qu’il est plus élevé. Mais bon, nous prenons toutes les mesures nécessaires pour éviter qu'un joueur positif n’en contamine d’autres. Je vais me répéter, mais ça fait deux ans et personne ne sait vraiment comment fonctionne ce virus ou comment il se transmet. En deux ans, on n’a pas appris grand-chose. Il y a de nouveaux variants. Je ne suis ni médecin, ni scientifique, ni spécialiste. J’écoute seulement les conseils des professionnels et je fais ce qu’ils nous disent de faire. Nous faisons tout notre possible pour l’éviter, et ainsi pouvoir vivre ensemble du mieux possible et pouvoir continuer à jouer au football en étant le plus performants possible. C’est le mieux que l’on puisse faire de notre côté. »

Quels sont les souhaits que vous formulez pour 2022, pour vous personnellement, et le PSG ?

« Pour la priorité est claire : c’est la santé. Sans la santé, on ne peut profiter de rien dans cette vie. Cela paraît un peu cliché, mais la santé est ce que je souhaite à tout le monde. Pour nos familles, les vôtres, et la famille PSG. Et ensuite, à partir de là, l'objectif nous le connaissons tous : il s’agit de gagner, gagner chaque match et avoir la chance de gagner de grandes choses avec le club. Et également d’être aussi compétitifs que possible, en étant authentiques, heureux, en profitant de ce que l’on aime, de notre passion : le football. Ces deux dernières années, nous avons connu de nombreux drames, en plus de la pandémie. C’est important d’avoir du respect par rapport à cela. 

Nous faisons partie du business du football mais nous devons envisager les choses d’une autre manière. Bien sûr, le sérieux, la responsabilité et l’obligation sont présents, mais c’est loin d’être comparable à un drame. Le football reste un jeu où on peut gagner comme on peut perdre. Nous savons que nous devons avoir une attitude de vainqueurs. Le PSG est un club où l'exigence est de gagner, mais de là à parler de drame, il y a une grande différence. Je tenais à dire que toutes ces choses, tout cela, ne restent que des drames footballistiques, mais pas des drames dans la vie. »

Avant la trêve, on avait vu beaucoup de jeunes. Ce serait logique d'en voir sur le terrain à Vannes ?

« C'est important, comme lors du dernier match de Coupe de France, de donner du temps de jeu aux jeunes. Demain, ce sera une bonne opportunité, d’abord de les réintégrer au groupe et ensuite de leur donner une chance de jouer. Offrir cette continuité sur une courte période est toujours une bonne chance. »

Kylian Mbappé est libre de s'engager où il le veut pour l'été prochain depuis le 1er janvier. Est-ce perturbant pour vous et pour le groupe ? 

« Dans le football, les situations contractuelles n’affectent que ceux qui n’ont pas la maturité suffisante. Kylian est suffisamment mûr et le club sait dans quelle situation il se trouve. Je crois que ce n'est pas un problème. Comme tout le monde, nous espérons que Kylian puisse poursuivre encore de nombreuses années au club. Mais il y a deux parties qui prennent les décisions… Nous espérons que cette année, Kylian continuera à avoir le même niveau de performance et que l’issue sera positive pour tout le monde. »

Certains coachs aiment bien faire une préparation début janvier à la reprise pour préparer la suite de la saison. Est-ce que c'est le cas de votre staff ? Peut-on s'attendre justement à une réathlétisation dans les prochaines semaines en vue de la Ligue des Champions ?

« Oui, justement, cela fait un an que nous sommes là. Nous sommes arrivés le 2 janvier pour signer un contrat, le 3 janvier, nous commencions l’entraînement. Nous avions retrouvé une équipe après 10 ou 11 jours de repos. Il y avait 11 ou 12 blessés. Aujourd’hui, nous sommes dans une meilleure position, avec moins de jours de repos, déjà à préparer un match de Coupe et presque une semaine avant notre match à Lyon. Pour remettre les choses dans leur contexte et répondre à votre question, une équipe comme le PSG doit toujours faire une priorité de la récupération compte du calendrier chargé, comme c’était déjà le cas l’année précédente au retour (du final 8) de la Ligue de Champions, avec de nombreux internationaux.  Nous avions également joué à Saint-Etienne avec seulement deux entraînements. Ça arrive chaque année au PSG. Après le match de Brest, nous devrions aller au Qatar. Je crois que c’est annoncé mais avec la pandémie, on ne peut jamais vraiment confirmer. Finalement, tous les staffs techniques aimeraient avoir du temps pour travailler, pour s’entraîner. Mais les circonstances sont ce qu’elles sont. Nous essaierons de donner à l’équipe la meilleure condition physique possible pour qu’elle ait la force nécessaire au moment opportun de fournir ce petit plus qui pourra faire la différence et nous permettre de gagner. »

La Coupe de France la plus ancienne des compétitions. Que représente-t-elle pour vous ?

« (Il répond en français) C’est la plus ancienne des compétitions ici, en France. Pour moi, c'est comme la FA Cup en Angleterre. J’aime jouer la Coupe de France. Pour moi, c’est la compétition la plus excitante. La ligue 1, c’est important, la Ligue des Champions aussi, mais vous l’avez dit, la Coupe de France est la compétition la plus ancienne. (Il reprend en espagnol) Nous avons un immense respect (pour elle). Nous aimons ce genre de compétitions, affronter des équipes comme Vannes ou ceux que nous avons affrontés lors du dernier tour. Cette compétition respire vraiment le football. »


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