Le PSG s'est imposé 1-0 dans la douleur contre Brest à l'issue d'un match en deux temps. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Donnarumma : Quatre jours après son erreur contre la Juventus, l'Italien a réussi un brillant rebond, et pas seulement parce qu'il a cette fois-ci réussi une très bonne sortie aérienne au second poteau en cours de match. C'est surtout en repoussant le penalty de Slimani qu'il a aidé son équipe mais il a également été impeccable sur toutes les frappes adverses, captant en deux temps les plus vicieuses. Seul léger point négatif, un ballon en touche en début de match mais l'Italien n'avait décidé de prendre aucun risque au pied, ce que certains apprécieront probablement.
Ramos : De nouveau aligné comme défenseur central droit malgré l'absence de Marquinhos, l'Espagnol a durant un premier temps beaucoup profité du manque de présence adverse pour monter balle au pied, réussissant à apporter le danger de façon régulière grâce à sa qualité balle au pied avant de se calmer par la suite vu le scénario du match. Défensivement, il s'est loupé dans la surface en début de match et a été dominé en de rares occasions par Slimani mais il n'a jamais vraiment été en difficulté non plus.
Danilo : Remplaçant poste pour poste de Marquinhos, il n'a jamais fait sentir l'absence du capitaine brésilien et il a dans l'ensemble parfaitement géré la profondeur, de même que son duel avec Slimani même s'il est pris dans son dos par l'Algérien sur le centre fuyant dangereux de Honorat. Il a comme souvent régné dans les airs, se montrant d'ailleurs dangereux sur coups de pieds arrêtés, et a dans l'ensemble assuré à la relance avec quelques jolies initiatives. Il a aussi eu quelques loupés avec le ballon, l'un aboutissant à un avertissement pour réparer son erreur. Un très bon match de doublure malgré tout.
Kimpembe : Capitaine du jour, le gaucher a vécu une première mi-temps tranquille sans réelle opposition directe et sa partie se déroulait sans encombre, avec certes toujours cette grosse agressivité dans les duels, jusqu'à l'heure de jeu. Après une bonne montée, son match va basculer avec ce penalty concédé bien que pas franchement évident. Problème, Kimpembe a ensuite complètement perdu pied, avec une tête défensive ratée qui aurait pu coûter cher puis ce tacle hors de propos sur lequel il finit blessé mais qui aurait pu lui valoir un carton rouge. En vingt minutes à peine, le vice-capitaine du PSG s'est délité.
Hakimi : Le jeu parisien a une fois de plus penché vers l'autre côté mais le latéral marocain a pourtant multiplié les efforts pour animer son couloir. Toujours prompt à faire les efforts pour étirer la défense, il a rarement été bien servi pour faire parler ses qualtiés, récupérant souvent le ballon arrêté plutôt que lancé. Il a donc peu pesé dans le dernier tiers. Défensivement, il n'a pas vraiment été sollicité, se montrant juste un peu loin sur certains duels.
Bernat : Une semaine après une première titularisation interrompue dès la pause, le latéral espagnol a pu jouer un match presque complet et il a signé une partie qui fut très bonne durant la première partie. Toujours bien placé pour assurer sur les contres adverses, il a également animé son aile avec une belle qualité d'appels et une application technique très bien utilisées par ses partenaires. Il ne lui aura manqué qu'une passe décisive pour bonifier sa première période. Il a en revanche été moins en vue après la pause, à l'image de toute son équipe.
Mendes l'a remplacé pour la fin de match, se signant par un avertissement d'entrée pour un tacle peu maîtrisé. Le reste de son entrée n'a pas été bien meilleure même s'il a remis un peu de vie dans son couloir.
Vitinha : Discret en début de partie, il est peu à peu redevenu le joueur de complément des autres, allant même jusqu'à occuper la position de pointe pour laisser les joueurs offensifs se mettre au coeur du jeu, mais il n'a jamais vraiment pesé sur la partie comme il sait le faire. Assez peu en vue défensivement, il a également du mal à être juste et tranchant offensivement malgré une frappe de loin plutôt bien vue.
Marquinhos l'a remplacé pour la toute fin de match et il a été proche de marquer de la tête sur son premier ballon. Entré en défense bien que remplaçant d'un milieu, il a notamment signé un bon sauvetage sur un contre.
Verratti : Après un inhabituel ballon perdu d'entrée, il est lui aussi monté en régime une fois qu'il a su faire face au pressing initial des Brestois. Sa capacité à faire avancer le ballon et à trouver ses attaquants dans des bonnes conditions ont été très utiles en première période mais il a lui aussi baissé de rythme et de niveau après la pause même si ce fut encore pire après sa sortie. Défensivement, il a beaucoup taclé mais a moins gratté de ballons que d'habitude.
Fabian Ruiz l'a remplacé pour ses premiers pas sous le maillot parisien, se signalant par une passe à contre-temps d'entrée. Pour le reste, il s'est retrouvé lancé dans le temps faible parisien sans parvenir à le redresser non plus. Il a surtout montré une certaine connivence à combiner avec Messi, parfois au détriment d'options plus évidentes.
Messi : Finalement titulaire et dans un rôle très axial, l'Argentin a signé une rencontre un peu à l'image de son équipe. Distributeur de passes royales dans le dos de la défense, il a littéralement découpé Brest de la sorte en première période, trouvant Neymar mais aussi Bernat ou Mbappé à plusieurs reprises et notamment sur le but. Décrochant de plus en plus au fur et à mesure du match, il a paradoxalement perdu en influence et n'a plus vraiment créé de danger en seconde période. Il a toutefois eu la plus grosse occasion du second acte avec une belle tête sur le poteau. En première période, il avait également loupé un duel, signe de son manque de réussite actuel devant le but. Mais le passeur est au moins toujours aussi affûté.
Neymar : Le Brésilien a encore été décisif, marquant le seul but du match, et cette réalisation a consacré une première mi-temps de très belle tenue. En plus d'être présent défensivement, il a souvent fait mal à Brest par ses appels en profondeur et c'est logiquement de la sorte, et grâce à un enchaînement de très haut niveau, qu'il a marqué. Il a aussi donné des balles de but à ses partenaires, même s'il a parfois un peu trop cherché Messi, et a véritablement été un magicien au niveau technique. Comme le PSG, il a en revanche fortement baissé de pied après la pause. A moins que ce ne soit simplement la preuve de son influence retrouvée sur l'équipe...
Ekitike l'a remplacé sur la fin de match et il a encore été dominé sur ses premiers duels avant de se mettre un peu plus dans la rencontre. Il a été irrégulier dans ce qu'il a fait mais aurait dû bénéficier d'un penalty après s'être fait fracasser la cheville sur un ballon qui traînait dans la surface.
Mbappé : Auteur d'un doublé fracassant il y a quelques jours, c'est pourtant le mauvais Mbappé de la fin de partie contre Turin qui était de sortie ce samedi contre Brest. Rien n'est vraiment allé dans son sens et il a manqué de précision ou joué à l'envers durant pratiquement toute la partie, à l'image de cette frappe de Messi partant bien qu'il dévie du but. Il a bien réussi un bon début de seconde période avec un avertissement provoqué et un centre parfait pour la tête de Messi mais cela fait peu et cela n'a pas fait oublier ses difficultés à se mettre dans le sens du but.
Sarabia l'a remplacé pour la fin de match et il a apporté un peu de mouvement à une ligne qui en manquait depuis pas mal de minutes. A noter aussi un excellent corner sur la tête de Marquinhos.
