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Trois scénarios (plus ou moins probables) pour Dortmund/PSG

Publié le mardi 18 février 2020 à 16:38 par Iaro
La tension monte avant ce Dortmund/PSG, chacun tente d'imaginer le match vu les forces et faiblesses bien visibles des deux côtés. Voici trois scénarios pour cette partie, avec des éléments plus ou moins vraisemblables...

Scénario 1 : Paris tout en contrôle, ou presque

Mardi 18 février 2020, 21h, les vingt-deux acteurs pénètrent sur la pelouse du Signal Iduna Park de Dortmund. Tuchel a pu compter sur ses titulaires pour composer son onze de départ, tous remis in extremis pour ce grand rendez-vous européen. Parmi eux, Neymar semble le plus affuté : dès les premières minutes, le Brésilien affole Hakimi et les siens par ses dribbles géniaux et ses passes bien senties. Visiblement bien décidé à remettre les pendules à l’heure dans une compétition qu’il a en partie manquée ces dernières saisons, c’est bien lui qui lance Mbappé dans le dos de l’axe central allemand à la 25ème minute. Le natif de Bondy ne tremble pas et aligne Bürki : 1-0 pour Paris.

Après quelques minutes de réaction timide des locaux, Paris reprend le contrôle du match et intensifie la pression. Icardi rate deux occasions franches, ce qui fait enrager Thomas Tuchel, le régional de l’étape du jour. Les rouges et bleus ratent des opportunités de faire un break important dans la course à la qualification et les Parisiens rentrent au vestiaire avec ce but d’avance. La pause sera fatale à l’attaquant argentin, remplacé par Sarabia pendant le repos, et les faits donnent vite raison au coach puisque c’est l’Espagnol qui aligne Bürki à la 54ème d’une superbe demi-volée : 2-0.

Dortmund n’y arrive pas et Neymar continue à martyriser la défense adverse. Les contacts deviennent rudes et le Brésilien ne se prive pas pour humilier les jaunes et noirs à coups de dribbles dignes d’une session d’Urban Soccer. C’en est trop pour Emre Can qui découpe littéralement le Brésilien en pleine surface dans les dernières minutes du match. L’arbitre n’hésite pas et désigne le point de pénalty. Beau joueur, Neymar laisse le ballon au dernier entrant, Edinson Cavani. A la recherche de son 200ème but en rouge et bleu, l’Uruguayen innove et se plante le pied dans la pelouse et tirant son pénalty, permettant à Bürki de ramasser tranquillement le ballon. Le Matador, lui, souffre d’une double fracture tibia péroné et est évacué sur une civière. En tribune, une banderole est dépliée au coup de sifflet final : « On ne se met pas en travers du Chemin du Roi ». Qu’importe, le PSG l’emporte 2-0.

Scénario 2 : Tuchel s'énerve mais Dortmund perd les pédales

Mardi 18 février 2020, 21h, les vingt-deux acteurs pénètrent sur la pelouse du Signal Iduna Park de Dortmund. L’entraîneur parisien surprend son monde en alignant une composition pour le moins défensive : Navas – Meunier, Marquinhos, Thiago Silva, Kimpembe, Kurzawa – Di Maria, Gueye, Verrrati, Bernat – Mbappé. Tuchel avait en effet expliqué quelques minutes avant le coup d’envoi que faute d’avoir pu compter sur Neymar pour ce match, et en raison des largesses défensives de son équipe lors des derniers matchs nationaux, il n’a « pris aucun risque » pour ce huitième de finale aller de Ligue des Champions.

La première mi-temps est une attaque-défense étouffante en faveur des locaux : les Parisiens ne jouent pas sur leurs forces et ça se voit, Navas repoussant huit tirs cadrés des locaux en 45 minutes. A la mi-temps, Mohamed Bouhafsi, visiblement à la recherche d’informations croustillantes pour contenter ses fidèles, laisse traîner un micro derrière la porte du vestiaire parisien. Des bruits terrifiants de pleurs et de chaises qui se brisent s’échappent de la pièce et au retour des vestiaires, Kurzawa et Meunier ressortent avec des cocards sous les yeux. Tuchel fait ses trois changements à la mi-temps et les deux malheureux ainsi qu’un Mbappé invisible laissent leur place à Kehrer, Kouassi et… Rico. Le natif de Krumbach entend ainsi innover en positionnant Rico sur la ligne de buts à côté de Navas, habillé en joueur de champ et sans gants de gardien de buts.

Paris repart au combat avec ses dix joueurs de champ alignés dans un conservateur 6-4-0 et la deuxième mi-temps est tout aussi irrespirable pour les visiteurs. Les mains de Navas et les pieds de Rico multiplient les miracles, pour autant Dortmund ne trouve pas la faille. On croit se diriger vers un 0-0 qui laisserait toutes les options ouvertes en vue du retour, mais c’était sans compter sur une maladresse, à la 88ème, entre Bürki et Hummels, le portier suisse tirant son six mètres sur le postérieur du défenseur allemand qui se replaçait : 1-0 sans que les Parisiens n’aient touché le ballon sur cette action. Visiblement excédé, Dan-Axel Zagadou, receveur d’une passe en retrait suite à l’engagement des locaux, expédie le ballon dans ses propres filets et retire alors son maillot pour laisser place à un tee-shirt orné d’un sans équivoque « Ici, c’est Paris », et le match se termine dans le chaos et l’incompréhension. Qu’importe, le PSG l’emporte 2-0.

Scénario 3 : Leonardo fait appel à l'homme clé

Mardi 18 février 2020, 21h, les vingt-deux acteurs pénètrent sur la pelouse du Signal Iduna Park de Dortmund. Fidèle à son passé parfois chaotique, le PSG a pris une décision forte à 24 heures du coup d’envoi du match : se séparer de son staff technique. C’est Leonardo qui a assuré la conférence de presse du lundi soir, déclarant notamment « MA C’EST PAS DANS L’EMOZIONE QU’ON DOIT ETRE MA JCROIS LE PE ESSE GE EL DOIT CHANGER OUNE CHOSE POUR GAGNER DAMAIN », ou encore « MA TRANQUILLE », et enfin « C’EST THIAGO EL VA ASSOURER L’ENTRANEMENT SSOIR ET DAMAIN VOUS VERREZ LNOUVEAU COCHE SOUR LE BANC. TOUSSE JPEUX DIRE CA ON RECHERCHE EXPERIENCE DOUNE QUALIFICAZIONE POUR LES QUARTS DLA CHAMEPIONS. ALLEZ MERCI CIAO ».

C’est un grand moment de la grande histoire du Paris-Saint-Germain qui s’écrit à Dortmund quand les onze Parisiens sortent du tunnel, suivis de Laurent Blanc et de Jean-Louis Gasset. Les fans parisiens qui ont fait le déplacement sont en émoi, des chants à la gloire du génie tactique des Cévennes résonnent dans l’enceinte des locaux, plusieurs AVC sont déplorés dans les tribunes et on voit même Serge Aurier en train de se filmer dans les travées du stade. L’excitation est palpable, sans doute amplifiée par le 3-5-2 aligné par le nouveau coach parisien pour l’occasion, parce qu’on ne se refait pas.

Paris se livre à un récital tactique, tout est fait pour mettre Icardi le chasseur de buts dans les meilleures conditions et c’est bien lui qui fait la différence par deux fois pour Paris, aux 17ème et 21ème minutes, profitant d’un temps très faible des locaux : Paris mène 2-0. A la mi-temps, Laurent Blanc expliquera calmement que l’idée « c’était d’évoluer à Dortmund comme on jouera contre Bordeaux dimanche, en faisant honneur à notre football et en respectant la philosophie de jeu qui est la nôtre ». Pourtant, Paris lèvera sévèrement le pied une fois le break fait, terminant le match à 82% de possession de balle.

La soirée a toutefois failli être gâchée par une décision arbitrale fâcheuse : à la 86ème, Bernat touche le ballon du pectoral gauche, ce que l’arbitre Antonio Mateu Lahoz interprête comme une main dans la surface du défenseur espagnol. Alors qu’il se dirige vers son écran de contrôle pour se faire aider de la VAR, Jean-Louis Gasset l’aborde, un gobelet à la main « Oh hé, hermano, tu veux una sangria ? J’ai rajouté un peu de pastis pour el gusto, on trinquamos ? ». On ne saura jamais si ce bref échange aura eu un impact, mais le pénalty est annulé et le match se termine sans encombre pour Paris. Lucien Favre et les siens crient au scandale, se roulent par terre et appellent leur mère. Qu’importe, le PSG l’emporte 2-0.


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