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PSG/Napoli (2-2), les performances individuelles

Publié le jeudi 25 octobre 2018 à 3:45 par Philippe Goguet
Le PSG a fait match nul 2-2 face au Napoli de façon pratiquement inespérée, tant vu le déroulement de la partie que par son scénario. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Areola : Soirée étrange mais pas réussie pour autant pour le gardien parisien, finalement assez peu sollicité mais loin d'être exempt de tout reproche. Après avoir été sauvé par sa barre transversale, il est trop court dans sa sortie face à Insigne, au point que se pose la question de l'intérêt de celle-ci. Sa seconde période est du même tonneau, il ne peut rien sur le but de Mertens mais n'est vraiment pas net sur une sortie aérienne où il a de la chance de voir la tête du Belge ricocher contre ses gants. Dans le jeu au pied, il n'a pas brillé non plus.

Meunier : Vraiment pas aidé par Kylian Mbappé, le Belge n'a pas non plus été en vue au cours de la première période. Il ne s'est pas spécialement signalé en mal non plus, ce qui est déjà pas mal comparé à certains de ses coéquipiers. Peut-être un peu loin de Mario Rui sur l'action qui amène la frappe sur la barre, il ne peut malgré tout pas gérer deux joueurs à lui seul... Après la pause, il est plus haut sur le terrain et participe plus, allant jusqu'à provoquer l'égalisation à l'heure de jeu. S'il n'a pas toujours été bien servi par ses partenaires, il aura beaucoup couru pour eux et a réussi quelques retours salvateurs en fin de partie, n'hésitant pas à aller jusque dans l'axe pour aider.

Marquinhos : Capitaine du soir, sa partie débute par un tacle inutile, très dangereux et logiquement récompensé d'un avertissement. Après un léger mieux suite à ce début raté, il va régulièrement souffrir face aux vagues du Napoli et il est par exemple doublement fautif sur la frappe sur la barre transversale de Mertens en couvrant le Belge tout en le laissant partir dans son dos. Dans un rôle encore plus axial, il se montre totalement neutre après la pause, tant défensivement que dans la relance, et il se fait complètement manger sur le deuxième but napolitain. En l'absence de Thiago Silva, il n'a pas su endosser le rôle de patron.

Kimpembe : Du bon et du moins bon dans le match du Français. Dans les bons côtés, il faut souligner sa volonté d'avancer en permanence, que cela soit balle au pied ou pour aller chercher les joueurs napolitains et leur imposer sa puissance. Sa volonté d'appuyer ses relances aura par exemple fait du bien mais que d'erreurs également. Il cherche encore Insigne dans son dos sur le premier but et a souffert une bonne partie de la seconde période face à un Mertens bien trop vif pour lui. Face au petit Belge, il n'a jamais su trouver la solution.

Bernat : L'Espagnol a encore une fois affiché sa volonté offensive durant les 45 minutes qu'il a jouées et il a plutôt bien débuté, son entente avec Di Maria fonctionnant assez bien. Cela ne va pas durer bien longtemps et Bernat a coulé peu à peu. De moins en moins précis offensivement à l'image de ses centres complètement ratés, il se retrouve également en mauvaise posture défensivement et paraît avoir un temps de retard sur Callejon quand celui-ci envoie Insigne au but. Kehrer le remplace à la pause et celui qui a joué défenseur central droit a livré une prestation honorable. Assez physique dans ses interventions, voire même rugueux, il a aussi tenté d'apporter dans la relance, au point de prendre quelques risques parfois pas toujours nécessaires.

Rabiot : Il est le joueur qui aura probablement le mieux symbolisé les manques du PSG, notamment dans ses temps forts et faibles, et son match est donc insuffisant. Plutôt intéressant en début de partie avec un jeu assez complet, il va peu à peu couler de façon totale avant la pause quand Napoli prend la maîtrise du jeu : peu d'interceptions, un volume de courses douteux, des duels perdus à la pelle, le malheureux Rabiot a bu la tasse, bien évidemment pas aidé par un secteur offensif qui laissait les vagues napolitaines arriver sur la défense sans daigner s'impliquer. Forcément mieux après la pause, notamment quand le PSG a le ballon comme toujours avec lui, il se montre encore bien facultatif à la récupération malgré tout. 

Verratti : Le petit hibou a livré l'un de ses matches les moins aboutis à Paris et ce n'est pas forcément un hasard tant les milieux parisiens ont souffert. Après un début de match où il se montre plutôt juste, il s'époumonne pour compenser les trous de son équipe mais ne récupère que peu de ballons, son impact physique étant insuffisant. Il s'énerve aussi un peu bêtement par moment et ne pèse donc pas beaucoup sur la partie. Plus ennuyeux, il n'a pas eu son impact habituel avec le ballon, là où il est d'habitude si précieux pour le PSG. La fin de sa prestation est pénible à voir, d'abord effacé très facilement sur Fabian Ruiz sur le but du 2-1 puis littéralement épuisé au moment de sortir du terrain. Diaby l'a remplacé pour les dernières minutes, apportant du punch sur son aile mais avec un déchet technique un peu trop important pour un match de ce niveau.

Di Maria : Placé légèrement plus bas que Mbappé sur l'autre aile, l'Argentin semblait partir sur des bonnes bases, se montrant intéressant dans ses prises de balle, mais cela ne dure pas et il disparaît comme de nombreux autres au quart d'heure de jeu, tentant de rattraper des Napolitains qui semblaient alors bien plus nombreux sur le terrain. On ne le retrouvera qu'après la pause dans un rôle de piston gauche du 3-4-3 parisien. Forcément, son impact est bien moindre dans ce rôle et il ne parvient que partiellement à exister, au point que Tuchel cesse la chose en fin de rencontre pour le recentrer. C'est dans cette position qu'il va sauver le point du match nul d'une frappe superbe. De là à dire que cela fait oublier ses 75 minutes précédentes, peut-être pas non plus.

Neymar : Personne n'aura totalement su l'arrêter ce soir, que cela soit des Napolitains parfois à plusieurs sur lui ou un Cavani qui l'avait involontairement touché à la cheville en début de rencontre. Neymar était d'humeur collective et, s'il a beaucoup dribblé, il a surtout donné un nombre important de très bons ballons qui auraient pu être convertis en buts. Bien sûr, il s'est parfois cassé les dents sur un Allan qui lui a imposé un défi physique qu'il n'a pas toujours bien su gérer mais le jeu offensif parisien du soir peut se résumer à son seul talent. Défensivement, il a en revanche été un poids mort, se contentant de regarder de loin ses partenaires en train d'agoniser alors que les milieux axiaux napolitains partaient bien souvent d'une zone proche de la sienne où il aurait pu intervenir. Mais contrairement aux autres membres de l'attaque, lui a au moins rempli sa mission de créateur. Un match incomplet donc, aussi brillant offensivement qu'il a été désinvolte défensivement.

Mbappé : De nouveau sur l'aile droite, il va réussir à faire parler sa vitesse d'entrée de jeu et cela fonctionne puisqu'il va déborder Koulibaly sur la première action du match. Cela ne durera pas et, s'il va bien gêner par moments la défense adverse, il ne pèse que très peu au final vu qu'il rate aussi complètement son duel avec Ospina alors qu'il avait été parfaitement lancé par Neymar. Replacé dans un rôle plus axial après la pause, cela lui permet de jouer avec Neymar et plus seulement tout seul mais il va encore avoir un déchet non négligeable, même s'il sert Meunier sur le 1-1. Ce sera d'ailleurs à peu près sa seule vraie bonne action du jour. Si son impact offensif est très limité, son implication défensive est quant à elle scandaleuse. Ne pas savoir défendre est un souci dont il peut être excusé, ne même pas faire semblant de le faire en est un autre qu'il est bien plus dur de pardonner. 

Cavani : Le Matador retrouvait le club qui l'avait fait devenir une référence européenne et il n'est pas sûr que les Partenopei le regrettent après son match. Bien que volontaire, il rate d'entrée une occasion compliquée puis une très largement à la portée d'un buteur de sa trempe. Paris n'ayant pas le ballon par la suite, il disparaît comme toujours. Après la pause, avec deux joueurs en soutien, il va être un peu plus trouvé dans le jeu mais ce n'est pas très concluant pour autant malgré un semblant de mieux en début de second acte, avec quelques transmissions intéressantes. Tuchel siffle logiquement la fin de sa partie à quinze minutes de la fin, la méforme de l'Uruguayen étant trop pénalisante. Malgré quelques vraies courses défensives pour aider un peu son équipe, le bilan est très maigre. Draxler l'a remplacé et n'a pas vraiment pesé mais c'est tout de même lui qui décale Di Maria sur le but de l'espoir.


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