Danilo Pereira a été assailli de questions lors de la conférence de presse de veille de match à Lisbonne. L’ancien du FC Porto, principalement utilisé en tant que défenseur central ces derniers mois, a livré son avis sur les forces de Benfica, le championnat portugais ou encore l’atmosphère de la rencontre à venir. Le Lusitanien a également fait le point sur ses préférences en termes de positionnement, sans trop se mouiller.
Quelles sont les forces de Benfica ?
« Je pense que Benfica forme une superbe équipe. Il existe une grosse connexion entre les joueurs. Ils sont très bons défensivement mais aussi en attaque. Ils le prouvent par le début de saison qu’ils réalisent. Ils possèdent beaucoup d’individualités capables de faire la différence sur le terrain. C’est un mélange entre jeunesse et expérience. Cela participe de la dynamique de leur équipe. Je sais que Renato Sanches aurait vraiment voulu être là pour ce match (il a été formé à Benfica), mais il est blessé et ne peut malheureusement pas être avec nous. »
Vous avez connu la chaude atmosphère des matches à Benfica lors de vos cinq ans à Porto. À quelle ambiance Paris doit s’attendre mercredi soir ?
« Pendant les cinq ans où j’ai joué à Porto, cela a toujours été difficile de jouer ici. Il y a 65 000 places dans le stade, donc ça donne une ambiance chaude pour n’importe qui. L’ambiance sera également impressionnante demain selon moi. Il faudra faire un gros match pour espérer ramener les trois points à la maison. »
« Le coach me fait confiance en défense centrale et aussi au milieu, je peux basculer entre les deux. »
Vous avez terminé l’exercice passé en enchaînant les matches au milieu sous Mauricio Pochettino, mais vous n’avez démarré que cinq matches en tant que titulaire avec Christophe Galtier. Est-ce plus difficile d’intégrer le onze cette saison ?
« (Sourire) Je pense qu’il est toujours difficile d’être titulaire dans un club comme le PSG. Nous avons beaucoup de joueurs de haut niveau. Le coach me fait confiance en défense centrale et aussi au milieu, je peux basculer entre les deux. Je me sens bien, je prends plaisir quand je joue, c’est le plus important. »
Ressentez-vous une forme de revanche de revenir jouer contre Benfica après y avoir été formé sans avoir eu votre chance en professionnel par la suite ?
« Pas du tout (il se répète). C’est un club qui m’a beaucoup apporté. Il m’a donné la chance d’être ici aujourd’hui. La revanche n’est pas le bon mot. »
Le premier technicien à vous avoir installé en défense est Thomas Tuchel. Il avait été vivement critiqué à l’époque. Comment vous sentez-vous à présent à ce poste, y prenez-vous du plaisir ? À quel poste vous sentez-vous le mieux : en tant qu’axial gauche, axial droit ou dans l’axe ?
« Quand je suis arrivé à Paris, c’était un peu difficile. J’ai commencé un match au milieu, puis j’ai beaucoup joué en tant que défenseur central. Marquinhos était alors passé au milieu, et moi à sa place en défense. J’ai joué aux trois positions derrière, mais je suis performant à chacune d’entre elles. Je prends beaucoup de plaisir à jouer, quel que soit le poste en question. »
« J’ai joué aux trois positions derrière, mais je suis performant à chacune. »
Vous n’êtes pas le seul international portugais du PSG. Quelle relation avez-vous avec vos compatriotes et quel est votre rôle sportif et en dehors du terrain ?
« Nous, les Portugais, sommes heureux. C’est plus facile de s’intégrer. Nous aimons également travailler, donc les entraîneurs nous aiment bien. Ce sont nos caractéristiques principales. »
Quand les clubs français affrontent des clubs portugais, on pense toujours qu’ils sont favoris. Les statistiques font pourtant mentir ce préjugé. Trouvez-vous que les Français ont peut-être un regard un petit peu trop hautain à ce sujet ?
« Nous devons changer cette histoire demain soir (sourire). Je pense que la ligue portugaise est un peu sous-estimée à cause de plusieurs choses que je ne vais pas vous énumérer aujourd’hui. Il y a pourtant des équipes avec beaucoup de qualité : Porto, Benfica, le Sporting, ou encore Braga. Elles font toutes de gros matches sur la scène européenne. »
