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PSG/OM (0-1), les performances individuelles

Publié le lundi 14 septembre 2020 à 4:08 par Philippe Goguet
Le PSG s'est incliné 1-0 face à l'OM à domicile sur un but de Thauvin dans une partie où les Parisiens ont pourtant eu les plus grosses occasions. Retour sur leurs performances individuelles, au cas par cas.

Rico : Le portier parisien n'aura pas vraiment été sollicité durant la soirée mais sera tout de même allé chercher deux fois le ballon au fond de ses filets, certes sauvé par l'arbitre la seconde fois. Avant cela, il avait commencé la partie par une frappe de loin captée en trois temps puis il n'est pas très clair sur le but encaissé. Il ne sort pas, couvre son premier poteau sans vraiment le couvrir et subit finalement la reprise de Thauvin sans vraiment pouvoir faire quoi que ce soit. Il est un peu meilleur face au même Thauvin sur le but refusé en repoussant bien sa frappe, mais dans les pieds de Benedetto qui le trompe. Un match où il n'aura donc pas brillé.

Florenzi : La recrue italienne était titulaire après un entraînement seulement mais cela ne l'a pas empêché d'être le meilleur Parisien du match, et de loin. Sa première demi-heure de jeu est même excellente malgré un avertissement pour un tacle raté, son seul échec défensif. Offensivement, Florenzi va se montrer sous son meilleur jour en délivrant plusieurs excellents centres que Verratti puis Neymar auraient pu envoyer au fond. S'il finit de façon un peu moins bonne la mi-temps, il revient très bien après celle-ci et va donner un nouveau ballon de but, cette fois-ci à Sarabia, sur un centre parfait. Il va tenter jusqu'au bout de ramener son équipe, envoyant encore plusieurs bons centres dans la défense adverse mais il n'en sera rien et il sort épuisé.

Dagba l'a remplacé pour les dernières minutes et il a gratté un ballon haut d'entrée qu'il a su convertir en centre, sa seule action notable.

Kehrer : Encore une fois titulaire dans l'axe droit de la défense, il est tout d'abord très peu visible en début de match face à une attaque olympienne absente tandis qu'il joue très simple avec le ballon. De sa première période, on peut même retenir une bonne intervention sur un contre et une passe vers l'avant bien sentie. En seconde période, il sera un peu plus visible pour gérer les contres de l'OM et le fait d'ensemble assez bien, notamment sur les ballons aériens. Pas de quoi y voir spécialement un bon match non plus, juste une performance correcte.

Kimpembe : Comme son partenaire en défense centrale, sa première période a été tranquille, avec à peine une sortie autoritaire devant sa défense et quelques duels aériens gagnés. Sa seconde période est plus riche, avec notamment une intervention très salvatrice face à Payet d'entrée et une implication dans l'ensemble plus importante dans la relance. Il s'est bien donné pour casser les contres mais n'a en revanche pas toujours été parfait techniquement.

Bernat : Toujours titulaire, le latéral espagnol a été dans la lignée de ses derniers matches en début de partie, donc avant tout concentré sur ses missions défensives qu'il remplit plutôt bien et plutôt sage offensivement. C'est seulement après l'ouverture du score, sur laquelle il ne semble d'ailleurs pas très clair dans le marquage de Thauvin avec Kimpembe, qu'il commence à monter un peu plus. Si la volonté d'apporter va être là, la précision ne sera jamais vraiment au rendez-vous et Bernat va souffrir de la comparaison avec Florenzi sur l'autre aile. Il est aussi averti pour avoir cassé un contre qui partait bien.

Kurzawa l'a remplacé pour la fin de match et il va tenter d'apporter de la présence côté gauche, sans vraiment réussir. Il se signale aussi en mal dans la bagarre de fin avec Amavi, qu'il ne gagne même pas.

Gueye : Placé dans l'axe droit du milieu à côté de Verratti, le Sénégalais va dans l'ensemble mieux faire vivre le ballon que dernièrement, montrant enfin des progrès balle au pied ou dans ses transmissions mais il n'a pas non plus spécialement apporté au jeu offensif de son équipe malgré quelques bonnes ouvertures vers le côté droit. Défensivement, il a beaucoup couru et assumé un réel travail de récupération et de repli, avec du jus jusqu'au bout. Un match pas inintéréssant au final et probablement son meilleur depuis très longtemps, ce qui est aussi problématique.

Verratti : Il aurait pu être le héros du match en marquant d'entrée mais il est en partie surpris et ne frappe pas bien face à Mandanda, auteur d'un réel exploit. Sa première période est dans l'ensemble assez bonne puisqu'il réduit à néant le pressing marseillais dès qu'il était visé, ressortant vainqueur et avec le ballon des duels chauds, et il fait aussi parler à quelques reprises son sens de la passe. Toujours généreux et sorti épuisé trois jours plus tôt, il se montre de moins en moins tranchant au fur et à mesure que le match avance et s'efface dans la distribution du jeu alors que c'est son point fort. 

Paredes l'a remplacé et s'est payé Payet d'entrée, récoltant un carton jaune. Entré pour ramener son équipe au score, il se montre dans le jeu aérien de façon inattendue sur les longs ballons adverses mais crée trop peu de décalages au sol alors qu'il était attendu dans ce domaine. Plus intéressé par la bagarre que par la possibilité d'utiliser les arrêts de jeu pour tenter de revenir à la marque, il finit logiquement expulsé à l'issue d'une entrée où il n'aura pas brillé par son intelligence.

Herrera : De nouveau placé comme milieu offensif droit, l'Espagnol va avoir du mal à entrer dans son match et à peser. Il récupère bien quelques ballons, presse et sort parfois de sa zone pour apporter le surnombre mais il n'est pas totalement dans le ton. Il devient même coupable d'une grosse double faute en concédant le coup-franc puis couvrant le hors-jeu sur le but de Marseille. Il revient en revanche plutôt bien après la pause et parvient enfin à se connecter à ses partenaires tout en étant plus efficace dans tous les domaines. De façon assez incroyable, son entraîneur le sort pourtant au moment où il commence à devenir bon et à peser sur le jeu.

Draxler l'a remplacé et il a été l'auteur d'une entrée particulièrement mièvre. Sans jus, sans envie, il ne pèse pas, n'apporte rien mais parvient malgré tout à se ridiculiser en se dribblant lui-même. 

Neymar : Placé comme milieu offensif gauche très libre puisqu'il va s'insérer au coeur du jeu de façon très régulière, il touche beaucoup de ballons rapidement et se retrouve dans toutes les actions rapidement. Après un tacle rude sur Payet qui lui vaut d'être rapidement averti, il fait partie de ceux qui font monter la température du match. Il provoque beaucoup, engendrant des avertissements, mais est parfois un peu trop gourmand dans ses dribbles ce qui n'aide pas son équipe. Plus discret après la pause et plus respectueux de sa position théorique, il n'est pas forcément moins dangereux comme en témoignent les trois occasions qu'il aura dans le second acte. La réussite le fuit malheureusement mais il aura aussi donné quelques très bons ballons à ses coéquipiers. Ce n'était pas son jour et il finit même expulsé pour un geste qui ressemble plus à du dépit qu'à de la méchanceté sur le pourtant très détestable Alvaro Gonzalez. Trois ans après son premier classique, Neymar a de nouveau vu rouge.

Di Maria : Positionné comme second attaquant plutôt côté gauche, il va se balader un peu partout entre les lignes et tente beaucoup de jouer avec Neymar, ce qui le rend dur à cadrer. Il n'est aussi finalement jamais vraiment présent dans les zones qui comptent et on le voit bien plus souvent en dehors de la surface que dedans. Dans l'ensemble moins précis que d'ordinaire techniquement, ses conduites de balles ne vont pas toutes êtres réussies et, s'il provoque l'avertissement d'Alvaro, il va aussi perdre de nombreux ballons de la sorte. Il n'est plus lucide du tout sur la fin de match et les perd même pratiquement tous. Un retour au terrain compliqué pour celui qui avait brillé de mille feux dans le classique précédent.

Sarabia : Encore aligné dans ce rôle d'attaquant entre l'axe et le côté droit, il court toujours autant et ses premières courses sont plutôt tranchantes, l'Espagnol provoquant même balle au pied alors qu'on ne le voyait plus le faire. Alors que Paris envoie des centres, il n'est en revanche pratiquement jamais là à la réception et son manque de présence dans la surface coûte cher. Il y est pourtant sur le centre parfait de Florenzi mais il manque alors de précision pour tromper Mandanda. Il est aussi celui qui centre pour Neymar, certes un peu fort, mais le bilan de son match est une nouvelle fois insuffisant, même si supérieur à son dernier à Lens.


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