Les méfaits du Final 8 mis en avant par la presse de Leipzig

79 jours se sont écoulés depuis la demi-finale de Champions League gagnée 3-0 par le PSG face au RB Leipzig à Lisbonne. Moins de trois mois après, beaucoup de choses ont changé dans les deux équipes et Thomas Tuchel l'a souligné avant la rencontre : « Ce sera un match totalement différent. Si vous comparez le onze titulaire demain, comment on peut attendre le même match ? » Si Paris a du mal et enchaîne les blessures, Leipzig ne va guère mieux et se prend également de plein fouet le contrecoup du fameux Final 8 d'août dernier comme le souligne la presse locale.

Le Leipziger Volkszeitung souligne en effet que la participation à ce tournoi a engendré un mini-break qui se ressent aujourd'hui sur les organismes des joueurs de Julian Nagelsmann, et ce à plusieurs niveaux : « forme, santé, compositions et tactique. Nagelsmann jongle, tente mais ne réussit pas toujours. Lors du match à Gladbach (samedi dernier), il a dû envoyer Kevin Kampl sur le terrain alors qu'il n'était pas bien. Et il doit compter sur Amadou Haidara alors que celui-ci n'a pas vu le moindre ballon durant ses deux semaines de quarantaine à la maison (en raison du Covid-19). »

Des maux qui rappellent forcément ceux du PSG avec un Thomas Tuchel qui se retrouve dans le même cas que Nagelsmann, utilisant des joueurs parfois à la limite. Le journal régional pointe aussi la façon dont le RBL a régressé : « la ligne de pression, qui permet de mesurer la forme et la confiance de l'équipe, a dû reculer après des semaines et des mois pareils. Le jeu du RB est seulement reconnaissable à ses caractéristiques principales. Cela peut suffire contre Schalke ou Mayence, mais pas toujours contre des équipes du calibre de Manchester United (0-5) ou Gladbach (0-1). »

Le quotidien régional dresse donc un portrait peu reluisant de l'équipe locale qui reste sur deux défaites consécutives et le choc du soir devrait donc opposer deux équipes loin de leur meilleure forme, le PSG n'étant guère mieux loti que Leipzig sur de nombreux points. Un autre constat du Leipiziger Volkszeitung concerne la qualité... du français de Thomas Tuchel. « Il parle mieux français que Jean-Paul Sartre ». Une distinction qu'il échangerait probablement contre trois points ce mercredi soir.