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Neymar, Zaïre-Emery, Donnarumma, infirmerie, etc, la conf’ complète de Galtier avant OM/PSG

Publié le mardi 7 février 2023 à 15:12 par Luca Demange
À la veille d’affronter l’OM en Coupe de France, c’est un Christophe Galtier avec le regard tourné vers la rencontre qui s’est présenté en conférence de presse. L’entraîneur du PSG a balayé, comme à son habitude, plusieurs thématiques. Des jeunes pousses parisiennes au calendrier infernal en passant par l’infirmerie, le transcript complet est disponible ici :
  • Ce déplacement est un peu particulier pour vous. Si on vous enlève le costume d'entraîneur du PSG, vous avez grandi à Marseille, joué pour l'OM. Comment vous vivez ce retour à Marseille ? Et aussi, qui jouera dans les buts face à l'OM demain ?

« Je ne donnerai pas le nom du gardien qui va démarrer le match mais mes gardiens sont au courant de qui va démarrer le match. Par rapport à mes déplacements à Marseille, quand je suis arrivé au PSG, je savais qu’il y aurait des matchs à Marseille. On en a fait un au Parc des Princes, là on va aller deux fois au Vélodrome en peu de temps.

Je fais abstraction totale du fait que je suis né et que j'ai joué à Marseille. Je suis l’entraîneur du PSG, je sais ce que représente ces matchs-là. Ce n’est pas un huitième de finale classique mais bien une confrontation entre le PSG et Marseille. J’ai fait en sorte de fermer toutes les arrivées sur mon portable ou sur un plan familial pour rester très focus sur le match, sur ce que nous devons faire, à savoir aller chercher cette qualification. »

  • Est-ce qu’on peut avoir des nouvelles de l’infirmerie du PSG. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus sur Neymar, Verratti mais aussi Kimpembe ?

« Seront indisponibles pour le déplacement à Marseille : Renato Sanches, qui a été victime d’une lésion de l’ischio-jambier droit, avec quelques semaines d’arrêt. Nordi Mukiele ne s’est pas entraîné avec le groupe mais ça progresse. Kimpembe n’est plus très loin de rejoindre le groupe et d’’être opérationnel. Et Kylian est aussi absent. Concernant Marco Verratti, il est opérationnel et disponible, Ney est disponible aussi, Sergio Ramos est aussi disponible. »

  • Le bilan de la saison du PSG va grandement dépendre de ce mois de février. Est-ce que c’est le mois le plus excitant de votre carrière d’entraîneur ?

« Au PSG vous êtes sous pression à partir du moment où vous avez signé votre contrat »

« Oui, on peut le voir comme ça c’est vrai. J’y avais pas pensé mais oui, c'est un mois très excitant. J'ai connu dans des clubs des périodes très compactes avec avec des matchs très importants, mais vous êtes l’entraîneur du PSG avec une obligation de résultats, le calendrier se présente comme ça. Je ne suis pas sous pression à partir de ce mois de février, au PSG vous êtes sous pression à partir du moment où vous avez signé votre contrat. C'est un mois avec beaucoup d’enjeux, d’attente. On va jouer trois compétitions. Demain, c’est un match à élimination directe. La double confrontation face au Bayern sera aussi à élimination directe. Là où je ne vous rejoins pas, c’est que ma saison a démarré il y a bien longtemps. »

  • Vous avez parlé d’une « image positive à renvoyer » lors du dernier Classique. Comment comptez-vous gérer cela face à un adversaire qui voudra en découdre ?

« À nous d'avoir le plus souvent possible le ballon dans les pieds pour bénéficier des espaces qui vont se présenter »

« Nous avons beaucoup de joueurs qui ont connu des matchs comme ça, des Classiques. D’autres qui ont connu des très grands matchs dans d'autres grands championnats, avec autant d’exposition. J’ai beaucoup d’expérience dans mon effectif. Il faudra qu'on soit nous-mêmes, qu'on élève notre niveau de jeu et qu'on soit très bon sur un plan technique, avoir cette capacité à jouer sous la pression d’un adversaire. Depuis l’arrivée du nouvel entraîneur, l’OM est une équipe qui presse énormément, qui chasse de partout. Il faudra résister, À nous d'avoir le plus souvent possible le ballon dans les pieds pour bénéficier des espaces qui vont se présenter. Concernant le contexte, tous mes joueurs ont connu ce genre de matchs-là. »

  • Concernant la gestion des émotions, comment vous travaillez cela ? On sait que vous avez un préparateur mental avec vous, quelle importance vous accordez à cela ?

« C'est très important, après elle vient aussi avec l'expérience, qu’on ait pu ce genre de matchs. Mais je dis souvent à mes joueurs que c'est un match à 11 contre 11. On joue pas contre 60 ou 70 000 spectateurs. Je leur dis très souvent : 'on démarre à 11 et on doit finir à 11'. Ne pas se laisser emporter par des contestations, des mauvais gestes. Il faut avoir la tête froide. Il ne faut pas jouer tranquille sinon on dort. Mais avoir beaucoup de lucidité et chacun doit jouer avec ses propres qualités. »

  • Vous avez dit que la Coupe de France était le plus beau trophée. Est-ce que cela a un rapport avec votre passé de joueur ou aussi car vous pouvez devenir le premier entraîneur à avoir gagner les trophées nationaux avec trois clubs différents ?

« Ça, on est encore loin. Je dis seulement que c’est le plus beau trophée car il rassemble tous les footballeurs de France. Il rassemble le monde amateur avec le monde professionnel. L’histoire de la Coupe de France, c’est aussi les aventures du petit Poucet qui va en finale, qui peut la gagner, c’est ça l’histoire de la Coupe de France. C’est le seul moment où les footballeurs amateurs peuvent jouer contre les professionnels. À mon sens, il est aussi historique et de ce que par cela représente, c’est un magnifique trophée.»

  • Donnarumma est délesté de la concurrence de Navas. Est-ce que vous constatez un changement chez lui ? Peut-être plus libéré ?

« Non, il n’avait pas besoin d’être plus libéré. Les choses ont été très claires entre Gigio, Keylor et moi sur la hiérarchie. Si je vous disais qu’il était libéré, ce serait vous dire que Keylor n’a pas bien fait le job ou qu’il ne s’est pas bien comporté. Or, Keylor s’est très bien comporté pendant les six premiers mois. Il avait envie de jouer, était concentré sur la Coupe du monde. Il souhaitait partir car il avait envie de jouer, c’est un passionné du jeu. Évidemment qu’il n’acceptait pas la situation mais les comportements des deux ont été exemplaires. Il n’y a pas eu de problèmes entre les deux, ni avec le trois et le quatre.

Le numéro 2 est devenu Sergio Rico. Les gardiens s’entendent bien, je n’ai pas été attentif à regarder si Gigio était plus heureux avant. Il a toujours été heureux dans le vestiaire ou sur le terrain. »

  • Comment juges-tu l’évolution de Zaïre-Emery, qui a coûté un but face à Reims mais qui en a aussi marqué un face à Montpellier ?

« Évidemment, Warren est, par définition, un jeune garçon mais il a une certaine maturité à son âge. Il me semblait important qu’il retrouve vite ses sensations dans un match après l'épisode de Reims, parce qu’il y a eu évidemment un gros focus sur lui, sur le fait qu’au lieu de dégager un ballon, il a voulu relancer proprement de la tête. C’est aussi l’ADN du PSG, ça fait partie de ses caractéristiques.

C'est un joueur très à l'écoute, très observateur mais qui a une personnalité qui l'amène à prendre des initiatives. Contre Reims, c’était cette relance malheureuse de la tête mais à Montpellier, c’était aussi sa prise de décision d’aller jusqu’au bout. Sûrement qu'un autre joueur, à cet âge-là, aurait cherché à faire la passe. Lui a tiré et marqué avec une grande détermination. Il évolue très bien, il est très très proche du niveau des milieux de terrain confirmés que nous avons. (Il insiste) Très très proche. »

Neymar a été ménagé ces derniers jours. Comment va sa cheville, est-ce que vous pouvez faire un point sur son travail ?

« Depuis son retour de la Coupe du monde, il travaille tous les jours sur sa cheville. Il la soigne mais il travaille aussi énormément pour que cela soit plus solide et plus stable. Il a été ménagé après le match de Reims. Il avait senti une grosse gêne à l'adducteur au tout début de match. Il avait souhaité continuer, encore plus quand nous avions été en infériorité numérique. Il y a eu un principe de précaution sur les deux matchs qui ont suivi par rapport à l’enchaînement des rencontres. Là, les sensations sont très bonnes. Il travaille normalement et il a fait une séance complète avec nous aujourd’hui. »

Bitshiabu a fait une bonne entrée face à Toulouse. Est-ce que vous le pensez en capacité de démarrer un match comme celui face à l’OM demain ?

« Chad, on l’appelle Chad de manière très affectueuse (rires). C’est un très gros potentiel, avec beaucoup de lucidité, de clairvoyance. Il est aussi très proche du niveau de nos défenseurs. Ce que j’ai pu remarquer sur le match contre Toulouse, c’est qu’il est très malheureux sur sa première intervention qui lui coûte un carton jaune et derrière il y a but. On pouvait penser que ce serait compliqué pour ce jeune garçon mais finalement après cela, il a fait un match de très bon niveau. En revisionnant le match, vous ne voyez pas que c’est un jeune de 17 ans. Il a eu une maitrise des événements et des émotions Il peut démarrer le match contre Marseille comme d’autres matchs, ça c’est sûr. »

 


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