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Real Madrid/PSG (1-0), les performances individuelles

Publié le mercredi 4 novembre 2015 à 2:09 par Sébastien M.
Malgré une bonne prestation d'ensemble, le PSG s'est incliné à Madrid (0-1). Avec des tops et des flops évidents…

Trapp : Sa grosse erreur face à Bordeaux (2-2) avait fait parler toute la France du foot, c'est cette fois l'Europe entière que le portier allemand a fait sourire. Mais qu'a-t-il donc bien voulu faire sur le but de Nacho (35e) ? Probablement éviter un corner mais reste que cette sortie inappropriée coûte tout simplement le match à son équipe. La suite ? Trois arrêts devant Isco (45e+3, 56e, 74e) mais le mal était déjà fait.

Aurier : La L1 s'incline devant sa puissance depuis le début de saison, le Real a lui aussi eu un aperçu du phénomène physique. C'est simple, même en Europe, personne ne peut actuellement lui résister dans les duels. Encore moins la tête d'Isco (neuf points de suture)… Confirmation également que même lorsque le niveau s'intensifie, et ce malgré un couloir droit qu'il arpente seul, il répond présent sur le plan technique, signe de sa confiance. Seule la qualité de ses centres est restée inégale mais celui en direction de Blaise Matuidi (20e) aurait mérité meilleur sort. 

T. Silva : Seul Dunga ne voit pas qu'il est tout simplement le meilleur défenseur du monde. Il réussit tout, d'une facilité déconcertante, Cristiano Ronaldo ou pas devant lui. 

D. Luiz : Pour son retour, il a fait du David Luiz : gros impact dans les duels avec sa petite approximation traditionnelle, laquelle lui vaudra un carton jaune pour une obstruction sur Isco pour se rattraper (67e).

Maxwell : Sa performance du match aller (0-0) et celle de Kurzawa quatre jours plus tard contre Saint-Etienne (4-1) avaient fait naître quelques doutes sur son statut d'indéboulonnable titulaire du flanc gauche chez certains. Il a dû en rassurer beaucoup sur ce match. Toujours propre, intelligent défensivement, son apport offensif, parfois critiqué, a lui aussi été certain. Son délice de passe pour Ibrahimovic (22e) et son superbe centre (40e), que Cavani ou Ibrahimovic n'ont pu reprendre de peu, méritaient meilleure issue.

T. Motta : Même privé rapidement de son meilleur compère avec la blessure de Verratti, il a réussi une performance de haute volée sur le plan technique. Un peu de mal en fin de match mais le Brésilo-Italien a encore une fois démontré qui était le patron lors d'un match important. 

Verratti : Soigne bien ta cheville petit hibou... Remplacé dès la 17e minute par Adrien Rabiot, ce dernier s'est quasiment hissé au niveau du meilleur joueur du club ! Pas du genre à être impressionné par l'événement, le Titi aurait ainsi très bien pu égaliser sur un magnifique enchaînement mais sa reprise s'écrasait sur le poteau (37e) ou sur une autre reprise, cette fois même du droit (!) deux minutes plus tard. Techniquement au point et même bien présent à la récupération, sa prestation d'ensemble est très prometteuse. 

Matuidi : Présent offensivement d'entrée avec un décalage pour Ibrahimovic (2e), c'est de lui qu'est venue la première grosse occasion du match (20e). Mais son pied droit a flanché, mettant encore un peu plus en lumière ses lacunes techniques, qui lui ont fait rater des contrôles, au contraire de ses coéquipiers. Sa sortie pour l'entrée de Lucas (75e) — lequel, grâce à une bonne percussion, a obtenu le coup franc bien placé tiré par Di Maria (89e) — est peut-être le signe que même Laurent Blanc en a marre de sa “période de moins bien” qui dure depuis trop longtemps maintenant. Ne serait-il plus aussi intouchable ? 

Di Maria : Un poteau, une barre transversale et un caviar gâché par Cavani, el Fideo n'a pas été en veine pour son retour à Bernabeu. Evoluant de nouveau dans une position plus axiale, il a été de toutes les offensives parisiennes, créant le décalage pour Aurier sur la frappe manquée de Matuidi (20e), lançant parfaitement Cavani sur son loupé (45e+4) et, donc, trouvant à deux reprises les montants, sur un corner direct (78e) puis sur un coup-franc (89e), preuve que même Zlatan peut s'incliner devant lui ! Même s'il a eu parfois un peu de déchet, c'est de lui qu'est venue la lumière et le cassage de rein d'Isco était aussi là pour rappeler à son ancien public qu'il n'avait rien perdu de sa technique. Mais un peu de sa réussite de sa dernière saison merengue…

Ibrahimovic : Il n'a pas toujours pas marqué au Bernabeu mais le Ibra de la première période a dû rassurer bon nombre de supporters parisiens. Bien plus en jambes qu'à l'aller, il s'en était fallu de peu pour que le Suédois ne trouve les filets sur un petit ballon enroulé (22e) ou sur coup franc (29e). Moins bien en deuxième période mais, cette fois, il est bien resté à son poste d'avant-centre et s'est montré techniquement moins emprunté que d'ordinaire depuis le début de saison.

Cavani : A l'image de Trapp, une action a annihilé le reste de son match. Son entame avait d'ailleurs été correcte puisque le Matador avait été plutôt juste techniquement dans ses remises. Un poil trop juste de la tête sur un bon centre de Maxwell (40e), son loupé de la 40e minute continue par contre de hanter les supporters parisiens. Idéalement lancé par Di Maria, son contrôle lui reste dans les pieds et il rate lamentablement son face-à-face contre Navas pour l'égalisation juste avant la pause (45e+4). On ne l'a plus vu ensuite.


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