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PSG/Monaco (3-0), les performances individuelles

Publié le dimanche 1 avril 2018 à 2:24 par Iaro
Le PSG s'est imposé sans trembler en finale de la Coupe de la Ligue ce samedi soir (3-0), à l'issue d'un match pratiquement à sens unique. Retour sur les performances des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : Dans la foulée d'un match compliqué avec l'Allemagne pendant la trêve internationale, l'ancien de Francfort goûtait à nouveaux joies d'une titularisation, cette fois en finale de Coupe de la Ligue. Pas mal sollicité au pied et le plus souvent propre, quoique minimaliste en termes de prise de risque, il réalise un double arrêt sur lequel il aurait pu capter le cuir avant la mi-temps, et il est devancé par Falcao sur le but du 2-1 refusé pour un hors-jeu du Colombien. Il garde sa cage inviolé mais sa prestation laisse un goût étrange en bouche.

Daniel Alves : Auteur de plusieurs centres très réussi en position haute dans son couloir, il a su alterner des temps de présence dangereuse dans le camp adverse avec des moments plus axiaux, toujours dans ce rôle si particulier entre faux meneur et latéral intérieur. A l'exception de la meilleure occasion monégasque sur laquelle son alignement laisse à désirer, il n'a rien eu à se reprocher défensivement et signe un match abouti, avec de l'activité tout du long.

Thiago Silva : Toujours très juste dans la lecteur des trajectoires et à nouveau écoeurant, par moments, dans sa capacité à contrer ses adversaires directs, le capitaine parisien a livré une prestation quasi-parfaite, décidément dans la lignée de ses très bons standards 2018. Seul bémol : il oublie légèrement Falcao sur son but hors-jeu, mais la plus grosse maladresse de l'action vient plutôt de la sortie pas assez autoritaire de Trapp, et surtout ce fut sans conséquence.

Kimpembe : A nouveau préféré à Marquinhos, le défenseur central formé au club a réalisé un match plein. Parfois énorme dans les duels, lui aussi a dégoûté ses différents vis-à-vis, et sa paire avec Silva a encore affiché une très belle complémentarité. A la relance, il a su user de feinte et de passes parfait très appuyées pour surprendre son adversaire et créer des décalages, le plus souvent avec réussite et parfois avec un peu de déchet, sans conséquence.

Berchiche : Alerte défensivement, on a peu vu Lemar, qui a certes pas mal dézoné mais c'est tout de même un gage de qualité quant à sa prestation. Surtout, il su se mettre en évidence sur plusieurs offensives parisiennes, comme sur le second but sur lequel il lance bien Di Maria. Globalement juste techniquement, actif et comme toujours à l'aise pour répéter les efforts, il a su se mettre à la hauteur de l'évènement.

Rabiot : Positionné devant la défense, il a globalement réussi sa soirée. Théoriquement pointe basse du milieu, il a su profiter des possibilités offertes par ce milieu tournant parisien qui avait tant séduit à l'automne, comme sur le premier but sur lequel sa projection en position haute participe à l'obtention du pénalty. Capable de faire régner l'ordre en utilisant son physique et auteur de plusieurs jolis cassages de lignes sur des passes, il a aussi eu sa part de déchet dans ses transmissions en début de seconde période, mais ce fut de courte durée.

Verratti : L'Italien était finalement présent dans le onze de départ et il a été propre et dans le ton, au coeur d'un PSG dominant. Toutefois, le jeu des siens a moins transité par lui qu'à l'accoutumée, avec un équilibre dans la largeur qui fut l'une des forces du soir dans le camp des vainqueurs, même si le couloir droit a souvent été privilégié dans les phases de construction. Lo Celso l'a remplacé pour vingt minutes et on a assez peu vu l'Argentin.

Draxler : L'Allemand a été transparent pendant les 15-20 premières minutes du match, avant de rentrer un peu mieux dans sa soirée mais sans jamais avoir la même influence sur le jeu des siens que ses deux compères de l'entre-jeu. On pourra quand même saluer sa capacité à permuter avec eux, et à fluidifier le jeu des siens, en étant souvent été utilisé en relais. Une bonne occasion avant la mi-temps mais sa frappe, à bout portant, était trop centrée sur Subasic. Lassana Diarra a pris sa place au milieu de terrain le temps des dix dernières minutes.

Mbappé : L'ancien Monégasque a été le bourreau de ses anciens partenaires. En duel face au pauvre Raggi tout du long, il a donné le tournis dès les premières minutes à l'Italien grâce à ses accélérations fulgurantes. Triple passeur décisif (en comptant le pénalty obtenu sur l'ouverture du score), on s'est délecté de son offrande lumineuse pour Di Maria sur le but du 2-0. Mis en échec à deux reprises par Subasic, il a été le danger numéro un pour les perdants du soir, qui ne s'y sont pas trompés et l'ont beaucoup ciblé, commettant plusieurs fautes assez sales.

Di Maria : Lui aussi incertain, l'Argentin était finalement présent et il a su exister dans ce rôle d'offensif qui ne lui a pas tellement réussi dernièrement. Il a davantage su s'appuyer sur ses coéquipiers les plus proches et il a inscrit le but du 2-0, très important pour achever les Monégasques, sur un tir au premier poteau sur lequel Subasic est douteux. El Fideo a été remplacé dès la 52ème par Pastore, et l'ancien de Palerme a tenté de se rendre disponible dans la moitié gauche du camp monégasque, avec quelques décalages bien sentis à la clé.

Cavani : L'Uruguayen a confirmé son goût pour les finales de Coupe de la Ligue, avec ses 7ème et 8ème lors de ces rendez-vous ce soir. S'il a un peu de réussite sur le pénalty initial, pas très bien tiré, il fait en revanche les bons choix sur le but du 3-0. Entre les deux, il a eu pas mal de déchet, entre occasions ratées, hors-jeu et imprécisions. Qu'importe, la soirée est forcément réussie pour ce chasseur de buts. On retiendra son doublé côté Paris, et sa main en pleine surface, non sifflée par M.Turpin, côté monégasque.


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