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PSG/Toulouse (2-0), les performances individuelles

Publié le jeudi 28 janvier 2016 à 0:32 par Philippe Goguet
Le PSG a battu Toulouse 2-0 en demi-finale de Coupe de la Ligue, sans particulièrement briller. Retour sur les performances des joueurs parisiens, au cas par cas.

Douchez : Après une relance au pied douteuse sur son premier ballon, il intervient bien juste avant la pause sur une frappe puissante mais sur lui de Regattin, sa seule action de la première période. En seconde mi-temps, il est encore au chômage technique et se signale seulement par une sortie ratée au poing avant de s'offrir une fin de match folle. Il repousse tout d'abord la frappe de Braithwaite enclenchée malgré la faute de Kimpembe avant de sortir le penalty du même Danois, provoquant la joie de tous ses partenaires.

Aurier : Encore une fois bien actif sur son côté droit, il a en revanche régulièrement manqué de soutien pour combiner et se retrouver en meilleure position. Logiquement, ses centres ont donc été compliqués et ont rarement trouvé preneur. Défensivement, il a également été quelques fois en difficulté de par le surnombre adverse mais jamais réellement débordé. On le retrouve aussi sur quelques interventions dans sa surface mais il se signale également par un carton jaune évitable qui n'est pas une surprise vu son agacement constant devant l'arbitrage de ce soir.

David Luiz : Le capitaine parisien a tout d'abord traversé la première demi-heure comme une ombre entre le peu de travail qui s'offrait à lui et les responsabilités que prenait Kimpembe. On l'a ensuite un peu plus vu, notamment sur quelques passes vers l'avant intéressantes, mais c'est surtout après la pause qu'il s'est montré. Il a retrouvé son rôle de leader de la défense en étant bien plus actif et présent qu'auparavant. Il intervient bien à plusieurs reprises mais se blesse malheureusement au genou en gênant Pesic en toute fin de match.

Kimpembe : Très en vue en début de match, il affiche une belle sérénité et s'offre un gros retour sur Ben Yedder (16e) qui sera la plus belle action de son match. Il est logiquement moins présent par la suite, notamment parce que David Luiz s'est mis en route, et offre un visage plus neutre en seconde période alors que Toulouse n'attaque presque plus. Après une première alerte pour un tacle en retard sur Pesic, il concède un penalty sévère sur Braithwaite (le ballon était parti quand il touche le joueur) mais aussi évitable vu l'angle du tacle. En résumé, une bien meilleure copie que la semaine dernière, avec plus d'application, mais pas encore parfaite.

Kurzawa : D'abord très présent en début de match avec deux centres dans les deux premières minutes, il a ensuite disparu de la circulation en étant isolé sur son côté, comme Aurier sur l'autre aile. En seconde période, on le pensait reparti pour le même style de match mais il se signale après l'heure de jeu par une forte montée en régime, apportant de plus en plus sur son côté. Ses centres ont en revanche souvent été décevants mais ses partenaires n'étaient guère démarqués. Défensivement, il y a eu du bon et du moins bon mais il faut signaler son tacle très opportun en milieu de seconde période sur un contre toulousain où il avait parfaitement coulissé dans l'axe. Une prestation qui ne bousculera pas Maxwell mais témoigne de sa solidité au poste malgré des circonstances pas forcément en sa faveur.

Stambouli : Encore un bon match pour l'ancien Montpelliérain qui prend ses aises dans le milieu parisien. En début de match puis à quelques reprises, il s'est signalé par quelques percées balle au pied histoire de casser les lignes toulousaines mais il aussi fait son match dans d'autres domaines. Après avoir beaucoup cherché (et trouvé) Di Maria, il a également su utiliser ses autres partenaires et participé à la lente mais réelle montée en puissance du PSG. Défensivement, il a également eu une vraie présence avec plusieurs ballons intelligemment joués et son activité générale est à souligner.

Rabiot : D'abord perdu dans son positionnement entre la défense et une vague place côté droit dans un rôle de relayeur qu'il n'occupait pas vraiment, il a lancé son match à la 23e minute par un retour salvateur sur Ben Yedder dans la surface. Tout est ensuite allé mieux pour le jeune Parisien qui a alors pris de l'envergure au milieu et été le principal animateur du jeu du PSG en seconde période, Di Maria disparaissant des radars. C'est notamment lui qui réalise la superbe longue passe dans le dos de la défense qui a permis à Lavezzi d'aller ouvrir le score. Mieux, il a su alterner projection vers l'avant et travail défensif avec une belle justesse et fait preuve d'un joli coffre pour assumer ces deux tâches.

Di Maria : Placé au cœur du jeu, il réalise un début de match de grande qualité et se place alors comme celui qui lance toutes les offensives parisiennes. Problème, il prend de plus en plus de risques et multiplie les pertes de balle avant de disparaître complètement du match au bout d'une demi-heure. Il ne jouera plus ensuite que par intermittences, multipliant les gestes impossibles et improductifs. Arrive alors le chef d'oeuvre du jour, ce but venu de nulle part où il enchaîne dribbles plein axe et frappe enveloppée dans le petit filet opposé. Ou une belle façon de se rattraper avant de sortir. Remplacé par un Matuidi volontaire et actif, idéal pour finir un match déjà bouclé.

Lavezzi : Comme son ami Di Maria, il signe d'excellents débuts en étant très tonique sur son côté gauche puis se perd et rechute, perdant notamment un ballon qui offre un énorme contre à Toulouse (13e). Il va alors jouer par intermittences, réussissant certes quelques centres intéressants, mais semble au bout du rouleau, particulièrement d'un point de vue physique. C'est pourtant au moment où on ne le voit plus qu'il fait basculer le match avec un but sur lequel il faut souligner son bon appel qui lui permet de passer devant le défenseur et sauve largement sa rencontre. Il reste compliqué de juger son match vu le déchet (notamment cette reprise dans le vide particulièrement ridicule avant la pause) mais son activité est quand même à souligner, ainsi que sa capacité à être décisif. Remplacé par Lucas, auteur d'une entrée toute en dribbles et en percussion. Tout n'est pas passé mais cela a suffi pour faire mal en fin de match.

Augustin : Aligné comme ailier droit, il se signale tout d'abord par une énorme percée balle au pied à base de dribbles qu'il ne peut conclure dans la surface. Des dribbles, il en fait d'ailleurs beaucoup en première période et se complique parfois un peu la vie, notamment lorsqu'ils ont lieu dans son camp. Il corrige alors son jeu et fait plus d'appels, se rendant disponible pour ses partenaires. Rabiot en profite par exemple pour l'envoyer au but mais le jeune attaquant loupe sa frappe en bonne position. Ce sera pratiquement sa dernière opportunité, et il est bien moins en vue après la pause. Globalement, il aura réussi peu de combinaisons avec ses partenaires et aura eu du mal à s'entendre avec eux dans le jeu tout au long du match. Aligné comme ailier droit, il a donné l'impression de jouer comme un avant-centre sur un côté, ce qu'il est. Remplacé par un Ibrahimovic encore bien en forme et qui a vite su se mettre dans le match et combiner avec ses partenaires. Il s'offre également un raid de 50 mètres balle au pied qui aura permis de constater que le monstre physique de 34 ans a encore de sacrées jambes.

Cavani : L'homme invisible du soir. Avec 8 ballons touchés à la pause, on ne peut pas dire qu'il aura pesé malgré quelques appels. Il rate son seul semblant d'occasion sur une passe en profondeur en manquant sa reprise mais se signale malgré tout par une bonne passe pour Lavezzi dans la surface. Sa seconde période est à peu près aussi discrète et on le revoit seulement quand l'entrée d'Ibrahimovic le décale sur un côté. On retrouve à ce moment-là un joueur envahi par le doute que ses partenaires tentent d'impliquer, sans aucun succès.


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