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Le match, ses choix, l'arbitrage, Neymar, etc, la conf' complète de Galtier après PSG/Brest (1-0)

Publié le samedi 10 septembre 2022 à 21:11 par Arthur Verdelet
Malgré le petit match de son équipe et la victoire sur la plus petite des marges, Christophe Galtier était bien présent en conférence de presse après la rencontre, défendant son équipe et ses choix avec sa verve habituelle. Il est revenu sur la partie, a expliqué son onze de départ ou son coaching et a commenté l'arbitrage qui fait tant parler les Brestois et notamment la non-expulsion de Kimpembe. Il a conclu par un bel hommage à Neymar.

Donnez-nous des nouvelles de Presnel Kimpembe, sorti blessé après son tacle en fin de match.
« Il est blessé. Il a a minima une lésion musculaire. Nous allons en savoir plus sur la gravité de sa blessure dans les 48 heures. Toujours est-il qu’il est indisponible pour les deux prochains matchs. »

Qu’avez-vous pensé du contenu de votre équipe dans cette rencontre. Êtes-vous satisfait ce soir ?
« Je le suis sur ce que j’ai vu sur le plan offensif en première période. Les joueurs ont beaucoup créé et se sont procuré beaucoup de situations. Nous méritions de mener au score, peut-être avec un ou deux buts de plus. Dans ce sens-là, j’ai été satisfait. J’ai tout de même senti, même en premier période -elle a été assez intéressante, je le répète-, que nous avons beaucoup ronronné avant de rentrer dans le match. Nous avons commis beaucoup d’erreurs techniques ainsi que des approximations sur des placements défensifs. C’était très contrasté en deuxième mi-temps. Même si nous nous sommes procurés une ou deux situations en début de deuxième période, nous avons commis beaucoup d’erreurs techniques et avons souffert. Cela a permis à Brest de gagner en confiance malgré les deux buts d’écart.

« Nous avons perdu souvent le ballon sur nos erreurs »

Nous avons perdu souvent le ballon sur nos erreurs, et cela a généré beaucoup d’efforts et donné de l’espoir à Brest. Il y a aussi ce fait de match avec le penalty concédé. Gigio’ a eu la bonne idée de nous maintenir dans le match en l’arrêtant. Il y a eu deux périodes très différentes. C’est un match où l’intensité et le rythme ont causé une certaine fatigue. Nous avons un peu beugué. La débauche d’énergie du match contre la Juventus Turin nous a coûté. Nous ne pouvons pas laisser l’équipe adverse espérer comme cela. »

Quel est votre avis sur l’absence de sanction pour Presnel Kimpembe sur son tacle sur Irvin Cardona. Il était déjà averti et aurait pu être expulsé. Votre prédécesseur a regretté la décision de l’arbitre et insinué que le PSG pourrait être favorisé par l’arbitrage. Qu’en pensez-vous ?
« Non, le PSG n’est pas favorisé par l’arbitrage. Concernant la situation liée à Kimpembe, il y a un tacle engagé, mais sur le ballon. L’arbitre a avec lui son assistant, qui est juste devant le ballon, et aussi la VAR qui le tient informé si besoin. Tous estiment qu’il n’y a pas carton donc le match peut continuer. Il n’y avait de toute façon aucun débat car Kim’ n’est pas revenu sur le terrain. Il s’est blessé sur ce tacle. Après, je ne pense pas que le PSG soit arbitré de manière différente. Je n’ai jamais pensé que c’était le cas, même dans le passé, sans assistance vidéo. Il y a simplement une telle qualité que cela se joue parfois à quelques centimètres.

Il y a eu un joueur expulsé du côté du Brest, puis Ney’ a été annoncé limite hors-jeu. Si ce n’est pas le cas, le Brestois est expulsé. Pareil à Toulouse, à Nantes et donc ce soir. Je pense donc qu’il pouvait y avoir des sentiments d’injustice les dernières années, puisque les arbitres n’étaient pas aidés. Mais aujourd’hui, il ne peut plus y avoir d’erreurs selon moi grâce à l’assistance vidéo. »

C’est la plus courte victoire du PSG cette saison en Ligue 1. Est-ce uniquement dû à un coup de moins bien physique ou cela peut-il également être au moins partiellement lié à l’implication de vos joueurs ? 
« C’est l’enchaînement des matchs. Pas n’importe lequel puisque c’était le cinquième en quinze jours. Malgré un effectif large, on le ressent. Celui-ci arrive juste derrière un grand match de Ligue des Champions, face à une adversaire de qualité et tout ce que cela comporte en termes d’intensité et de pression. Il y a automatiquement une redescente derrière. Vous recevez Brest qui fait un début de saison difficile, n’est pas bien au classement. Vous pouvez avoir le sentiment que les choses vont être plus simples. Je pense que tout cela est lié.

« J’avais deux options concernant le onze de départ aligné »

Pour aller un peu plus loin dans l’analyse, j’avais deux options concernant le onze de départ aligné. Je pouvais soit le remodeler complètement, soit une équipe non pas hybride mais proche de celui aligné contre Turin. C’est aussi lié au fait que Renato Sanches n’ait pas pu démarrer le match puisqu’étant blessé. Je ne pouvais pas faire démarrer d’entrée Fabian Ruiz qui n’avait pas joué cette saison jusque-là.. Partant de là, j’ai dû arbitrer sur des postes et des joueurs. J’ai choisi de démarrer avec le trio offensif habituel en espérant que l’équipe fasse la différence rapidement et ensuite avoir une gestion plus simple du match.

Mais il y a tout ce que vous pouvez prévoir et la réalité du match. Gagner dans l’adversité, c’est pas mal de temps en temps. Des changements s’imposaient, j’ai réussi à les faire. Je suis en train de faire un tunnel, mais ce match placé entre deux matchs de Ligue des Champions a logiquement une incidence sur la fatigue, le relâchement et la décompression. »

Avez-vous hésité à faire sortir Neymar et Kylian Mbappé en même temps alors que la différence n’était pas totalement faite au tableau d’affichage ?
« Oui, j’ai hésité. Les deux ont beaucoup couru face à la Juventus. Ney’ avait pris un carton, et le match était de plus en plus engagé, donc j’avais envie que nous restions à onze sur le terrain. Kylian enchaîne les matchs, il joue beaucoup. C’est un sprinteur. Nous savons ce que la fatigue a comme conséquences sur des muscles de sprinteur. Je savais qu’il y avait une prise de risque car le score n’était pas acquis, mais j’ai pris la décision de les faire sortir. Il y a aussi des joueurs avec des fourmis dans les pieds comme Pablo Sarabia et Hugo Ekitike. Il faut aussi qu’ils existent. »

Vous avez annoncé vendredi vouloir faire des changements plus précoces lors du match. Est-ce le scénario de la rencontre qui vous a obligé à faire des changements tardifs ?

« Il n’était pas prévu que Marco débute le match avant le forfait de Renato Sanches »

« Oui, il n’était pas prévu que Marco débute le match avant le forfait de Renato (Sanches) par exemple. Mais je lui ai annoncé que l’équipe avait besoin de lui, et je l’ai prévenu qu’il allait sortir en cours de match. Avec un scénario différent, j’aurais souhaité faire, enfin non, j’aurais fait, des changements plus tôt et différemment également. »

Neymar a dépassé Pedro Miguel Pauleta en marquant son 110e but avec le PSG. Quel regard global portez-vous sur son début de saison ?
« Je le découvre en tant qu’homme depuis deux mois et demi, trois mois. Mais je ne découvre pas le joueur qui est en France depuis cinq ans. J’ai toujours considéré qu’il fait partie des meilleurs joueurs de la planète. Mais j’ai un regard beaucoup plus averti et aiguisé sur son investissement au quotidien. Que ce soit avant, pendant et après les séances d’entraînement. S’il vient de dépasser Pauleta et réalise un très bon début de saison, c’est parce qu’il met beaucoup de sérieux et de concentration dans son travail. Il est très investi sur un plan personnel mais aussi dans l’intérêt de l’équipe. Il est un très grand professionnel et un grand joueur. Je le découvre avec plaisir tous les jours. »


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