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Montpellier/PSG (0-0), les performances individuelles

Publié le samedi 23 septembre 2017 à 21:42 par Iaro
Le PSG n'a pas pu venir à bout de Montpellier et doit à nouveau lâcher des points en terre héraultaise. Retour sur les performances des Parisiens, au cas par cas.

Areola : Le portier parisien enchaîne les prestations de qualité, où tout du moins sans histoire, sans faire de bruit. Il n'a rien eu d'extravagant à faire pendant le plus clair du match, mais il a fait le métier et compte tenu de sa fébrilité récente, c'est déjà ça. Une bonne claquette sur une sortie loin de ses buts à la 14ème, des prises de balle assurées tout du long et un jeu au pied honorable, pourvu que ça dure.

Meunier : Le Belge est passé à côté de son match, pour faire simple. Maladroit dans ses prises de balle et ses orientations, il n'a jamais su imprimer le dynamisme qui le caractérise dans son couloir. Son déchet au-dessus de ses standards habituels a eu raison de la patience de son coach qui l'a sorti (suite à une rechute de sa cheville, qui pourrait lui donner une circonstance atténuante ? À suivre) pour les vingt dernières minutes. Entré pour faire plier Montpellier sur le tard, Daniel Alves a été globalement peu en vue.

Marquinhos : L'ancien de l'AS Rome a sans doute été le meilleur défenseur parisien du soir. Alerte pour couper la première situation des locaux dans les dix premières minutes, il a été d'une vigilance constante tout du long. Il termine le match par une couverture réussie sur le dernier contre montpelliérain, qui a permis à ses coéquipiers de se replier à temps. Entre les deux, de la concertation et du sérieux. Rapidement averti par Clément Turpin, sur une faute très légère, voire carrément imaginaire.

Thiago Silva : Si le capitaine parisien a globalement été propre et pas à la faute, on aurait aimé le voir plus participatif dans le jeu des siens. Ses dépassements de fonction, par des ouvertures ou des montées énergiques, qui font parfois sa magie, n'ont pas existé ce soir. Le bilan est donc plus contrasté que celui de son partenaire brésilien de l'axe, même si l'axe défensif a bel et bien été étanche pendant 90 minutes. Néanmoins, son autorité dans le jeu aérien est à mettre à son crédit pour être complet sur son bilan.

Y. Berchiche : L'Espagnol a glané sa seconde titularisation, toujours à l'extérieur après sa première réussie à Metz. Il s'est montré plus en retrait en terre héraultaise, malgré une dose appréciable d'initiative. Néanmoins sa relation technique avec Rabiot et Mbappé a été insuffisante et il n'a jamais réussi à créer le décalage dans son couloir. Soulignons tout de même son volume de jeu en hausse (84 ballons disputés), signe d'un physique sur la pente ascendante.

Thiago Motta : L'autre capitaine parisien s'est fait deux frayeurs physiques (coude puis testicules) dans les dix premières minutes, toutes deux finalement sans gravité. Il a été très juste dans ses passes mais aussi très neutre dans la prise d'initiative, à l'exception d'une bonne ouverture longue pour Cavani en première période. Omniprésent à la construction, il a en cela été l'un des symboles de l'impuissance parisienne à déstabiliser les Montpelliérains. Lo Celso l'a remplacé pour les dix dernières minutes et il a signé une entrée plutôt bonne, avec un relais de qualité trouvé avec Lucas dans la surface adverse et un excellent retour défensif en toute fin de match. Un retour certes dû à une perte de balle de sa part à l'origine.

Verratti : Encore un qui a manqué de magie en terre sudiste. Malgré une grosse disponibilité, de la bonne volonté et une vraie débauche d'énergie pour son retour dans le onze, il n'a jamais su initier les décalages qui sont généralement son apanage. On ne l'a pratiquement jamais retrouvé dans les bons coups parisiens et même s'ils n'évoluent pas dans la même moitié de terrain, sa relation avec Mbappé (l'offensif parisien le plus en vue) n'a pas existé, à l'exception d'une passe géniale de l'Italien vers le Français. A signaler un excellent retour défensif avec un contre coupé d'un tacle en deuxième période.

Rabiot : Le troisième larron du milieu parisien qui avait fait tant de dégâts à Glasgow a lui aussi connu une soirée sans grand sel. Il n'a pas su mettre son empreinte physique et technique sur le match, et on regrette de ne pas l'avoir vu davantage, lui aussi, dépasser sa fonction. Ses appels en profondeur, ses courses s'achevant dans la surface adverse ou, pêle-mêle, sa qualité sur les frappes de loin, sont autant d'armes qui ont manqué au PSG ce soir.

Draxler : L'Allemand était encore utilisé contre nature dans ce rôle de faux ailier droit qui l'avait déjà perdu à Metz. Il n'a pas fait mieux ce soir, même s'il a été plus impliqué qu'il n'y paraît dans le jeu parisien (52 ballons touchés et 67 minutes, là où Mbappé en a disputé 54 sur l'intégralité du match). Le problème est plutôt qu'il n'a jamais su déstabiliser son vis-à-vis, et tout simplement exister. Il a même parfois ponctué sa prestation d'une nonchalance inhabituelle chez lui, et qui traduit peut-être son mal être du moment. Lucas l'a remplacé pour 25 minutes et il n'a guère fait beaucoup mieux, avec trois fautes dans ce court laps de temps (il a même écopé d'un avertissement) et des difficultés à se mettre dans le sens du jeu.

Mbappé : La jeune étoile du PSG a porté sur ses épaules la partie offensive de la prestation du PSG à, quasiment, lui tout seul... Hélas sans réussite. Très actif, y compris dans la profondeur, qu'il a été le seul à attaquer ce soir, il a beaucoup gêné les défenseurs locaux entre les lignes et dans leur dos. On l'a retrouvé dans quasiment tous les bons coups parisiens, mais son imprécision dans le dernier geste et, parfois, un brin d'individualisme ne lui ont pas permis de transformer son activité en actions décisives. Généreux dans l'effort, il semble avoir été légèrement touché sur un duel en fin de match, mais il a terminé la partie sans encombre.

Cavani : L'Uruguayen a en partie pâti de l'hyperactivité de Mbappé, qui a attiré à lui toute la lumière, ou presque. Le buteur du PSG n'a jamais pu être trouvé dans des positions de décalage, il a été soit esseulé dans l'axe, soit trop court, comme pour reprendre ce bon centre de Mbappé en deuxième période, soit trop maladroit quand Draxler l'a trouvé aux 6m et qu'il a raté sa reprise en milieu de premier acte. Le Matador a encore beaucoup couru, surtout dans la largeur et aussi pour défendre, la profondeur étant de toute façon difficile à trouver face à un bloc adverse très bas. Problème, il n'a jamais pu tirer en 90 minutes de jeu, ce qui l'aura certainement frustré, comme ce penalty qu'il aurait pu obtenir à la 79ème minute.


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