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PSG/Caen (3-1), les performances individuelles

Publié le jeudi 21 décembre 2017 à 1:55 par Sébastien M.
Le PSG a bien terminé l’année 2017 en dominant facilement Caen (3-1). Retour sur les performances des joueurs parisiens, au cas par cas.

Trapp : Areola malade, le portier allemand avait l’occasion de disputer son deuxième match de L1 cette saison. Il a probablement longtemps cru en son deuxième "clean sheet" mais c'était sans compter sur le penalty de Santini (90e)… Il avait en tout cas tout fait pour en se montrant solide sur une reprise de Rodelin (24e) ou, même si plus facile, sur une frappe de Guilbert (52e) ou une tête de Santini (77e). Reste que la série de matchs avec à chaque fois au moins un but encaissé (6 de rang et même 9 en 10 matchs) se poursuit, même avec lui. 

Meunier : Il a fallu une suspension de Daniel Alves pour revoir le grand Belge titulaire en L1. Avec ses qualités habituelles : un apport offensif certain mais des difficultés pour défendre. Il avait ainsi réussi un bon centre pour Cavani, contré (14e), mais, dans le même temps, sa défense à l’envers face à Mbengue (40e) rappelait les heures sombres des duels défensifs de Sylvain Armand. Il semble toujours en délicatesse avec sa cheville d’où sa sortie à dix minutes du terme et l’entrée de Nkunku au poste inhabituel de latéral droit. 

Marquinhos : Moins bien ces dernières semaines, "Marquis" était en train de sortir une prestation sans faute avant de sortir blessé au genou. Mieux, la qualité de son jeu long était appréciée, à l’image de sa belle ouverture de 35m pour Neymar amenant une occasion pour Cavani (27e). Idem dix minutes plus tard pour Meunier (45e). A noter qu’il a évolué dix petites minutes au poste d’axial gauche en début de seconde période. A 18 ans, Stanley N’Soki a donc vécu ses grands débuts en L1. Une demi-heure sans fioriture, il s’est même permis un petit dribble de dégagement de la semelle peu après son entrée. Même si peu sollicité, ses premiers pas en pro se sont bien passés, avec juste une légère hésitation sur une intervention (85e). 

Thiago Silva : De retour à point nommé — après avoir loupé trois matchs de L1 — afin de pallier la suspension de Kimpembe, le capitaine parisien a réalisé un match tout en sobriété. La seule fausse note est venu de ce penalty sévèrement concédé, car sa main est forcément involontaire mais, certes, décollée. Il s’est montré propre dans la relance, sans pour autant prendre de risques. 

Berchiche : La célébration de son but (81e) résume peut-être à elle seule le match du latéral basque… Il a donc marqué, d’une belle frappe croisée du coup de pied, mais pas forcément de quoi oublier ses nombreuses approximations techniques. Sa louche, au milieu des techniciens argentins et brésilien en fut même drôle (60e). A côté, il a encore plutôt bien fait son travail défensif, mais, après sa quatrième titularisation de rang, on sait qu’il y aura débat en 2018 : qui sera le moins mauvais entre lui et Kurzawa ? 

Thiago Motta : Son entrée à Rennes avait été une petite remise en jambes et le vétéran italien a logiquement vécu sa première titularisation depuis sa triste sortie à Marseille. Sans histoire non plus ce soir. Et même s’il a touché moins de ballons qu’à l’accoutumée (58 en 70 minutes, loin de ses standards), sa présence apporte de la tranquillité, avec ou sans ballon. Son placement devant ou même parfois entre la défense centrale soulage, de même que son assurance technique pour la sortie de balle. Remplacé par Draxler pour les dernières vingt minutes, ce qui signifie que le PSG a alors joué avec un milieu Lo Celso-Draxler-Pastore, chose inimaginable il y a encore peu ! Le milieu allemand aurait pu faire une passe décisive pour Neymar ou Cavani avec plus d’application (87e). 

Lo Celso : Pour sa troisième titularisation d’affilée, le petit Argentin a évolué en tant que relayeur, à la position de Verratti. Et comme trois jours plus tôt (à Rennes), dans un autre rôle, il a encore marqué des points. Très actif, c’est encore le joueur qui a le plus récupéré de ballons du match (20). Mieux, il a su se montrer à la construction et même parfois haut sur le terrain, avec une capacité d’accélération balle aux pieds pas toujours visible jusque-là. Preuve de sa présence offensive, deux de ses passes pour Cavani, servi dans la surface, auraient pu être décisives (23e, 51e). Ce n’était que partie remise et la troisième offrande, cette fois pour Mbappé, était la bonne. Une passe décisive qui faisait suite à une action où il avait lui-même récupéré le ballon, tout un symbole. Enfin, il a failli être récompensé de son match avec une action d’éclat, où il avait (encore) récupéré le ballon, avant de dribbler et, de son pied gauche soyeux, lober Vercoutre, lequel parvenait à dévier le cuir de peu afin d’éviter de se retrouver dans tous les top buts de la saison (62e). Dommage mais clairement à revoir. 

Pastore : Titulaire comme finalement assez souvent au Parc des Princes lorsqu’il est en mesure de jouer, l’élégant Argentin a peut-être disputé son dernier match sous les couleurs parisiennes. Du moins, c’est ce que voulait faire circuler son agent auprès des journalistes avant la partie. Le « Flaco » peut se vanter d’avoir le public dans sa poche, en témoignent les « Pastore à Paris » bien audibles à la reprise et après le match. Oui, le Parc veut encore voir, en 2018, ses caviars comme ceux donnés à Mbappé (5e), Neymar (69e) ou Cavani (88e). Bref, il aurait pu finir avec trois passes décisives, il en a zéro mais, même s’il continue de disparaître lors d’un match, son coup d’oeil et sa relation technique avec Neymar parlent aussi pour lui. 

Mbappé : Il a fêté son 19e anniversaire de la meilleure manière possible. Pas forcément avec ses cheveux argentés mais en cassant un premier rein au bout d’1’30. Le jeune homme a toutefois encore des lacunes puisqu’il loupait un but facile en se précipitant après avoir dribblé Vercoutre (5e). Mais comment ne pas vite oublier ça lorsque, peu après, il parvenait à éliminer deux joueurs avant d’enchaîner avec une accélération, dont lui seul a le secret, pour donner un but à Cavani (21e) ? On ne peut plus dire "waouh et dire qu'il n’a que 18 ans" mais on a envie de continuer à affirmer "il y a du Ronaldo Fenomeno chez ce joueur". Bien servi par Lo Celso, il se faisait aussi un petit cadeau d’anniversaire en marquant d’une demi-volée du pied gauche, pied qui n’avait pas été toujours fiable ces derniers temps. Signe qu’il progresse à chaque sortie ! Et même quand le match était plié et qu’il pouvait se faire plaisir, il a préféré chercher Cavani au lieu de tenter sa chance individuellement. Un but, une passe décisive, toujours dans le sens du jeu, ce petit est un don du ciel ! Il peut fêter son anniversaire comme il le veut. 

Cavani : Dire que le Matador aurait pu finir meilleur buteur européen en 2017 et même égaler voire dépasser Zlatan Ibrahimovic en tête du classement des buteurs dans l’histoire du club. Ce ne sera pas le cas. Il aurait pu mettre cinq buts, il va se contenter d’une unique réalisation, mais quelle réalisation ! Une Madjer bien réussie, laquelle faisait honneur à l’exploit individuel de Mbappé (21e). Son 155e but sous les couleurs parisiennes, à une petite unité d’Ibra donc. Un Suédois qui aurait pu être rattrapé si le buteur uruguayen avait attrapé le cadre sur la passe de la tête de Neymar (27e) ou sur le bon ballon de Mbappé (56e). Et que dire de la grosse opportunité gâchée parce qu’il tergiverse en n’étant pas assez personnel (88e). Fou quand on se dit qu’on parle de Cavani, souvent raillé pour son individualisme. Quelque part, ça montre également qu’il a évolué, raison peut-être aussi pour laquelle il semble aujourd’hui faire l’unanimité, et au final, on lui pardonnera de ne finir qu’avec 54 buts inscrits durant cette année !

Neymar : Il n’a pas marqué et à voir si la Ligue va lui attribuer une passe décisive sur le but de Berchiche (81e). Un match sans stats à proprement parler donc, hormis peut-être celle des fautes subies. On doit bien être à une petite dizaine, et encore, Karim Abed en a oublié un paquet… Malgré quelques mauvais choix, le numéro 10 brésilien a encore montré une activité assez folle (117 ballons joués !) mais n’a donc pas été récompensé individuellement. Il aurait bien pu être passeur mais Cavani n’a pas cadré (27e). Il aurait pu, surtout, être buteur mais Vercoutre a remporté le duel en déviant sa frappe (69e) ou l’a carrément retenu par le maillot avant de gagner le duel au sol (90e+1). Sans que le penalty, évident, soit sifflé. Dommage, ça aurait donné un penaltygate pour animer la trêve à nos amis en quête de buzz…


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