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PSG/Montpellier (0-0), les performances individuelles

Publié le samedi 5 mars 2016 à 23:17 par Iaro
Le PSG a fait un petit 0-0 contre Montpellier mais tous les joueurs n'ont pas été du même niveau. Retour sur les performances individuelles de ceux-ci au cas par cas.

Trapp : Comme son club, l'Allemand a connu un match très similaire à la réception de Lille (0-0), peu avant l'aller contre Chelsea. Les Montpelliérains n'ont pas cadré un seul tir et il a été globalement très peu sollicité, sauf au pied, registre dans lequel il a répondu présent en première mi-temps avant de connaître plus d'approximation après le repos. Deux bonnes sorties en début de seconde mi-temps pour écarter du danger aérien ont égayé un match sans histoire.

Van der Wiel : Le poste d'arrière droit demeurant l'une des dernières inconnues de la composition de Laurent Blanc pour mercredi à Londres, Van der Wiel avait beaucoup à prouver après un match totalement raté dimanche dernier à Lyon. Vu la probable configuration du match à Chelsea, on l'attendait surtout sur l'aspect défensif de son duel avec Boudebouz et il s'en est plutôt bien acquitté, le Montpelliérain ayant été l'auteur d'un match discret. En revanche, il a semblé bien mal à l'aise avec le ballon en première mi-temps, avant d'être très discret dans le second acte. Difficile donc d'imaginer qu'il ait marqué des points.

Marquinhos: On s'attend donc plutôt à voir le Brésilien titulaire mercredi dans le couloir droit. Toutefois, c'est dans l'axe qu'il était aligné ce samedi et il a formé une paire aussi inhabituelle que complémentaire avec le jeune Kimpembe. Toujours bien placé, il a souvent dégagé son camp (7 interceptions, record du match, quoique Kimpembe est juste derrière à 6) et il a été très disponible pour Trapp comme pour ses partenaires du champ dans la construction basse avec ses 137 ballons disputés, un total énorme et là encore un record. On regrettera seulement un certain déchet dans le jeu mi-long, avec un bon nombre de ballons rendus à Montpellier lors des séquences de pressing adverses.

Kimpembe : Les titularisations du jeune défenseur central de 20 ans sont rares et sont donc toujours une curiosité. Déjà titulaire avec Marquinhos et avec brio à Saint-Etienne fin-janvier, il a encore répondu présent, certes face à un adversaire peu en vue offensivement cette fois. Il a défendu debout et a gagné en aisance dans ses jaillissements au fil du match, en témoigne son record du match à lui, celui des ballons contrés (5). Pas impressionné par le pressing haut des attaquants sudistes, il a proprement relancé, à une exception en seconde mi-temps. Il gagne en épaisseur physique, pas vraiment son point fort à ses débuts professionnels, et il ne serait pas étonnant que son temps de jeu progresse en cette fin de saison, surtout si Paris continue en Ligue des Champions.

Maxwell : Fidèle à sa routine d'avant-match européen, le Brésilien était titulaire dans son couloir et avec le brassard autour du bras. Ses montées ont été l'un des principaux facteurs de danger parisiens du premier acte, avec plusieurs excellents centres pour Cavani notamment, dont deux d'entre eux auraient pu être des passes décisives dès les premières minutes. Il a aussi fait le boulot défensivement, en témoigne un bon retour à la demi-heure de jeu mais il a aussi mal négocié un contre idéal plein axe par précipitation avant le repos. Beaucoup plus discret en seconde mi-temps, le capitaine n'a pas vraiment galvanisé ses troupes et son recul physique marque peut-être les limites de sa gestion habituelle d'avant C1. Tout du moins, c'est mercredi que l'on pourra en juger.

Stambouli : En difficulté dans son rôle de relayeur droit ces dernières semaines, l'ancien Pailladin était cette fois positionné devant la défense à la place de Motta, a priori sa meilleure position. Pour autant, on l'a senti en difficulté au coeur d'un milieu de terrain totalement expérimental dès ses premiers ballons, avec notamment une passe ratée en position basse gênante. Il sert quand même bien Cavani en fin de première mi-temps mais on l'a encore senti hésitant et en quête de complémentarité avec ses partenaires tout au long du match. Ses permutations avec Rabiot, Nkunku, Rabiot puis Pastore n'ont rien apporté, sauf quand il s'est aventuré dans la surface adverse à la 57ème et qu'il aurait pu obtenir un pénalty face à Boudebouz. Sans ballon, il n'a pas brillé non plus, en n'étant pas suffisamment impliqué dans les duels au sol dans l'axe. Très décevant.

Nkunku Le très jeune (18 ans et 3 mois) milieu formé au club était pour la première fois titulaire avec le PSG et pour ses premières minutes en Ligue 1, il est malheureusement apparu très effacé. Assez loin des actions, il a surtout joué latéralement ou en retrait et il a manqué d'épaisseur sans ballon. On est hélas loin des promesses affichées lors des amicaux de l'été ou contre l'Inter cet hiver et Pastore l'a remplacé à la 60ème. L'Argentin a d'abord mis du liant dans un milieu de terrain bien désarticulé mais il s'est trop vite perdu par manque d'intensité et par recherche trop effrénée de la fameuse "passe qui tue". Son absence du onze de départ le place en bonne position pour Chelsea mais ses limites physiques du jour (par volonté de ne pas se blesser ou parce qu'il ne pouvait pas plus ?) ne rassurent pas forcément dans l'optique de cette bataille.

Rabiot : Sa présence au coup d'envoi, la troisième en six jours, l'affaiblit dans la chasse aux places de titulaire avant le déplacement à Londres. Très moyen dernièrement, cette titularisation en forme de sanction l'a peut-être piqué et s'il a d'abord déçu, il est rentré dans son match progressivement, au point de prendre le jeu à son compte alors que les autres milieux pataugeaient et que Di Maria perdait en influence. C'est précisément en seconde période que son apport a été le plus marquant, certaines de ses percées permettant de casser les lignes montpelliéraines. Son activité et son impact au duel a même tranché avec l'attitude attentiste de ses coéquipiers dans la dernière demi-heure. De quoi le relancer pour mercredi ? Il y a un pas que Laurent Blanc ne franchira peut-être pas.

Di Maria : Blanc avait annoncé que son milieu offensif « pète le feu », et il n'a pas menti. Dans tous les bons coups et très complice avec Maxwell dès les débuts, il a été une vraie menace pour les visiteurs dans un rôle de relais. Omniprésent sur toutes les situations parisiennes de la deuxième moitié de la première mi-temps, il n'a pas toujours fait les bons choix, comme sur un ballon trop poussé sur un contre ou cette situation dans la surface sur laquelle il manque sa remise pour Lucas alors qu'il pouvait frapper. Logiquement encore à court de jus et moins en vue après le repos, Ibrahimovic l'a remplacé à la 60ème et le Suédois ne s'est pas fait trop mal, en plus de se montrer maladroit. Avec un coup franc bien loupé, un contre mal joué pour Augustin qu'il sert trop tard et une occasion franche manquée à la 92ème, son entrée ne restera pas dans les annales.

Lucas : Le Brésilien retrouvait le onze de départ après avoir soufflé puis marqué sur sa rentrée à Saint-Etienne, et comme d'autres, on peine à savoir s'il est économisé dans l'optique du rendez-vous de mercredi -ce qui peut se comprendre- ou s'il était simplement dans un jour sans. Parfois à gauche, parfois à droite de l'attaque parisienne, il n'a jamais été dans les bons coups et n'a su s'illustrer ni sur des percussions face à des Montpelliérains en place, ni sur des contres. Son action la plus marquante ? Son tacle dans le vide sur la passe ratée de Di Maria à la 44ème, un symbole de son manque d'influence. Augustin l'a remplacé pour le dernier quart d'heure et son envie, matérialisée par ses appels et sa disponibilité, comme sur l'occasion d'Ibrahimovic qu'il décale bien, a tranché avec celle de ses coéquipiers.

Cavani : Signe qu'il n'a aucune garantie quant à sa présence contre Chelsea, il était à nouveau titulaire et s'est trouvé dans le même cas que Rabiot avec une troisième titularisation cette semaine. D'abord très en vue avec deux grosses occasions, dont la première en très bonne position mais il s'est montré maladroit en trouvant la barre, il a continué sur ce registre avec de l'activité sans ballon, comme sur ce bon pressing face à Congré qui a failli déboucher sur une occasion. Encore parfois trouvé en relais sur des attaques rapides des siens, il a perdu en activité au fil du match, particulièrement quand il a glissé sur un côté à l'entrée d'Ibrahimovic. Au final, un match bien moyen avec 28 ballons disputés en 90 minutes, un nouveau total faible, même pour un attaquant (surtout dans un PSG au-delà des 60% de possession de balle), et l'impression qu'il aurait pu permettre aux siens de vivre une après-midi plus confortable, avec davantage d'adresse en début de match.


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