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PSG/Real Madrid (0-0), les performances individuelles

Publié le jeudi 22 octobre 2015 à 8:08 par Iaro
Le PSG n'a pu faire mieux que 0-0 face au Real Madrid, retour sur les prestations individuelles des joueurs parisiens.

Trapp : Au coeur d'une soirée en demi-teinte côté parisien, l'ancien de Francfort a été l'un des rares motifs de satisfaction. Très précis au pied jusqu'au bout, il s'est montré autoritaire et a su mettre en échec les Madrilènes, notamment Jesé à la 25ème mais pas seulement. Solide à Donetsk puis face à Marseille avant la trêve, il a vite repris le fil suite à sa blessure et il s'impose comme un des vrais plus de ce début de saison, au sein d'un collectif qui peine à évoluer.

Aurier : L'Ivoirien faisait face à Isco et à Cristiano Ronaldo pour son second match de Ligue des Champions et les deux Castillans ont pu mesurer l'impact et la détermination du nouveau venu à ce niveau. Disponible et actif dans son couloir, il a fait beaucoup d'allers-retours mais le peu de solutions de passes ou de centres hautes l'ont souvent desservi. Toutefois averti pour contestation, il doit encore progresser dans la concentration et la maitrise de ses émotions.

Thiago Silva : Monsieur le Monstre n'a pas nécessairement besoin de faire parler de lui pour réussir ses sorties. Efficace et alerte sur nombre de trajectoires qu'il a bien coupé, il a continué dans le ton d'une année 2015 très appliquée. Il a souvent cherché à jouer court avec le ballon, sentant peut-être que Paris avait du mal à poser son jeu, malgré une possession de balle importante. Encore une satisfaction... Peut-être la dernière de ces lignes.

Marquinhos : Il manque quelque chose au Brésilien en ce début de saison, qui additionne les minutes mais pas les faits de jeu rassurants. Trop gourmand dans ses tentatives d'interception haute face au Barça l'an dernier à l'aller et au retour en quarts, il a récidivé dans ce registre dès la deuxième minute sur la première situation madrilène. Plus sérieux par la suite même si Jesé l'a parfois fait souffrir de par sa vivacité.

Maxwell : L'ancien du vestiaire parisien n'en offre pas assez actuellement. Défensivement, il a eu fort à faire face à la vivacité adverse et il a su couper quelques situations chaudes en dégageant son camp près de son but. Avec le ballon, il a affiché une prudence caractéristique de sa saison, malgré son placement plutôt haut. Manque-t-il d'un relais technique avec Matuidi ou Cavani qui évoluent loin de lui ? Quoiqu'il en soit, son manque d'apport au jeu interpelle.

Thiago Motta : On sait de quoi le barbu est capable dans les grands rendez-vous et il était forcément attendu. Celui qui a marché sur l'entre-jeu bastiais pendant trente minutes samedi s'est montré, sans surprise, omniprésent à la construction (150 ballons joués, record du match et total énorme à ce niveau, sans doute trop) et à l'aise avec le cuir, sans surprise tant il a pris peu de risques mais il a également illustré les difficultés de son camp à changer de rythme.

Verratti : Incertain, l'Italien était finalement titulaire et il n'a pas fait de miracle. Un peu à la peine en première mi-temps avec des pertes de balle et quelques fautes évitables, il a commencé à poser son jeu après le repos et il a été l'un des artisans du meilleur second acte parisien. Le manque de relais et la désorganisation du trio offensif ne l'ont pas aidé à prendre le dessus sur l'entre-jeu madrilène. Remplacé par Lavezzi à la 80ème, trop tard pour peser.

Matuidi : En première mi-temps, il a largement participé à la désorganisation ambiante et a perdu quelques ballons bêtes le temps de rentrer dans son match mais il fut aussi l'auteur de la seule situation parisienne du premier acte, d'un tir de loin, arme négligée par ce PSG. Parfois intéressant pour combiner dans les derniers mètres quand Paris a su tenir le ballon plus haut dans le camp castillan, son rôle gagnerait à être clarifié pour qu'il gagne en efficacité.

Di Maria : L'Argentin est dans le dur, tant il peine à faire les différences attendues. La faute à un jeu stéréotypé sur son aile droite, depuis laquelle il singe le joueur de rupture qu'il devrait être. Rarement dans les bonnes zones et systématiquement en échec dans ses dribbles, il est sorti prématurément pour Lucas. Le Brésilien a beaucoup évolué à l'intérieur du jeu pendant 25 minutes et il a apporté un peu d'activité et de liant avec les autres offensifs.

Cavani : Très facultatif dans le jeu avec 21 ballons touchés et presque jamais joués vers l'avant, absent en soutien alors que le jeu parisien a manqué d'appuis dans le premier acte et encore plus invisible dans la profondeur, une tir-semelle non cadrée autour des vestiaires ne sauve pas son match. Pastore l'a remplacé à la 66ème et sans être génial, il a amené autre chose et a permis à Paris de tenir le ballon plus haut et de combiner.

Ibrahimovic : Le Suédois a survécu au coaching de son entraîneur mais sa prestation pénible ne doit pas être oubliée. Sa volonté d'évoluer, parfois, bas pouvait se justifier par le manque de solutions courtes pour les milieux mais sa relation avec ses partenaires a semblé au plus mal et on ne l'a jamais vu là où on l'attend, pour ferrailler avec l'axe défensive du Real. Il a traversé les 90 minutes sans se créer de situations et on peine à voir le mieux évoqué par son coach.


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