Le PSG a conclu la première partie de sa saison en s’imposant avec la manière à domicile contre Auxerre (5-0). Une dernière rencontre de Ligue 1 avant la Coupe du monde au Qatar à laquelle neuf joueurs appelés à défendre les couleurs de leur sélection ont participé en évitant tout pépin de dernière minute.
Sept des douze joueurs du PSG convoqués avec leur sélection pour disputer la Coupe du monde au Qatar (du 20 novembre au 18 décembre) ont démarré sur la pelouse pour la réception d’Auxerre (5-0) ce dimanche après-midi. Une ultime rencontre en club abordée avec sérieux et engagement par le onze aligné par Christophe Galtier. Tout sauf une mince affaire au vu des difficultés rencontrées par certains des cadors européens ces dernières heures, dont Manchester City, battu 2-1 à domicile par Brentford samedi.
En dehors de Marquinhos, ménagé pour une « gêne musculaire » et Keylor Navas, tout juste remis de blessure, la plupart des cadres étaient au rendez-vous en ce début d’après-midi ensoleillé. C’est notamment le cas de Danilo Pereira, tranchant dans les duels et intervenu avec grande justesse dans les pieds des joueurs adverses tout au long de la partie (13 ballons récupérés). Le polyvalent portugais a été le seul mondialiste à disputer l’intégralité de la rencontre en compagnie d’un certain Kylian Mbappé.
Mendes régnant, Soler et Hakimi buteurs mais discrets
S’il fallait retenir une prestation en cette veille de départ en sélection, ce serait toutefois celle de Nuno Mendes. Le piston gauche s’est montré très à son aise pour sa dernière avec le PSG avant plus d’un mois. Le Portugais a doublé son capital passes décisives avec deux offrandes similaires pour Mbappé (7e) et Marcos Soler (50e). Sa vitesse et ses nombreux appels tranchants ont fait mal à la défense auxerroise tout au long de la rencontre.
Son pendant à droite, Achraf Hakimi, s’est lui montré bien moins impliqué offensivement en dehors de son but sur un contre éclair consécutif à un corner auxerrois (3-0, 57e). Un constat qui s’applique également à Soler, aligné au milieu aux côtés du capitaine du jour, Marco Verratti, et peu en vue en dehors des dix minutes précédant sa sortie à l’heure de jeu. Auteur du deuxième but parisien juste après le retour des vestiaires et passeur décisif sur le raid solitaire du Marocain Hakimi, l’ex-Valencian peut désormais rejoindre la « Roja » sur une bonne note.
Neymar en dedans, Messi malchanceux
En attaque, l’inévitable trio formé par Kylian Mbappé, Lionel Messi et Neymar s’est quitté sur une performance à deux visages. Tandis que le Bondynois a ouvert le score et représenté un danger constant sur la défense visiteuse, Neymar a connu un inhabituel déchet, notamment en première période (22 ballons perdus au total, dont 17 avant la pause). Le Brésilien est également apparu agacé d’être victime à répétition de coups de la part de ses adversaires.
En dehors de quelques flashs intéressants, dont une ouverture pour Mbappé à la 38e minute de jeu, le bilan est donc en dessous des attentes le concernant. Son compère argentin, Messi, n’a lui non plus pas réussi à se montrer décisif pour cette potentielle dernière apparition de l’année en France. Apparu à la construction sur plusieurs réalisations, notamment avec l’avant-dernière passe pour Mendes sur l'ouverture du score de Mbappé, le natif de Rosario a trouvé un énième poteau sortant sur sa tentative la plus dangereuse (66e).
Kimpembe a rejoué avant le Mondial
La fausse note de cette dernière reste peut-être la sortie en catimini de certains parisiens, dont Messi et Neymar. Les deux sud-américains sont rentrés aux vestiaires au lieu d'aller saluer les supporters présents dans les tribunes du Parc des Princes au coup de sifflet final. Préservés pour le dernier quart d’heure, ils avaient croisé sur le bord de la touche Presnel Kimpembe et Pablo Sarabia, apparus en même temps qu’Hugo Ekitike. En quête de rythme avant de retrouver l’équipe de France, le défenseur parisien a récupéré le brassard de capitaine et été chaleureusement accueilli par les travées du Parc des Princes.
Le scénario de la rencontre a également permis de gérer les temps de jeu. « Je me suis concentré sur la gestion de mes joueurs une fois le score acquis. J’aurais été très triste que l’un d’eux manque le Mondial à cause d’une blessure évitable, donc, j’ai vite fait les changements pour protéger les uns et les autres », a confié Galtier en conférence de presse. Les risques auront été encore plus limités pour Vitinha, resté sur le banc au profit du jeune Warren Zaïre-Emery. De quoi satisfaire tout le monde avant que les chemins ne se séparent.
