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Le Gazélec peut-il refaire le coup de l'AC Ajaccio en 2013 ?

Publié le dimanche 16 août 2015 à 16:27 par Philippe Goguet
Il y a deux ans pile, l'AC Ajaccio était venu obtenir un point au Parc des Princes grâce à un joli hold-up. Retour sur cet exploit et tout ce qui différencie le Gazélec de l'ACA.

Le modeste Gazélec Ajaccio se déplace ce dimanche au Parc des Princes et il est difficile de ne pas faire le parallèle avec un match qui a eu lieu il y a deux ans face à un autre club corse, l'AC Ajaccio. 

Un point inespéré

18 août 2013, le PSG, champion en titre, reçoit l'AC Ajaccio, modeste 17ème du précédent championnat, et tout laisse à penser que le PSG va étriller le petit club corse, entraîné par un Fabrizio Ravanelli qui vient d'arriver et ne convainc pas vraiment. Sur le terrain, on assiste effectivement à une domination énorme du PSG avec 72% de possession de balle, 38 tirs à 2 et surtout 17 tentatives cadrées à 1 seule. L'attaque-défense dure 90 minutes mais le score final est de 1-1, Pedretti ayant ouvert le score en début de match sur une frappe de loin avant que Cavani n'égalise à cinq minutes de la fin, lui aussi sur un tir en dehors de la surface. 

Ce qu'avait l'ACA et n'a pas le Gazélec

Si l'AC Ajaccio a pu repartir du Parc avec un point, c'est en grande partie grâce à un homme, Memo Ochoa, son gardien mexicain. Si le portier de l'ACA n'était pas des plus réguliers, il était en revanche capable de littéralement prendre feu, comme ce soir d'août 2013. Dans ses cages, et en dehors du but splendide de Cavani, ses réflexes avaient fait la différence et la chance l'avait même parfois aidé, notamment sur un coup de tête terrible de Thiago Silva repoussé par la barre. Ochoa avait donné un point à son équipe, de façon indiscutable, mais le Gazélec n'a pas un international dans ses buts, sans faire injure à Goda, le portier corse.

Outre Ochoa dans les buts, l'AC Ajaccio avait pu s'appuyer sur une équipe déjà largement rompue aux joutes de la L1 voire plus. Les Corses avaient aligné des joueurs comme Mutu, Pedretti, Oliech, Lasne, Mostefa, Bonnart ou encore Zubar. Si le talent n'est pas forcément ce qui les caractérise tous, l'expérience était bien présente. Du côté du Gazélec, seuls Lemoigne, Ducourtioux et Pujol ont l'expérience de la L1.

Un PSG qui a bien changé

Si l'ACA et le Gazélec n'ont finalement à peu près que le fait d'être corse en commun, le PSG de 2013 n'a également pas grand chose à voir avec celui de 2015. Le PSG/ACA avait par exemple marqué les débuts comme titulaire du duo Ibrahimovic/Cavani, le tout dans un 4-4-2 qui n'allait pas tarder à être abandonné. Le PSG de Laurent Blanc était en pleine mue, passant de la projection rapide d'Ancelotti à l'attaque placée permanente du Français. Aujourd'hui, pour la première fois depuis le début de l'ère QSI, le PSG emble prêt dès le début de la saison et s'est offert contre Lyon son Trophée des Champions le plus simple avant de signer une victoire lors de la première journée de championnat, une première depuis cinq ans. 

Le groupe se connaît parfaitement, la Copa America a moins perturbé la préparation du groupe que la Coupe du Monde ne l'avait faite l'an passé et la seule recrue qu'il va falloir réellement intégrer au jeu, Di Maria, n'est pas encore là, offrant à ce PSG un visage qu'il aurait pu présenter il y a quelques mois. En regardant les compositions annoncées, c'est même le promu corse qui a le plus changé cet été. Si le petit poucet veut repartir du Parc avec un point, ou plus, il va vraisemblablement devoir trouver d'autres armes que les cousins de l'AC Ajaccio.


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