Article 

Le match, le penalty, l'agacement de son équipe, la fatigue, etc, la conf' complète de Galtier après PSG/Monaco (1-1)

Publié le lundi 29 août 2022 à 0:33 par Arthur Verdelet
C'est un Christophe Galtier forcément un peu déçu qui s'est présenté en conférence de presse ce dimanche après le match nul contre Monaco (1-1). Il a refait la partie, est revenu sur l'épisode du penalty offert à Neymar par Kylian Mbappé, a commenté les travers du PSG ou encore la forme physique du moment, puis a évoqué le positionnement de Marco Verratti.

Ces premiers point perdus vont-ils calmer les ardeurs selon vous ?
« Je ne sais pas si cela va calmer les ardeurs comme vous le dites. Toujours est-il que nous avons été fortement contrariés par une belle équipe de Monaco. Notamment lors des 35 premières minutes, où Monaco a bien gêné nos premières sorties de balle. Ils ont été très présents sur un plan athlétique pour gagner le ballon. Ils se sont également bien servis de leur qualité dans la transition, à l’image du but qu’ils ont marqué. Nous avons énormément manqué de mobilité, de déplacements. Nous avons beaucoup reçu le ballon dos au jeu et sans mouvement à la construction. Nous n’avons pas assez insisté pendant la première demi-heure de jeu, mais c’était mieux en fin de première période avec une ou deux situations créées. Monaco est venu nous empêcher de jouer tout en jouant bien. C’était vraiment mieux en deuxième période, avec plus de mobilité, plus de disponibilité au milieu de terrain et des attaquants plus hauts. Cela nous a permis de trouver de meilleures relations et de régulièrement gagner le ballon assez haut à la perte. Nous avons donc pu maintenir Monaco sur un bloc très bas. Malgré nos belles occasions, nous n’avons pourtant pas marqué ce deuxième but. Est-ce lié au match de la semaine dernière ? Avons-nous été surpris par l’intensité mise par Monaco, un habitué de ce type de performances ? Peut-être en première période. Cela doit nous servir. »

Neymar a inscrit le penalty qu’il a obtenu. Que s’est-il passé ? A-t-il eu une discussion avec Kylian Mbappé ? La hiérarchie a-t-elle changé ?

« Non, non, la hiérarchie a été établie. C’était bien Kylian en tireur numéro un, et Ney’ en deux. Mais il y a la réalité et l’instant du match. Je constate que Ney’ a tiré le penalty, et que Kylian l’a laissé le tirer. Je remarque surtout que Kylian l’a félicité après son but et que Ney’ l’a remercié également. Le plus important était que nous puissions marquer, que nous puissions égaliser. »

« Provoquer balle au pied, créer des décalages et faire des différences fait partie du jeu de Neymar. »

 

Comme souvent quand le PSG fait face à une forte intensité physique et de l’adversité, on a pu voir des gestes d’énervement et une relative perte du sens collectif. Certains joueurs comme Neymar vous multiplier les touches de balle par exemple. L’avez-vous aussi ressenti du bord de la touche jusqu’à la réaction un peu tardive de votre équipe ?
« Oui, c’est un de nos axes de progression. Nous ne devons pas être surpris de ce que l’adversaire va faire. Vous parlez de Ney’, mais provoquer balle au pied, créer des décalages et faire des différences fait partie de son jeu. Ce soir, il a fait face à une grosse assise défensive de Monaco, qui était très bien organisé. C’était vraiment difficile de se sortir de ces duels. À chaud, je ressens que mon équipe a été surprise par ce qu’a proposé Monaco. Je vous avoue être surpris parce que nous sommes pourtant habitués à ce genre de matchs-là. Il faut avoir beaucoup plus de variété, et lâcher plus vite et mieux le ballon. Nous avons énormément manqué de mouvement, et surtout avant la pause. Il y en a eu beaucoup plus en seconde période, comme du jeu dans le profondeur. Que ce soit par le biais de nos pistons ou de Kylian notamment. Cela nous a permis d’étirer leur bloc et de créer du danger dans la défense monégasque. »

Êtes-vous inquiété par le contenu de cette rencontre, qui pourrait illustrer certaines lacunes et carences de votre jeu, ou est-ce un simple accroc ?
« Nous devons analyser et en tirer des leçons. Nous aurons beaucoup de matchs de ce type-là cette saison. Nous devons être capables sur le terrain de modifier nos plans par une variété de déplacements, de mouvements. Il faut que nous soyons plus mobiles et fuyants pour éviter une défense qui avait très rapidement pris l’ascendant sur nous en première mi-temps. C’est un axe de travail, de réflexion à avoir avec les joueurs et que j’ai. À partir du moment que l’adversaire défend bien et que nous nous ouvrons, nous sommes aussi exposés aux transitions. »

Au contraire des premiers matchs de la saison, il semblerait que vos joueurs ont peiné physiquement ce soir. Vous n’avez pas réalisé beaucoup de changements depuis le début de saison. Allez-vous commencer à le faire à partir de mercredi, quand les matchs vont s’enchaîner ?

« Le but était de trouver une ossature, une base et un modèle de jeu avec de la variété. Bien entendu qu’avec l’enchaînement des matchs jusqu’au 18 septembre, il va automatiquement y avoir une réflexion la manière d’injecter de la fraicheur, du sang-froid. J’ai remarqué que certains ont souffert physiquement ce soir. Notre capitaine notamment, qui a été victime de crampes. Nous avons un peu souffert, oui. L’adversaire nous a imposé des courses. C'était peut-être aussi la première grosse équipe que nous rencontrions, et qui nous a posé un gros défi sur les plans tactique et physique. »

« C’était notre premier gros rendez-vous au niveau du rythme et de l’intensité. Et nous avons été surpris. »

S’être fait bouger de la sorte dès la 4e journée peut-il représenter quelque chose de positif pour la suite de la saison ?

« Monaco est un prétendant au podium, et peut-être au titre aussi. Nous avons fait face au troisième du dernier championnat, une équipe européenne qui a l’habitude de ce genre de matchs. C’était notre premier gros rendez-vous au niveau du rythme et de l’intensité. Nous avons été surpris. J’ose espérer que ce sera la première et dernière fois. Mais cela va donner des idées à nos adversaires, c’est sûr. Jusqu’à présent, nous avons gagné assez rapidement nos matchs, sans trop d’effort. Mais ce soir, nous avons été secoués sur la première demi-heure. Peut-être cela a-t-il engendré de la surprise. Ou au contraire, cela a pu nous amener à donner plus. J’ai vu quelques signes de fatigue qui me laissent penser qu’on ait pu se laisser surprendre après l’avoir emporté si facilement la semaine passée. »

Une interrogation tactique sur le positionnement de Marco Verratti pour finir. On l’a vu se placer entre les défenseurs centraux pour ressortir le ballon sur les phases de possession. Cela vous a-t-il été imposé par Monaco ou était-ce le plan de départ ?

« Le fait que Marco vienne aider de la sorte est quelque chose que nous travaillons beaucoup. Ensuite, derrière, les mouvements attendus nous ont manqué. Aussi bien dans le décrochage que dans la manière de tourner dans le dos des milieux adverses. Il fallait amener plus de liant pour Marco, et aussi Marqui’, qui avait souvent le ballon dans les pieds ce soir. Nos pistons ont été timides en première période. Nous n’avons pas amené la variété souhaitée, en décrochant par exemple. C’était mieux en deuxième période, même si Marco est alors monté d’un cran. L’entrée de Danilo a également servi. Il nous a apporté de la valeur athlétique et une capacité d’agresser plus fortement les lignes et de récupérer plus vite le ballon. »


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Joueur(s) lié(s) 
Match lié 

News 

Aujourd'hui

mercredi 24 avril

mardi 23 avril

lundi 22 avril

dimanche 21 avril

samedi 20 avril

vendredi 19 avril

jeudi 18 avril

mercredi 17 avril

mardi 16 avril

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee