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Pastore montre le chemin

Publié le lundi 27 février 2017 à 17:26 par Amezienne Rehaz
Titularisé 5 mois après, Javier Pastore a montré contre l'OM que son talent était intact et qu'Emery pouvait compter sur lui pour la fin de la saison.

C'était il y a 5 mois. A l'époque Unai Emery, tout fraîchement débarqué de Séville, comptait sur Javier Pastore pour être le fer de lance de l'attaque parisienne. Au mieux dans un 4-2-3-1, et dans le pire des cas dans un 4-3-3 comme hier soir contre l'OM. Quoi qu'il en soit, l'ancien joueur de Palerme était prédestiné à devenir le meneur de jeu de la formation parisienne. Contre Dijon le 20 septembre 2016, Pastore connaissait sa dernière titularisation sous le maillot du PSG. Depuis ? 33 minutes à Toulouse le match d'après, 8 minutes contre Nantes, où déjà il avait étalé sa classe sur le terrain et provoqué un penalty. Manque de chance, le joueur s'était blessé dans les arrêts de jeu au grand désarroi de son entraîneur. En Ligue 1, le joueur n'est revenu que contre Toulouse le week end dernier. 19 minutes et des promesses ballon au pied. Mais hier c'était autre chose. C'était le choc de la L1, au moins sur le papier, et Pastore était titulaire. Pour éclabousser le Vélodrome de son talent.

Positionné à gauche de l'attaque dans le 4-3-3 parisien, l'Argentin a sans cesse dézoné, se servant des courses de Kurzawa dans son couloir ou bien de la verticalité de Matuidi dans son secteur. Sur le 2e but de Cavani, c'est lui qui d'une subtile talonnade a définitivement lancé le PSG vers le succès en terre hostile. Un geste qui provoque l'appel de l'attaquant uruguayen. Un geste qui a refroidi pour de bon les supporteurs de l'OM et son président fan du groupe IAM. «La vie est belle» disait d'ailleurs les rappeurs marseillais. Hier soir, sûr que ce sentiment pesait dans la tête de "Ravié". Fini les états d'âmes. Place à la passe qui tue : «Je voulais essayer de donner des passes en une touche parce que c'est difficile pour les défenseurs centraux», a expliqué l'Argentin en zone mixte.

En seconde période, Pastore n'a joué que 15 minutes. Le temps pour lui de profiter d'une erreur de Fanni, créer un décalage sur un coup de foulard et être à la base du troisième but. «Ce n'est pas un joueur, c'est un artiste», s'est exclamé son président à la fin de la rencontre. Certainement heureux de voir celui qu'il considère comme un de ses chouchous revenir au top. Mais avec l'ancien joueur de Palerme rien n'est jamais définitif. Désormais, il s'agira pour lui de ne pas retomber dans ses travers. Être sûr de sa force et avancer. La fin de saison est encore longue et Pastore peut-être un atout important pour les derniers mois de la saison. Avec lui c'est toujours pareil, une illumination et la lumière s'éclaircit. Une blessure et tout est remis en cause. Draxler a pris une avance sur la concurrence. Mais vu son match d'hier, avec toujours des défauts sur le plan physique, Pastore n'a pas encore dit son dernier mot. 


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