Les Monégasques félicitent le PSG avant de le défier

Dauphin contesté du PSG, l'AS Monaco s'apprête à défier le nouveau champion de France au Parc des Princes ce dimanche et les joueurs monégasques, comme leur entraîneur Leonardo Jardim, ont dit tout le bien qu'ils pensaient des hommes de Laurent Blanc et de leur parcours.

Figure de l'ASM, le gardien Danijel Subaši a tenu « à féliciter le PSG pour son titre » en conférence de presse avant de balayer la thèse d'un PSG démobilisé par son titre : «Paris sera concentré, comme toujours. Ils veulent toujours gagner, et contre tout le monde. Ils veulent montrer leur qualité comme chaque semaine. Ils sont monstrueux. Pour moi, ils sont dans les 4 ou 5 meilleures équipes d'Europe. » Le portier place d'ailleurs ce choc entre les deux premiers au niveau d'un « match de Ligue des Champions. »

Autre homme en forme de Monaco, le très talentueux milieu offensif Thomas Lemar tient un discours assez proche : «Le PSG est une très grande équipe avec de très grands joueurs. Le fait qu'ils soient déjà champions, ce n'est pas étonnant, ils ont survolé le championnat très largement. Qu’ils aient été champions le week-end dernier, c’est un peu normal. » Et lui aussi s'attend « à un match très compliqué. Ils vont jouer chez eux, ils vont fêter le titre, je pense qu’ils vont vouloir faire plaisir à leur public, surtout contre leur dauphin. Pour nous, ça va être un match compliqué mais on va tout donner. »

Un dernier Monégasque se joint aux louanges, le milieu Tiemoué Bakayoko : «On sait que ça va être un match difficile à Paris. C'est la meilleure équipe en Ligue 1, elle va jouer à domicile... Il faudra tout donner et rester solidaires. Les Parisiens auront à coeur de fêter leur titre devant leurs supporters. Alors, je ne m'attends à aucun relâchement de leur part.»

Si les Monégasques sont donc à la fois admiratifs et prudents avant ce choc, il y en a au moins un qui est heureux de retrouver le Parc des Princes, l'attaquant brésilien Vagner Love. Dans L'Equipe, il a raconté son dernier passage : «C’était en 2004, avec le CSKA. On avait ­gagné 3-1 en Ligue des champions. Ça nous avait permis d’accrocher la troisième place du groupe et d’être reversés en Coupe de l’UEFA… Six mois plus tard, on l’avait gagnée. Notre succès était donc passé par Paris, je n’ai pas oublié. »