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Rennes/PSG (0-1), les performances individuelles

Publié le samedi 31 octobre 2015 à 1:03 par Matthieu Martinelli
Le PSG s'est imposé 1-0 à Rennes en faisant le service minimum, retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens.

Trapp : Une soirée très tranquille pour le portier parisien qui, comme lors des matchs du mois d’août, aura été relativement peu sollicité, si ce n’est sur quelques frappes anodines facilement captées.

Van der Wiel : Difficile d’évaluer la prestation du Néerlandais ce soir tant il aura souffert à la fois de la position axiale de Di Maria, l’isolant sur son côté, et du schéma parisien sans n°9 traditionnel entraînant un manque de présence dans la surface à la réception de ses quelques centres. De l’application défensive toutefois.

Aurier : Après un intérim convaincant durant la préparation estivale, l’Ivoirien retrouvait l’axe de la défense et n’a pas déçu. Omniprésent et intraitable dans les duels, il a étouffé les rares velléités offensives rennaises avec autorité. A peine quelques maladresses techniques ou passes ratées pour entacher une performance qui conforte cependant sa place comme 4ème défenseur central de l’équipe.

Thiago Silva : Les matchs se suivent et se ressemblent pour le toujours irréprochable capitaine parisien qui, comme à son habitude, a fait étalage de sa science du jeu (4 interceptions) et de sa qualité dans la distribution (57 passes réussies sur 59). Une régularité au plus haut niveau exceptionnelle dont le club aura grand besoin pour espérer atteindre ses objectifs européens.

Maxwell : Mis au repos face à Saint-Etienne, le vétéran brésilien faisait son retour dans le onze parisien et on l’a retrouvé avec plus de jus, se montrant disponible aux avant-postes, même si ses centres n’ont que rarement trouvé preneur, par manque de justesse parfois, par manque de présence dans la surface le plus souvent. Pour le reste, concentré en défense et juste dans le jeu, comme à l’accoutumée. 

Stambouli : Difficile une nouvelle fois de trouver du positif dans la performance du transfuge de Tottenham, qui se sera montré timide dans ses choix, très imprécis dans ses rares passes vers l’avant (autant de passes ratées que Matuidi et Rabiot réunis, à un poste pourtant moins exposé en théorie), peu disponible dans son placement, sans influence dans la construction, et guère plus à son avantage dans son domaine de prédilection, à savoir la récupération. Comme à Nantes et Bastia, son remplacement par Motta a changé la face du jeu parisien, l’Italo-Brésilien se signalant par sa sérénité, son leadership et sa faculté à orienter le jeu. Une stat qui en dit long sur les deux joueurs : Motta a quasiment réussi autant de passes que Stambouli (45 contre 49) en 40 minutes de moins sur le terrain.

Rabiot : Reconduit dans le onze après sa belle performance face à Saint-Etienne, « l’enfant fou » se sera signalé par une appréciable volonté de jouer vers l’avant, que ce soit dans son jeu de passes ou dans sa faculté à percer les lignes balle au pied. En l’absence de Verratti et Motta, il prit en main la construction du jeu sans maestria mais avec une certaine justesse technique (94% de passes réussies) qui donne envie de le revoir à l’avenir entouré des deux italiens à son poste de prédilection de relayeur gauche.

Matuidi : Une prestation assez terne, dans la lignée de celles que produit le relayeur parisien depuis quelques semaines. Effacé à la construction, inutile en phase défensive, il se sera tout de même signalé par quelques plongées côté gauche amenant des centres dangereux. On attend le retour du meilleur Matuidi mardi au Bernabeu, sans quoi sa place d’intouchable pourrait être contestée. Remplacé peu après l’heure de jeu par un Verratti magnifique et décisif, qui aura « mis des fleurs dans la maison » parisienne, pour paraphraser le grand Omar da Fonseca.

Di Maria : Positionné à droite sur la feuille de match, le rosarino aura en réalité occupé une position beaucoup plus axiale en phase de possession, étant chargé d’accélérer le jeu dans les 35 mètres adverses. L’Argentin se sera acquitté de sa tâche avec une justesse aléatoire, mais avec une volonté constante : toujours disponible pour ses partenaires des deux côtés du terrain, il fut finalement récompensé par un très joli but à la suite d’un débordement de Lucas.

Lavezzi : Son positionnement en tant qu’attaquant axial fleurait bon l’époque Ancelotti, à ceci près que cette fois Pocho devait assumer cette fonction seul, et non plus dans une attaque à deux. Cela s’est traduit par un relatif isolement, et ce malgré les déplacements axiaux de Di Maria et Lucas, et sa qualité d’appels, toujours réelle, aura été relativement peu exploitable ce soir en raison d’une défense rennaise très basse n’offrant que peu de profondeur.

Lucas : Aligné sur le côté gauche et avec pour consigne, dixit Matuidi au micro de Bein Sports, de rentrer dans l’axe le plus souvent possible, le Brésilien a la plupart du temps buté sur l’arrière-garde très fournie et très dense dans l’axe du Stade Rennais. Il sauve cependant son match par un joli débordement sur le but de Di Maria et par une deuxième mi-temps globalement meilleure. Sans vouloir le dédouaner ou l’absoudre totalement, on ne peut s’empêcher de penser que ce rôle ne sied pas totalement à ses qualités. 

 


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