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PSG/Saint-Etienne (3-0), les performances individuelles

Publié le samedi 26 août 2017 à 0:52 par Sébastien M.
Pas forcément emballant, le PSG s'est tout de même logiquement imposé (3-0) face à Saint-Etienne. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Areola : Quelque peu pointé du doigt après les deux buts encaissés contre Toulouse (6-2) et probablement au fait de la rumeur d'une possible arrivée de Reina, le portier parisien a fait ce qu'on attendait de lui ce soir : deux arrêts sur les deux seules occasions stéphanoises. On retiendra surtout son duel gagné, au pied, face à Bamba (25e), alors que le score n'était que de 1-0. C'est toujours face au même Bamba, d'une belle parade, qu'il s'est interposé (73e) pour réaliser un clean sheet qui va lui faire du bien au moral avant de rejoindre les Bleus. Et la réalisation made in L1 pourra continuer de disséquer, de manière assez pathétique, les réactions de Trapp à chacune de ses interventions contre Metz…

Meunier : Pour ses premières minutes de la saison, le latéral belge a parfois eu du mal dans ses courses et ses enchaînements. Toutefois, c'est de lui qu'est venue la première situation — l'une des deux seules du premier acte — mais son bon centre était bizarrement loupé par Cavani (10e). La comparaison avec Daniel Alves à propos de la participation au jeu fait quand même mal mais sa passe décisive pour Cavani (89e) embellit son bilan. Et au final, ce n'est pas si mal pour une première, même si, trop facilement éliminé par G. Silva, il s'est fait avertir (39e). 

Marquinhos : Peu mis à la tâche en première période par des Stéphanois jouant bas, il s'est distingué en seconde… avec une passe décisive (de la poitrine s'il vous plaît, dédicace à la copine d'Adil Rami ?) pour Thiago Motta sur un coup franc (51e) et une ouverture qui aurait pu être aussi décisive mais Cavani en décidait autrement sur son contrôle (55e). Défensivement, auteur d'une très bonne intervention devant Bamba (62e). Sobre. 

Kimpembe : Titularisé cette fois à la place de Thiago Silva, l'international français a encore globalement répondu présent. "Globalement" car si sa volonté de défendre en avançant et son appât pour les duels sont fortement appréciables, comme cette intervention pleine de conviction sur Hamouma (69e), il est aussi en cause sur l'occasion de Bamba en s'alignant mal (25e) et perd son marquage sur Perrin sur un corner peu après (32e). De plus, il aurait pu être expulsé pour deux contacts trop rudes après un premier avertissement (45e). 

Kurzawa : Dans la lignée de son match contre Toulouse, le latéral gauche parisien semblait bien en jambes mais ses appels n'ont, cette fois, que très peu été entendus. L'entente avec Neymar n'est pas apparue évidente, pas aidée non plus par les déplacements de Rabiot voire Pastore, et il en sort un nombre de centres limité. Remplacé pour le dernier quart d'heure par Yuri Berchiche, qu'on attendait de voir à l'œuvre depuis sa présentation (ou pas…), et qui a eu le temps de s'illustrer en tentant d'apporter offensivement, comme sur ce centre-tir où il reprochera à Cavani de ne pas avoir suivi l'idée (85e). 

Thiago Motta : Le vétéran italien a joué à son rythme, tranquille, en étant propre mais sans prise de risque. Match sans histoire donc tout en y allant même de son but — un coup franc astucieusement joué par Neymar et une déviation de la poitrine de Marquinhos (2-0, 51e) — soit déjà plus que la saison dernière en L1. 

Pastore : Beaucoup attendaient sa titularisation, il en a été ainsi… et ils ont dû être déçus. L'artiste argentin a rappelé à tout le monde à quel point il pouvait être difficile de passer derrière Marco Verratti, dont il palliait la suspension. Pertes de balle à gogo, notamment dans l'axe et dans son camp, pressing aléatoire (l'une des qualités de l'Italien souvent mise sous silence), El Flaco, encore plus indolent que maigre ce soir, n'a pas marqué de point. Il a failli être sauvé par une belle ouverture de l'extérieur du pied mais son compatriote Di Maria n'était pas dans un jour bien meilleur… (76e). Remplacé (tardivement) par Giovani Lo Celso (83e), de suite plus actif et auteur d'un bon décalage pour Berchiche (85e) et d'une belle frappe en demi-volée sortie par Ruffier (88e). 

Rabiot : Comme ses deux compères du milieu, on ne peut pas dire qu'il s'est trop foulé. Peu de courses vers l'avant et de différences effectuées, il s'est contenté de jouer à "la baballe", en nombre toutefois avec 106 ballons touchés, record du match ! Auteur d'une grosse perte de balle, aux 35m parisiens (69e), on était loin du Duc de la semaine dernière.

Di Maria : A croire que ce n'était pas le jour des Argentins. Comme Pastore, il est passé à côté et le Spaghetti n'a ainsi pas répondu de la meilleure des manières à ses quelques détracteurs, de plus en plus en nombre à l'heure du fair-play financier et de la recherche de celui qui devra faire place à Kylian Mbappé, si l'arrivée du prodige monégasque se confirme. Peu en vue, il s'est compliqué la vie en recherchant systématiquement dans l'axe Neymar, là où les Stéphanois attendaient en nombre. Seule éclaircie : un coup franc bien tiré des 25m qui allait frapper le poteau droit de Ruffier (66e). Pire, il finissait sur une mauvaise note avec sa conduite de balle loupée alors qu'il allait se présenter seul face au portier vert (76e). Remplacé par Julian Draxler, lui aussi entré trop tardivement (83e), et qui n'a pas eu l'occasion de se mettre en évidence. 

Cavani : Et de deux buts qui font cinq, de quoi rejoindre Falcao en tête du classement des buteurs. Le bilan chiffré, grâce à un penalty, qu'il a lui-même obtenu (1-0, 20e), et une Madjer alambiquée sur un caviar de Meunier (3-0, 89e) est toujours aussi bon. Assez pour sauver son match, où il n'a touché que 20 ballons et de manière maladroite, en témoigne son raté sur le centre de Meunier (10e), sa tentative de passe complètement loupée lors qu'il se trouvait en bonne position (70e) ou encore sa demi-volée dans les nuages face à un Ruffier au sol (74e). Reste qu'il vient de marquer 45 buts sur ses 44 derniers matchs de L1. En somme, du Cavani. 

Neymar : Après deux balades sous ses nouvelles couleurs, la nouvelle star de la L1 a pu se rendre compte, ce soir, de l'accueil que pouvait aussi réserver la L1. Saint-Etienne n'était pas venu au Parc pour regarder Neymar jouer, du coup, pas de un contre un avec des défenseurs qui se jettent mais une densité importante autour de lui, tout en n'hésitant pas à jouer physique. Très physique même parfois. Avec moins d'espaces et moins en jambes que dernièrement, le numéro 10 brésilien a donc rendu une copie moins bonne, avec davantage de pertes de balle et une propension supérieure à jouer individuellement. Du coup, son bilan se contente de la passe qui crée le penalty sur Cavani, du coup franc tiré pour le 2-0 et de la passe qui fait le décalage pour Meunier sur le 3-0. En conclusion, toutes les situations sont venues de lui ! Un bilan qui fait encore rêver malgré, donc, pour la première fois, une esquisse de plan anti-Neymar qui a réduit son influence. Maintenant, on prie pour qu'il ne se blesse pas avec le Brésil…


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