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Pourquoi jouer en 3-5-2 face à Istanbul ?

Publié le mardi 8 décembre 2020 à 19:05 par Philippe Goguet
De façon inattendue, le PSG devrait évoluer en 3-5-2 ce mardi soir contre Istanbul Basaksehir. Un choix tactique à relier aux propos de Thomas Tuchel avant la partie.

Après avoir semblé très rigide dans ses choix de joueurs et de systèmes de jeu au cours des derniers mois, Thomas Tuchel semble retrouver la flexibilité et la verve de ses débuts parisiens. Imaginée en 4-3-3 ou en 4-4-2 pour défier Istanbul Basaksehir, son équipe devrait finalement débuter dans un 3-5-2 proche de celui avec lequel l'équipe parisienne a terminé la rencontre à Old Trafford la semaine passée comme l'a dévoilé la presse.

La composition d'équipe probable du PSG contre Istanbul Basaksehir : Navas - Marquinhos, Danilo, Kimpembe - Florenzi, Verratti, Paredes, Rafinha, Bakker - Mbappé, Neymar.

Pas de Di Maria ni de Kean en attaque, juste Neymar et Mbappé, des latéraux très offensifs comme Bakker et Florenzi et une base arrière constituée de Kimpembe sur la gauche, Marquinhos sur la droite et Danilo dans l'axe, le Portugais redescendant donc d'un cran sur la totalité des phases et plus seulement quelques unes. A Old Trafford, il y avait déjà passé une bonne partie du match, notamment lorsque le PSG avait le ballon et attaquait dans une sorte de 3-4-3. 

Cette fois-ci, Thomas Tuchel semble encore plus adapter son dispositif à l'adversaire. En conférence de presse, l'Allemand expliquait vouloir « prendre le ballon et mettre le jeu dans le camp adverse  » et la présence des trois milieux de terrain qui affectionnent le plus la possession de balle, à savoir Verratti, Paredes et Rafinha, correspond totalement à cette vision de la chose. On retrouve cette même idée quand il enlève un attaquant, poste qui perd logiquement le plus de ballons, pour un milieu. Placer Neymar, joueur à la fois le plus provoquant mais le plus dangereux pour la possesion, en attaque et pas comme un milieu de terrain va également dans ce sens.

Autre indication qu'avait donnée l'Allemand, il souhaitait « faire un contre-pressing agressif et vigilant » et les joueurs choisis, à savoir une ligne fournie de cinq milieux et qui devrait être positionnés haut sur le terrain, vont aussi dans ce sens. Les attaquants, moins stricts et intenses dans cet exercice, sont donc sacrifiés. Enfin, si Istanbul se décide à allonger le jeu pour éviter ce pressing, Paris pourra compter sur son meilleur joueur de tête qu'est Danilo pour disputer des duels aériens avec Ba ou Crivelli, l'avant-centre adverse.

Ces choix très tranchés de Thomas Tuchel peuvent aussi poser des questions : pourquoi l'Allemand prend-il autant en compte les forces de l'adversaire au moment de choisir ses joueurs ? Alors que Paris doit gagner, est-ce bien raisonnable de n'aligner que deux attaquants au coup d'envoi ? Pourquoi aligner trois défenseurs centraux face au seul avant-centre adverse ? Le résultat et la manière dont ses joueurs vont animer cette structure inattendue devraient donner des réponses.

Dans le pire des cas, l'entraîneur allemand s'est aussi gardé deux superbes cartouches sur le banc avec Di Maria et Kean, largement capables de faire basculer un match.


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