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PSG/Monaco (1-1), les performances individuelles

Publié le lundi 29 août 2022 à 0:22 par Max DC
Le PSG n'a pu faire mieux que 1-1 sur sa pelouse contre Monaco après avoir concédé l'ouverture du score et, dans l'ensemble, raté sa première période. Retour sur les performances des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Une partie difficile pour le portier transalpin, peu rassurant sur les rares actions dangereuses monégasques. Le tir de Volland, le premier de l’ASM, le surprend malgré une trajectoire assez centrale depuis une position hors de la surface, et deux erreurs grossières dans la lecture des trajectoires auront fait passer plus qu’un frisson dans les travées du Parc en début de deuxième période. A créditer néanmoins d’une partie assez propre au pied malgré la pression haute des hommes de Philippe Clément.

Ramos : Lors d’une rencontre où l’ASM aura créé moins de danger que de difficultés sur le plan tactique, le vétéran espagnol a tâché d’expédier les affaires courantes, mais a aussi inquiété, une nouvelle fois, par quelques sorties en retard haut sur le terrain, se soldant par une faute concédée ou un adversaire qui l’élimine. Avec ballon, l’ancien capitaine s’est contenté du minimum.

Marquinhos : Si le capitaine parisien a pu gérer sa rencontre sur le plan défensif, avec plusieurs interventions propres dans les pieds jusqu’à celle amenant sa sortie suite à un choc un peu appuyé, il s’est également retrouvé au coeur des difficultés de son équipe pour ressortir le ballon. Les décrochages de Verratti, jusqu’à former une « charnière dans la charnière » aux côtés du Brésilien, invitaient en effet la pression des monégasques, brouillant les lignes de passe vers l’avant et condamnant le PSG à une possession redondante entre défenseurs. Sous les yeux de son sélectionneur et ancien mentor Tite, présent dans la corbeille du Parc, l’international auriverde a également tenté quelques démarquages en sortant de sa position dans l’espoir de déjouer le pressing monégasque, sans grands succès, et ses 100 ballons touchés ce soir - le 2ème total parisien - n’auront guère permis de faire avancer le jeu.

Remplacé pour la fin de match par Nordi Mukiele qui aura pris place comme axial droit de la défense à trois de Christophe Galtier.

Kimpembe : Après un début de partie difficile où l’agressivité du bloc haut monégasque le contraint à deux pertes de balle, et lors duquel il se signale également en étant battu à l’épaule par Volland sur l’ouverture du score de l’ASM, la sortie de l’Allemand lui offre du répit avec un duel moins difficile à gérer face à Akliouche, tout en le voyant monter en puissance dans son jeu avec ballon sur la fin de la mi-temps. La seconde période sera également contrastée, émaillée d’interventions tranchantes mais aussi de quelques duels perdus, l’un d’entre-eux lui valant un avertissement.

Hakimi : Le latéral droit du soir a très peu pesé sur la partie, rarement voire jamais sollicité pour relancer, peinant à enclencher la seconde au milieu et pratiquement jamais en position de centrer dans le dernier tiers. Il y est finalement parvenu pour Mbappé en tout fin de partie mais le bilan est maigre malgré quelques retours défensifs intéressants. Ses récupérations hautes ont également été là et l'une d'entre elles aboutit à une frappe sur le poteau d'une belle initiative personnelle. Pas vraiment de quoi faire oublier un match bien moyen.

Nuno Mendes : Pas vraiment impliqué à la relance même en première période car trop haut sur le terrain, le Portugais a peu vu le ballon avant la pause malgré quelques échanges avec Neymar et un très bon centre pour Mbappé. Peu sollicité défensivement, il ne l'a pas plus été après le repos mais a en revanche sérieusement perturbé l'arrière-garde adverse par ses courses pleines de punch, même s'il a parfois eu du mal à finir ses actions. Jusqu'au bout, il a continué de se proposer sur son côté, tentant tout ce qu'il pouvait pour faire la décision sans y parvenir.

Renato Sanches : Une première titularisation laborieuse pour l’international portugais qui a couru dans le vide, n’a jamais su trouver son rôle dans l’entrejeu et a fait preuve d’une extrême timidité dans l’utilisation du ballon bien qu’il ait été proche d’égaliser sur une belle frappe à l’entrée de la surface. Eloigné de Verratti, en retard sur Kevin Volland sur l’ouverture du score et concédant trop de fautes, il n’a pas su compenser son placement aléatoire et improductif par un quelconque impact physique ou défensif.

Logiquement remplacé par son compatriote Danilo Pereira, sobre quoique très précieux et efficace pour combler les trous en transition et servir de relais à ses offensifs.

Verratti : Une activité énorme - pas moins de 140 ballons touchés - et une sacrée débauche d’énergie comme à son habitude alors que l’Italien n’était pourtant pas dans un grand jour et son nombre important de ballons perdus en témoigne, à commencer par sa passe téléphonée pour Lionel Messi interceptée par Mohamed Camara et à l’origine du but monégasque. D’abord positionné très bas sur le terrain où il été mis en difficulté en tant que premier, voire unique, relanceur de son équipe et subissant un pressing adverse intense, il a fini par évoluer un cran plus haut en seconde période pour gagner en influence et en créativité. A son crédit, et signe de son omniprésence, son nombre de ballons récupérés (10, record du match), dont l’intervention salvatrice devant Wissam Ben Yedder en fin de match qui lui coûte toutefois son premier carton jaune de la saison.

Neymar : Une prestation ambivalente pour le numéro 10, d’abord coupable d’une trop grande nervosité, sanctionnée par un carton jaune, et auteur de nombreux mauvais choix, comme s’il n'était pas dans le bon tempo pour entamer la rencontre. Il a toutefois fini par monter en puissance et son activité débordante a largement permis de dynamiser l’attaque parisienne, étant l’un des seuls Parisiens à changer de rythme avec réussite, à l’image du penalty qu’il a obtenu et qu’il s’est chargé lui-même de transformer. 

Messi : De rares éclairs, quelques accélérations, à commencer par son décalage en première mi-temps au milieu de quatre adversaires ainsi que de sa frappe sèche sur le poteau d’Alexander Nubel, qui ne peuvent toutefois sauver une prestation bien fade voire insipide. Bien muselé par Benoit Badiashile, on a semblé revoir le Messi de l’an dernier qui fait davantage parler un inhabituel déchet technique que sa magie.

Remplacé par Pablo Sarabia qui n’a pas eu beaucoup de temps pour se montrer si ce n’est en subissant une horrible semelle sur la cheville. 

Mbappé : Le Kylian Mbappé des mauvais voire des très mauvais soirs. Fidèle à lui-même, il s’est créé un nombre d’occasions et de situations dangereuses très élevé grâce à ses mouvements et ses prises de balle et de profondeur, mais quand ce n’est pas son inefficacité qui l’a rattrapé c’est le jeu qui dictait de ne pas frapper. 9 tirs sans parvenir à marquer, c’est un record pour lui et il a pourtant tout tenté pour inscrire un nouveau but face à son club formateur, trouvant le poteau alors que le but semblait grand ouvert, obtenant un face à face avec le gardien finalement perdu ainsi que des opportunités de la tête qu’il n’a pas su cadrer.

NB : Co-écrit avec Matthieu Martinelli (défense)


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