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Metz/PSG (1-3), les performances individuelles

Publié le samedi 24 avril 2021 à 23:58 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 3-1 à Metz dans une rencontre gagnée après la pause mais qu'il aurait pu boucler dès la première période. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Navas : De retour dans les cages parisiennes, le gardien costaricien n'a pas réussi à garder son but inviolé comme il l'a si souvent fait cette saison, trompé par une tête de Centonze de près. Navas a aussi su repousser les autres tentatives adverses, notamment des frappes puissantes à l'image de la tentative de Sarr peu après l'égalisation qui aurait pu faire basculer le match. Il s'est aussi signalé par une belle sortie très loin de son but.

Florenzi : L'alternance avec Dagba s'est poursuivie et l'Italien a donc retrouvé le poste de titulaire. Il n'a pas vraiment marqué des points en Lorraine - mais n'en a pas vraiment perdu non plus. Offensivement, il a été très peu en vue en première période vu que le match se jouait de l'autre côté du terrain puis un peu plus présent par la suite mais guère plus impactant, à l'image de sa frappe ratée en bonne position. Défensivement, il a régulièrement souffert des montées de Delaine mais a rarement été débordé au final, parvenant à peu près à gérer son déficit de vitesse par rapport au latéral adverse.

Kehrer : Après l'axe gauche contre Angers, c'est de nouveau dans l'axe droit que Pochettino l'a titularisé pour la troisième fois consécutive et l'Allemand a rendu une nouvelle copie plutôt propre. C'est, forcément, parce qu'il a été peu sollicité en général mais il a aussi fait peu d'erreurs. Il peut lui être reproché quelques fautes avant la pause mais elles étaient utiles pour couper des contres et il a assuré quelques bonnes couvertures en prime. Après une période où il a touché le fond, Kehrer semble un peu mieux. Pas de quoi bouleverser la hiérarchie mais il apparaît de nouveau comme un joueur utilisable par son coach.

Kimpembe : Le capitaine a probablement été le défenseur le plus sollicité dans les duels, Iseka puis Niane allant se frotter à lui, et ils ne sont pas souvent ressortis vainqueurs de ces confrontations. Solide au sol et dominant la plupart du temps dans les airs, Kimpembe a été l'auteur d'un bon match dans ce secteur. Avec un Kurzawa pas dedans à ses côtés, il se devait aussi d'être attentif et l'a été en général, même s'il est légèrement impliqué sur le but lui aussi. Dans la relance, il a fait simple, n'hésitant pas à dégager au loin en fin de match à 2-1 quand il estimait que c'était nécessaire.

Kurzawa : Ses premiers ballons peu précis avaient donné le ton de son match et sa première titularisation depuis 5 semaines et demie a été un véritable cauchemar. Souvent en difficulté défensivement face à Centonze, c'est malheureusement très logiquement qu'il l'oublie aussi dans son dos sur le but adverse vu qu'il a très souvent été trop loin du latéral messin. S'il est donc complètement passé à côté défensivement du début à la fin avec un avertissement reçu au passage, il était parti sur les mêmes bases offensivement mais a fait un peu mieux dans la durée. Il a notamment délivré un bon centre pour Sarabia et apporté un peu de présence. Pas de quoi sauver son bilan pour autant.

Bakker l'a remplacé pour la dernière demi-heure, forcément dans un tout autre style, et le Néerlandais a largement sécurisé le couloir. Montant de façon moins constante mais plus tranchante, il s'est même retrouvé à trois reprises en position d'être décisif : son centre n'est pas assez précis la première fois, sa grosse frappe pas très bien vue la seconde fois, mais il trouve parfaitement Icardi sur sa troisième tentative après un joli dribble. Après une heure de ce Kurzawa, l'écart a semblé énorme entre les deux gauchers.

Paredes : Un début de match tranquille au cours duquel il se met peu à peu en route mais il a surtout été vu pour défendre en première période, couvrant notamment comme il pouvait le côté gauche. Paradoxalement, on l'a en revanche peu vu dans la circulation du ballon. Cela a été un peu plus le cas en seconde période et il a mieux su lancer ses partenaires tout en gardant une certaine présence défensive. Peu sollicité par les Messins en général, il a passé un samedi après-midi assez tranquille au final, sans se forcer.

Herrera : Une semaine après, l'Espagnol a réussi la même ouverture fabuleuse en profondeur pour Kylian Mbappé, pour la même fin, mais ce début en fanfare ne va pas forcément représenter tout son match. Plutôt propre et efficace que réellement entreprenant avec le ballon, il va comme Paredes laisser les autres joueurs offensifs se charger de créer du danger et surtout se concentrer sur ses tâches défensives. Il a été plutôt performant dans ce domaine avec plusieurs récupérations importantes devant sa défense. Il n'a pas hésité non plus à se sacrifier et à être averti pour couper un contre. A noter aussi une belle frappe sur la barre.

Verratti : Positionné entre l'axe et le côté gauche au départ, il a finalement été un peu partout comme il sait si bien le faire et aura aidé tout le monde, comme toujours. Présent pour défendre à la place de Neymar comme pour combiner avec le Brésilien quand il fallait attaquer, disponible pour relancer comme pour servir d'appui à ses milieux, sa capacité à conserver et à faire vivre le ballon dans toutes les zones du terrain a été précieuse. Outre quelques bons ballons distillés, il a en plus gagné pratiquement tous ses duels, qu'ils soient défensifs ou offensifs, même s'il a pris son traditionnel avertissement. Quatre semaines après sa dernière titularisation, il a montré qu'il était déjà apte et performant.

Sarabia : Positionné côté droit, c'est malheureusement plus le Sarabia vu contre Saint-Etienne que celui vu à Strasbourg qui était de sortie. Obligé de se recentrer régulièrement pour toucher le ballon, il s'est montré trop peu précis dans ses passes pour réellement peser sur le jeu de son équipe. Quand il a été sollicité dans la surface pour conclure, il s'est loupé à deux reprises de la tête, la première tentative n'étant pas assez forte et la seconde trop enlevée. Un match à oublier.

Di Maria l'a remplacé et il est entré tranquillement dans le match, se signalant surtout par des frappes. La première a été complètement ratée et a fini en touche, la seconde a bien failli surprendre Oukidja de loin.

Neymar : Replacé côté gauche et d'abord bien coincé sur l'aile, il a rapidement alterné avec Verratti et s'est retrouvé un peu partout. S'il a réussi quelques jolies combinaisons avec l'Italien et Mbappé, ce n'était pas le Neymar des grands jours pour autant, bien au contraire. Cela s'est ressenti dans ses dribbles puisqu'il n'en a réussi que très peu par rapport à tout ce qu'il a tenté, particulièrement en seconde période. Pas dans le ton après la pause, il a perdu beaucoup de ballons mais a donné une balle de but à Mbappé juste avant de sortir.

Icardi l'a remplacé pour la fin de match et il a encore une fois trouvé le chemin des filets, cette fois-ci sur penalty. Il l'avait lui-même obtenu, après avoir pourtant raté son contrôle en bonne position. Sa bonne série se poursuit.

Mbappé : Le Français a très faim en cette fin de saison et cela se voit à chaque match. La moindre de ses prises de balles apparaît même comme une menace pour la défense adverse et celle-ci n'a réussi à le tenir que pendant 4 minutes avant qu'il n'ouvre le score. C'est encore lui qui a remis Paris sur les rails d'une frappe puissante alors que le match était indécis et il a été proche de marquer un triplé à plusieurs reprises. Son incroyable faim de gagner se retrouve aussi dans ses impressionnants retours défensifs, parfois jusque devant sa défense, et ses ballons qu'il gratte dans les 30 mètres adverses. En pointe ou sur le côté, son poste en est même secondaire tant il pèse désormais sur le cours d'un match par sa seule présence.

Draxler l'a remplacé pour les dernières minutes.


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