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PSG/Barça, les performances individuelles

Publié le mercredi 1 octobre 2014 à 2:26
A l'issue de ce PSG/Barça qui aura accouché d'une très belle prestation collective, quelques performances individuelles ressortent du lot. Le détail joueur par joueur.

Sirigu : Pas fautif sur les buts, concédés sur deux frappes bien placées de Messi et de Neymar, il n’a pour autant pas été décisif, comme souvent dans la compétition reine, encaissant les deux seuls tirs cadrés des Catalans. Vigilant sur balles aériennes toutefois.

Van der Wiel : L’international hollandais a imposé un défi physique à Neymar dès les premières minutes, marquant le Brésilien au fer autant que possible. Avec le ballon, il a fait mouche sur l’une de ses rares incursions d’un centre tendu en bout de course dont il a le secret, repris au second poteau par Matuidi. Seulement pris à défaut sur le retour à 2-3 de Barcelone où il oublie Neymar qui échappe à sa vigilance pour ajuster Sirigu. La seule fausse note dans une soirée réussie.

Marquinhos : Le jeune Brésilien a été l’un des héros de la soirée parisienne. Spectateur de la remise d’Iniesta pour Messi sur une action d’anthologie de Barcelone pour le but du 1-1, l’ancien de la Roma est monté en puissance tout du long du match, pour ne plus jamais être pris à défaut, au sol ou de la tête. Titenesque dans la lecture des trajectoires, il sauve son camp du 3-3 en se jetant, notamment, devant un tir d’Alba à la 80ème. Bluffant.

D.Luiz : Pour son premier match de gala avec son nouveau club, le transfuge de Chelsea n’a pas déçu. Un but opportuniste d’entrée pour se mettre dans le match, et une très bonne complémentarité tout du long avec son compère de l’axe défensif, qui n’a jamais faibli pendant 90 minutes. En prime, plusieurs interceptions qui ont soulagé son camp mais sa qualité à la relance, longue notamment, a été fluctuante, souvent à cause de trop vouloir se forcer à allonger le jeu du gauche, son pied faible.

Maxwell : L’ancien de Barcelone a passé une soirée sereine, aidé par sa technique individuelle propre et sa facilité à ressortir le ballon, toujours de l’avant. Dans un schéma hybride entre 4-3-3 et 4-2-3-1 en phase défensive, il a parfois souffert du sous-nombre défensif devant Daniel Alves et Pedro, puis Munir, sans jamais sembler en panique, même si le centre du retour catalan à 2-3 vient de son côté.

Verratti : Pendant 70 minutes, le jeune international italien s’est appliqué à nettoyer les ballons récupérés par ses coéquipiers, orientant le jeu avec beaucoup d’application et avec une prise de risque minimale, Verratti n’hésitant pas à jouer en retrait quand c’était nécessaire. Evènement de taille : ce petit gabarit a inscrit son premier but de la tête à la 27ème, donnant un avantage aux siens que son équipe ne perdra plus. Sanctionné d’un carton jaune, il est remplacé à la 71ème par Cabaye, qui s’est surtout attaché à contenir les assauts de fin de match des visiteurs.

T.Motta : L’autre ancien de la maison blaugrana était attendu au tournant, au cœur d’un début de saison qui fait débat. Il n’a pas déçu, bien au contraire : énorme dans son rôle de sentinelle devant la défense, avec un placement toujours optimal, sa présence axiale a dégoûté Barcelone pendant une heure, exception faite de l’action supersonique du but de Messi. Délivre en prime une passe décisive à l’autre Italien du onze pour le deuxième but sur corner. Plus laborieux sur la fin, il fut parfaitement suppléé par la vigilance de la défense centrale dans l’interception du ballon.

Lucas : Présent par intermittences, le Brésilien a offert de précieux bols d’air à son équipe en première mi-temps par ses appels profonds dans le couloir droit. Passeur décisif pour D.Luiz sur le premier but, il a progressivement disparu des débats, épuisé par ses efforts constants pour épauler Van der Wiel à l’arrière. Remplacé par Bahebeck au début des arrêts de jeu.

Pastore : La prestation de l’Argentin confirme que ce fantasque technicien se nourrit de ces rencontres de prestige. Pertinent dès les débuts avec le ballon, il n’a pas ménagé sa peine en première mi-temps, récupérant plusieurs ballons importants, dont un qui a débouché sur la première opportunité de Cavani à la 12ème. Davantage présent sur l’aile gauche après la pause, ses remontées de balle en contres ont oxygéné son équipe. Son rush de l’heure de jeu, conclu par une frappe puissante mais mal placée repoussée par Ter Stegen, a rappelé sa chevauchée du Nou Camp en avril 2012. Le chef d’orchestre est sorti pour Chantôme à la 86ème, qui a mal négocié une bonne opportunité de contre dans les arrêts de jeu.

Matuidi : Dans un inhabituel rôle hybride de milieu gauche, l’international français a pris son temps pour rentrer dans son match. De sa première mi-temps contrastée, on retiendra surtout sa volonté de proposer, comme souvent, des appels tranchants dans la profondeur. Il est allé crescendo dans sa prestation, une première depuis son retour parmi les titulaires, avec sur sa route le troisième but parisien, d’un plat du pied venu couper l’excellent centre de Van der Wiel. Sa prestation consacre un bon dosage entre projections de l’avant et présence défensive, équilibre qu’il a eu du mal à trouver lors de ses sorties précédentes où il a parfois laissé des espaces dans son dos.

Cavani : L’Uruguayen, comme souvent, n’a pas laissé sa part aux chiens dans le replacement, même s’il a moins occupé les couloirs pour défendre qu’à l’accoutumée en raison du 4-2-3-1 proposé ce soir. Sa qualité d’appel fut bien présente, comme sur ce bon déplacement qui a ouvert la moitié droite de la défense espagnole à Pastore à la 60ème, mais c’est surtout ses mauvais choix avec le ballon, à l’approche du but, qu’on retiendra ce soir. N’a jamais joué d’instinct, multipliant les crochets et les touches de balle inutiles qui lui ont trop souvent fermé un nécessaire angle de tir : il a gâché toutes ses opportunités, et il en a eu, par manque de spontanéité.

Blanc : L’entraîneur parisien a fait le bon choix ce soir avec un 4-2-3-1 modulable en 4-3-3 qui a beaucoup gêné la circulation de balle barcelonaise, longtemps limitée à un honorable taux de 55%, avant de logiquement chuter en toute fin de match. Cet adepte du jeu de possession n’a pas hésité à privilégier une attaque construite sur des contres ce soir pour crucifier Barcelone, avec un jeu plus vertical et rapide qu’à l’accoutumée. Paris l’emporte contre l’une des meilleures formations de l’échiquier européen en ayant mené au score pendant 70 minutes, avec les arrêts de jeu, et avec un apport au mieux moyen de ses deux joueurs placés aux postes les plus décisifs -Sirigu et Cavani, les seuls en dedans ce soir- : Blanc a su remettre son groupe dans le bon sens après une prestation pathétique à Toulouse samedi, et cela doit être porté à son crédit.

 

Iaro


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